Enseignement catholique

Les programmes de la plupart des facs sont juste bon à être « jetés à la poubelle »

Commentaires (3)
  1. soha dit :

    les “collèges”(dans un autre sens) ici sont gangrénés de la même manière. la gigantesque révolution culturelle globale (non vue ou appuyée par les ecclésiastiques) touche tous les pays ou presque( sauf peut-être les communistes , chinois et autres, et les musulmans…..ce qui pose un problème ! Les “totalitarismes” officiels sont les seuls qui résistent concrètement ( mais selon leur propre ligne de propagande!) au “mondialisme”..

    En tout cas,ici on n’a pas vu une seule tête pensante se dresser contre l’endoctrinement effrayant que subissent les petits enfants(déjà interdits de Jésus !).
    Quant à ceux qui opposent à cette situation l’école laïque qui enseignait au moins à lire, écrire et calculer..ils oublient que c’était pour mettre ces moyens au service de la réécriture laïcististe et jacobine de l’lHistoire !

    Mitterand vouait un grand ministère de la propagande intégrant l’éducation, la culture etc …Quand ferons-nous un “shadow cabinet” de l'”Instruction vraie”( pas seulement libre!) pour …servir le peuple… Comment sortir sinon du “relativisme”???

    Ceux qui attendent des “réactions” au désastre ne peuvent se cacher que de telles réactions ne peuvent venir de gens acquis d’avance, grâce à leur éducation de départ, à ce qui les détruits dans le meurtre et le mensonge…

    Le pb est le même dans l’eglise : l’organisation de vrais cours de catéchisme, commune par commune, est urgente…

    Qui s’y colle?
    Depuis dix ans que j’en parle ici ou là, même réaction : “c’est titanesque”…Mais si c’est notre devoir? Dieu ne nous soutiendra-t-il pas dans cette oeuvre toute à sa plus grande gloire?
    Nous récitons” que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel”..c’est très beau..mais qu’en faisons-nous???
    Et nous ânonnons “rendez à César ce qui est à César , et à Dieu c e qui est à Dieu ” oui, mais que rendons nous à Dieu ( juste les petits secrets de nos pauvres âmes enfermées dans leur privé, comme le veut la novuelle égérie nationaliste ! C’est déplorable!) Comparons ce que rackette l’Etat( César parmi d ‘autres) et ce que nous donnons à la quête!!!
    J’attends des volontaires…

    Sursum Carda! Montjoie St Denis !

  2. David de Montpellier dit :

    L’éducation supérieure aux États-Unis (et aussi souvent, hélas !, la catholique) est gangrenée par l’hédonisme, le relativisme, le progressisme, le modernisme, le scientisme, le fondamentalisme, le féminisme radical, le multiculturalisme, le consumérisme, le sentimentalisme, l’américanisme (on parle là de l’hérésie du XIXe siècle) et l’utilitarisme. Et j’ajouterai même le lobby homosexualiste
    hélas , hélas hélas !!

  3. Thibaud dit :

    J’ai fait un séjour d’études d’un an dans une université américaine de la Ivy League et je puis attester de la véracité de ce livre. La manipulation des esprits est très forte et s’effectue souvent de manière très retors. Je prends un exemple.

    Les cours de TD (tels que nous les appellerions), en petit groupe (une douzaine d’étudiants maximum), sont essentiellement occupés par la discussion par les étudiants, sous la conduite d’un Teaching Assistant (généralement un étudiant de Graduate School) des lectures obligatoires (passages de manuels et d’articles de revues) de la semaine. Il faut reconnaître que cette technique est effectivement excellente, obligeant les étudiants à lire plusieurs centaines de pages par semaine, à réfléchir avant le cours sur ces lectures pour se préparer à les discuter lors du cours. Et ces discussions sont tout à fait libres, aucun étudiant ne risquant quoique ce soit pour l’expression de ces opinions, tout au plus peut t-il se sentir contraint à la prudence ou à l’habileté rhétorique par la tyrannie de la majorité. Le bourrage de crânes s’effectue de manière plus insidieuse.

    Ainsi, je suivais un cours de science politique sur la présidence américaine (la fonction de Président des Etats-Unis de Washington à nos jours). Une semaine, le cours portait sur le développement de la bureaucratie présidentielle. Les lectures particulièrement volumineuses de la semaine contenaient, entre autres, un article d’une revue (New York Review of Books, peut être) sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires. L’argument de l’article était assez simple : la méchante bureaucratie présidentielle de l’Administration Bush bloquait le financement public de la recherche sur les cellules souches qui allaient sauver le monde, assurer la rédemption de l’humanité et créer un nouvel âge d’or, sans poser le moindre problème éthique. Naïvement, je me préparais lors du TD à faire usage de la liberté d’expression pour contester cette vision idyllique de ce type de recherches. Hélas, le TD venu je me rendis compte que ce projet était parfaitement irréalisable. La séance durait une heure. Il y avait environ une dizaine d’articles à discuter et une dizaine d’étudiants. On conçoit donc aisément qu’il eût été fort impoli pour un étudiant de parler plus de 2 minutes sur un article donné, afin de laisser les autres étudiants s’exprimer. Mais le résultat était évident : lorsque cet article entra en discussion, le débat ne pouvait en fait porter que sur ce qu’il nous apprenait sur la bureaucratie présidentielle et non sur *le fond de l’article* (la recherche sur les cellules souches et l’invention la plus merveilleuse depuis la bombe H et le Zyklon B) qui était de fait considéré comme acquis et indiscutable ! On était parfaitement libre de discuter si la bureaucratie présidentielle était aussi nocive et envahissante que la décrivait l’article mais non pas si elle avait tort de s’opposer à la destruction et à la manipulation d’embryons, ce point étant considéré comme acquis.

    C’est cet enveloppement du bourrage de crânes dans l’apparente liberté qui m’avait profondément marqué à l’époque.