Episcopat

Un évêque peut-il se faire représenter sur un vitrail de sa cathédrale ?

Commentaires (8)
  1. ema dit :

    C’est vrai que les églises modernes de la liturgie “rénovée moderniste” avec des vitraux non figuratifs depuis des années, ont fait perdre cette habitude, mais je crois que c’est très très dommage et ce vitrail est une très bonne initiative. Cela donne un modèle aux fidèles et cela rappelle à l’évêque s’il est encore vivant, que sa tâche est au service de Jésus Christ et de son peuple, et que quels que que soient les honneurs, son guide est le fils de Dieu fait homme mort sur la Croix.
    Il ne faut pas changer de bonnes et saines habitudes sous prétexte qu’il y a eu certains religieux “dévoyés” voire très “dévoyés” de la Californie à la Belgique, etc. Si les catholiques ont envie de dépenser de l’argent dans un vitrail avec leurs évêques c’est leur affaire. Cela me rappelle “l’ami fritz” d’Émile Erckmann et Alexandre Chatrian, un chapitre où le percepteur tempête en arrivant en “terre” catholique, où les paysans sont pauvres, ne travaillent pas et n’ont jamais de quoi payer leurs impôts, mais dépensent tout leur faible avoir en “bondieuseries”. Mais c’est cela aussi une foi simple, vivante, chaleureuse, humaine tout simplement et si porteuse d’espérance. Qui n’a pas été heureux en rentrant dans une église de découvrir ces images si humaines et pourtant qui montrent le chemin de la vérité. Enfin ceux qui ont su garder encore un peu une âme d’enfant indispensable pour lutter contre les laideurs du monde, ce qui ne veut pas dire absence de lucidité! Et pour les enfants ce genre d’images sont formidables.
    L’évangélisation se fait aussi par l’image du beau et de l’exemplarité du beau. Un bon dession vaut parfois mieux qu’un long discours, surtout en ce moment où l’on utilise les moyens les plus divers de communication pour propager tout ce qui est contraire à l’église, depuis le simple journal programmes télé lambda où vous avez la pub explicite et le téléphone pour appelé un “partenaire de votre sexe”.

    Il faut que nous soyons illuminés de la beauté d’images célestes!

  2. Julius dit :

    “Au plus haut point”, j’imagine plutôt…
    (C’est un détail, mais ça compte plus que vous ne croyez.)
    Merci pour toutes vos actions.

  3. Christophe dit :

    Rien de scandaleux là-dedans. Ema a raison et quelle preuve d’inculture crasse! Si cela pouvait rappeler à certains de nos évêques quel doit être le centre de leurs préoccupations…

  4. Ruth O.Patenaude dit :

    Même les bourreaux du vitrail semblent édifiées!! Que les bourreaux modernes le soient aussi serait une merveilleuse affaire. Certains fréquentent encore ces lieux et c’est parfois nous-mêmes… Alors Bravo.

  5. JCM dit :

    Il y a bien d’autres exemples récents.
    Au Mans, l’église bâtie par le Père Basile Moreau, fondateur de la Congrégation de Sainte-Croix, fût rachetée à l’armée en 1931 et une paroisse fondée en 1937. Un des premiers curés fût le Père Gagnon, canadien, qui fit construire des vitraux représentant les lieux de mission de la congrégation. Il y a l’Université Notre-Dame bien connue de vos lecteurs, et l’Oratoire Saint-Joseph de Montréal construit par Saint Frère André Bessette. Sur ce dernier on trouve un médaillon avec la propre famille du curé : son frère avec son épouse et ses enfants.
    Photos ici : http://picasaweb.google.com/NDSainteCroix/Vitraux

  6. jeffmoveone dit :

    Je n’y vois pas d’inconvenient tant que la conduite et les propos de l’Eveque reste dans la droite ligne de L’Evangile.Imaginons l’espace d’un cauchemard l’image de certains Eveques dont je vous laisse deviner le nom
    s’octroyant le droit de paraitre dans une posture qui ne reflete pas son
    comportement.

  7. jeffmoveone dit :

    “leur comportement”(pardon pour la faute d’inattention!)

  8. Daniel Hauser& dit :

    bonjour,
    une fresque en 6 ou 8 tableaux représente la vie de Notre Seigneur dans la chapelle de la Vierge de l’Eglise Saint Joseph des Nations à Paris. réalisée sans doute au début des années 1900, elle fait figurer sur au moins trois panneaux (de mémoire) le portrait du curé de l’époque de cette église. personne n’y trouve rien à redire…