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Liberté religieuse : l’évêque de Peoria appelle les fidèles à un « catholicisme héroïque » et dénonce les « Judas » qui se prétendent catholiques

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L’accord est fait
Commentaires (15)
  1. Dr Jacques Bailly dit :

    Les évêques de France et tous ceux de Belgique sont ainsi fait qu'”ils ont des oreilles et n’entendent pas” ces voix qui s’élèvent de leurs confrères américains.

    Bénis soient ces évêques qui clament haut et fort leur Foi et qui conduisent leurs troupeaux dans les voix du Seigneur.

    Puissent un jour de nouveaux évêques faire preuve d’une telle Foi convaincue et convaincante et faire oublier l’apostasie de leurs prédécesseurs!

  2. Dr Jacques Bailly dit :

    “Je suis venu apporter le glaive” a dit le Christ.

    Ce glaive que devrait porter, comme les évêques américains, tous leurs confrères qui se disent encore “catholiques”, ce qui n’est plus qu’un murmure dans nos pays.

    Ce glaive qui est la conviction dans la Foi.

    Ce glaive que n’a pas eu peur de porter sainte Jeanne d’Arc contre les ennemis de l’Eglise catholique, l’évêque Cauchon entre autres (tiens un évêque…)

    Ce glaive que la multitude de pharisiens, “catholiques” endimanchés, répugne à brandir contre les forces du mal, car la multitude, Judas en tête, préfère se laisser bercer la tête contre le mur dans les bras du Malin!

    Ce glaive destiné à trancher net le “Carpe diem” et toutes les horreurs des politiciens véreux qui s’imaginent au-dessus de la loi de Dieu!

  3. Denis Merlin dit :

    Un peu de polémique fait du bien, nous nous sentons plus libres, après.

  4. Luc Warnotte dit :

    Vous appelez maintenant à prier pour la liberté religieuse?? M. Hamiche, je suis vraiment choqué! La liberté religieuse n’est pas un principe catholique. Ce peut être une mesure de tolérance mais pas un principe. Ce que l’Eglise demande, ce n’est pas la liberté religieuse, ce sont les droits de la vérité. Cessons de faire la promotion des principes de la révolution en prétendant promouvoir un “catholicisme héroïque”. Cette confusion est grave. Réclamons les droits de l’Eglise, pas la liberté indifférentiste moderne.

    1. Ne peut-on donc plus revendiquer le droit pour des chrétiens à la liberté de pratiquer leur religion et d’en porter le témoignage sur la place publique ? Car il s’agit bien de cela dans le cas qui nous occupe. Je sais qu’il y a un débat théologique palpitant sur cette question de la « liberté religieuse » dans l’Église. Mais aux États-Unis – et ailleurs dans le monde… – le débat actuel n’est pas académique ou théologique : l’État s’en prend au droit à la liberté religieuse – notamment celle des catholiques – qui est constitutionnel. Le combat que mène l’Église catholique là-bas contre l’État se fait au nom du droit constitutionnel qui garantit la liberté en matière de religion et le droit pour les religions de s’organiser et de s’administrer sans que l’État s’en mêle. Je prierai donc pour que les catholiques américains – mais aussi chinois, vietnamiens, nigérians, égyptiens…, la liste est longue, soient libres de pratiquer leur religion et d’en témoigner publiquement, donc pour leur liberté religieuse prise en ce sens.

  5. boreux dit :

    j’apellerais ce sermon un sermon catholique!! Magnifique Lumineux !!
    Sermon de combat.

  6. Denis Merlin dit :

    Cher monsieur Hamiche,

    La liberté religieuse est un droit inscrit pas Dieu dans la nature humaine et confirmé par la Constitution américaine et enseigné par l’Eglise notamment dans la Déclaration Dignitatis humanæ.

    La France, hélas, ancrée dans la laïcisme ou le maurrassisme a beaucoup de mal à comprendre et à admettre ce droit naturel. Les intellectuels français se perdent par leurs oppositions. La vérité de ce droit est pourtant accessible à la raison.

  7. Luc Warnotte dit :

    L’expression “liberté religieuse” évoque évidemment le principe condamné dans le Syllabus. C’est tout autre chose que la liberté à laquelle vous faites allusion, M. Hamiche. Cette liberté de l’Eglise de prêcher l’Evangile et d’agir en ce sens, elle est évidemment un bien précieux à défendre mais elle n’a rien à voir avec ce qu’on entend par “liberté religieuse”. Ce sont les droits de la vérité, par les prétendus droits modernes de n’importe qui à agir selon toute conviction religieuse, même fausse. Les termes ne sont pas innocents. Cessons les équivoques doctrinales, svp.

  8. Luc Warnotte dit :

    M. Merlin, juste une chose: je ne suis pas un “intellectuel français” pour la simple raison que je ne suis pas Français.

  9. Denis Merlin dit :

    Cher Monsieur Warnotte,

    Le Syllabus ne condamne pas la liberté religieuse puisqu’il est fondé sur elle. C’est parce que le Pape est libre et que les catholiques sont libres que le Pape a condamné ceux qui, s’exprimant en conclusions de sophismes, voulaient restreindre la liberté de foi des catholiques.

    Lisez, relisez méditez le Syllabus et Dignitatis humanæ.

    Prenez de la hauteur cher Monsieur, ne restez pas le nez dans le guidon. La liberté religieuse est un principe rationnel, à ce titre, il n’est pas exclusivement catholique, il est humain. Il est démontré par la raison universelle de l’homme.

    Vous verrez alors que le Dignitatis humanæ (texte juridique) fonde le Syllabus (texte doctrinal). Le Syllabus revendique implicitement la liberté sur laquelle il est fondé.

    Les droits de la vérité est une notion spirituelle. Il est certain que si à l’intérieur de moi, je vois la vérité et que je choisis de mentir (par lâcheté par exemple), je suis coupable. Mais nul ne peut juger le for interne. Seul Dieu le juge. Donc les “droits de la vérité” (métaphore sans valeur logique directe) ne concernent que la spiritualité et la psychologie, pas le droit et a fortiori le droit laïc.

    En revanche le droit laïc peut proclamer, au nom de la liberté religieuse, qu’il respectera l’Eglise et ses droits parce que la doctrine catholique s’accorde avec la raison universelle de l’homme et les droits universels de l’homme qui restent sa doctrine d’action. C’est la liberté de l’Etat et c’est la liberté des citoyens. Mais l’Etat, qui est laïc par définition, n’a aucune mission d’enseignement de la doctrine catholique, et jamais il n’en n’aura. Il ne peut agir qu’au nom de la raison universelle de l’homme et ne peut enseigner que cette loi gravée dans le cœur de tout homme (ce qui constitue le titre juridique fondamental de l’Etat) : “ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent.” La foi, le contenu de la foi, c’est à l’Eglise de l’enseigner et on doit lui reconnaître l’exclusivité sur ce point.

    Dernier point : votre position intellectuelle est incohérente puisque vous niez une liberté sur laquelle vous vous appuyez pour vous exprimer. Vous n’êtes pas le seul, je vous le concède.

  10. M.Warnotte,
    Vous avez parfaitement raison.La liberté de conscience (intérieure)à la personne ne peut être niée. Mais [modéré] la prétendue liberté de croire à n’importe quoi n’est pas cHrétienne et encore moins catholique.Nous n’avons pas la liberté de ne pas croire à la vérité;en ce sens,nous (n’mporte qui) n’avons pas droit de promouvoir et laisser se répandre l’erreur.Cependant,pour garder une certaine paix sociale,l’Église catholique permet de “tolérer“d’autres opinions religieuses,en attendant que la Vérité elle-même (Jésus)vienne rétablir toutes chose en lui.
    Maintenant,comment ouvrir l’esprit de ceux que ce genre de distinction n’atteint pas ? Je ne le sais pas.Prions ! C.P.