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Une association de catholiques américains lance une pétition au ministre Frédéric Mitterrand contre « Golgota Picnic »

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Commentaires (6)
  1. JeanVincent dit :

    Please for golgota-picnic,

    It is necessary to write to the president of the Republic ;

    Monsieur le Président de la République
    Palais de l’Elysée
    55, rue du faubourg Saint-Honoré
    75008 Paris

    Minister of Culture is a socialist. He(it) will not take into account your mail.
    Furthermore it is an intellectual pervert.

    Tank you for your action.

    Deo Gratias !!!!

    +Pax in Maria

  2. DAGUET Dominique dit :

    Liberté, que de crimes…

    L’horreur que tous les chrétiens ne peuvent qu’éprouver du seul fait que le texte Golgotha Pic-Nic, ouvrage insolent et d’un mépris absolu de l’autre, qui est ici le Tout Autre en même temps que notre frère infiniment frère, soit proposé au public (en bénéficiant naturellement de la manne de subventions d’état et de la municipalité), cette horreur est indicible, et pourtant notre indignation se refuse à la violence physique, même si la tentation ne peut que nous en tarauder l’esprit.

    Il n’y a qu’un point qui puisse nous consoler : c’est la « bêtise faramineuse » des propos tenus. Infâmes certes, ignoblement blasphématoires sans aucun doute, ainsi que les gesticulations qui semblent l’accompagner sur scène, mais cette bêtise est abyssale et si l’on ne pleurait au plus intime de son cœur c’est un éclat de rire dévastateur qui ferait disparaître le théâtricule où se donne cette ordure.

    La forme en est déliquescente, la tenue du verbe est celle d’une limace, encore que peut-être j’insulte ici la pauvre bête rampant dans sa bave. On dirait une pensée toute de crasse vêtue, une sorte de vomissure inspirée directement par un pauvre démon inepte : quoique plus intelligent que je ne le dis, car il connaît et s’en sert l’état de délabrement spirituel de notre pays, si lâchement gouverné aujourd’hui que l’on a osé nommer grand maître de la culture l’adepte d’un vice affreux, selon ses propres aveux littéraires. Le seul bien que je lui souhaite, c’est d’être pris demain ou après demain d’une telle tristesse d’avoir soutenu ce délire antichristique qu’il en déciderait de monter à genoux les escaliers du Sacré-Cœur de Montmartre en disant à chacune des marches « Je suis, Seigneur, un pauvre et ingrat pécheur », ce que certes nous sommes tous, mais nos misérables péchés n’ont, par bonheur, pas le retentissement de ce scandale, dont notamment un nombre inappréciable parce qu’incalculable d’enfants, de jeunes, ont pu en recevoir des éclats de boue, de morve, de sang.

    Que Jean-Pierre Ribes, dont les propres pièces m’ont toujours paru refléter les faiblesses diverses de son pauvre et calamiteux talent, ait choisi de « donner à voir » ce qui ne méritait que le caniveau ne m’étonne point. Ce qui indigne un peu plus c’est qu’il ose, aux télécrans qui lui tendait le micro avec volupté, affirmer qu’il rend objectivement davantage présent le Christ : sur lequel on sent fort bien qu’il est à l’unisson de la stupéfiante ignorance de M. Garcia. Et sur ce point il faut insister, car cet auteur savait, et M. Ribes bien davantage, ce qui était désiré, rien d’autre que ridiculiser les chrétiens en réduisant « leur » Christ à une sorte de fantôme, d’ectoplasme absurde, faire cela en bafouant l’histoire, en égrenant des contre-vérités d’une stupidité morbide, en affirmant bien haut ce qu’ils ne pouvaient que savoir faux. Ah ! Quel dessein qui dégoûte et meurtri l’âme que d’envoyer sur la Saint Face de Celui que nous aimons des giclées d’ordures visuelles et textuelles comme sur une autre scène on a pu sur son image répandre des excréments. Je pense ici à ces mimiques grossières censées suggérer quelque chose d’une Passion qui fut si déterminante dans l’histoire humaine, dans l’histoire d’une liberté pour nous essentielle et dont ici nous sommes témoins d’un pitoyable abus. Insensé !

    Misère de la conscience, invalidité de la pensée, grotesquerie des émois d’un cœur non encore saisi par l’épouvante comme le Christ le fut cinq fois, de Gethsémani à la Croix. Depuis si longtemps, à partir de ce que nous révèle le Linceul de Turin, que je médite sur cette passion, sans pouvoir même concevoir qu’Il ait pu survivre aux deux premiers de ces effrois infinis – la sueur de sang et la flagellation –, ces douleurs insondables, ces souffrances dont la seule cause véritable est notre péché, depuis si longtemps en effet que j’en écris, sans parler de mes propres effrois, que je demeure dans la stupéfaction que de telles provocations, des monstres conceptuels, puissent encore être osées.

    Ce qui, en outre, est en soi un scandale prodigieux, c’est que M. Ribes a été soutenu dans cette entreprise par des fonds publics versés par le Ministère de la Culture et le service culturel de la Mairie de Paris, c’est-à-dire par l’argent notamment de millions de chrétiens, car les chrétiens payent l’impôt, et ce faisant on les rend complices d’une action dont la seule évocation répugne à l’esprit. L’État lui-même a mis la main à la pâte dans le déroulement, la mise au point de ce blasphème qui est indiscutablement un blasphème lancé contre un être que tout chrétien sait, de foi, vivant et vivant en éternité. Ah, que ce serait-il passé si une pièce approchant quelque peu, seulement de très peu, du caractère diffamatoire de cette sous-œuvre repêchée en des entrailles d’enfer, avait été commise contre le Président de notre République ? Contre bien sûr Mahomet ? Contre quelque Rabbin ? Contre M. Obama ? Contre Angela Merkel ? On s’attendait à la routine du silence, on récolte des prières ! Quelle horreur, n’est-ce pas Monsieur Ribes ?
    Mais en fait ici un milliard trois cents millions de catholiques sont diffamés en leur foi et en leur amour de ce Vivant éternel ! Auxquels il faut ajouter les cinq cents milliards d’autres chrétiens appartenant à diverses autres Églises ! Parmi eux, un grand nombre de pauvres gens, dont l’espérance, la foi et l’amour sont ridiculisées d’une façon qui ferait pleurer des moins insensibles que moi. (Je veux bien admettre que M. Garcia soit fou, mais le Ministre ? Mais M. Ribes ? Mais M. Delanoë ? Complices, oui, mais pas fous : ils cherchent à atteindre, à blesser, à recrucifier.)

    On entend dire, répéter à tous les carrefours, sur tous les écrans, aux Unes de tous les journaux qu’il faut respecter la liberté d’expression !

    Réfléchissons. Que l’on doive un absolu respect à la liberté d’opinion, oui, j’en suis certain quoique dans notre pays il est des opinions qui conduisent directement en prison.
    Que l’on doive respecter la liberté de la presse : assurément, c’est un garde-fou précieux, mais quelquefois le garde-fou se transforme en guillotine, et c’est pourquoi des propos insupportables contre des personnes relèvent du tribunal.

    Que l’on doive respecter la liberté de choix, bien entendu, et d’agir en conséquence, quoique aller souiller sexuellement des prostituées soit aujourd’hui, et j’en suis heureux, passibles d’amendes et parfois de prison.

    Que chacun soit prié d’affirmer la liberté de notre personne, c’est plus que tout nécessaire car c’est affirmer quelque chose qui appartient à la définition même de l’être humain, en cela transcendant à tout autre créature sur cette terre comme dans l’univers : mais l’on dit bien que la liberté de l’un s’arrête ou commence celle de l’autre ! Oui, tout empiètement sur la liberté de quelqu’un se trouve puni judicieusement par la loi.

    Seule la liberté d’expression ferait donc exception, si l’on en croit ce qui se dit dans le brouhaha démentiel qui agite en ces jours tout le petit monde des artistes – dont soit dit en passant je fais partie – et ne serait pas soumise aux règles qui limitent les autres libertés ? Pourtant, diffamer quelqu’un n’est qu’une façon de s’exprimer. Nier l’holocauste dans ses aspects les plus monstrueux, c’est encore articuler une opinion, c’est-à-dire s’exprimer : sans cette expression, l’opinion en question ne serait connue de personne, aurait dit en son tombeau le sieur de La Palice. Dans cette agitation assez poignante il est facile de distinguer une défense corporatiste d’un très mauvais genre.

    Quand une opinion a été exprimée, le droit de chacun, donc sa liberté, est de pouvoir l’approuver ou la désapprouver, de la combattre ou de l’ignorer. Et bien entendu cela se passe dans le champ ouvert par la liberté d’expression qui est celle de tous, et pas seulement celle des artistes et des gens de médias. Mais… on voit qu’une opinion exprimée peut envoyer son auteur en prison, ou bien le faire radier de l’université où il enseigne, renvoyer de l’administration où il travaille : il peut parfois ne s’agir que d’une amende… et même de l’exigence de faire amende honorable. Bref, tout ce tumulte médiatique aujourd’hui entretenu pour justifier Monsieur Jean-Pierre Ribes d’avoir monté ce ridicule en même temps qu’ignoble spectacle tombe lui-même dans un excès qui me bouleverse parce qu’il est la preuve infiniment visible que ce monde-là n’est pas libre puisque tous ces beaux parleurs nous serinent en boucle la même opinion, tirée directement des tiroirs de la « pensée unique »…
    Monsieur Jean-Pierre Ribes ne tolère pas que des catholiques expriment leur réprobation, leur indignation, leur étonnement, leur lassitude aussi et leur souffrance que leur cause ce dont il se sert pour s’exprimer lui-même : c’est grandiose en même temps qu’illogique. Les médias imprimés et radiophoniques et télévisuels ont focalisé sur deux ou trois maigres bavures commises par des individus non inscrits avec les catholiques qui, eux, manifestaient en priant, peut-être bien, pour le salut de l’âme immortelle de Monsieur Ribes : excès à la vérité si légers, d’une violence si faible qu’elle s’assimile presque à de la courtoisie quand on les compare à l’insistance, la persistance des condamnations verbales prononcées par les journalistes, que je ne savais pas à ce point investis dans cette vocation de juges : jusqu’à M. Frédéric Lenoir, catholique très en marge, qui y est allé de ses larmes en répondant à un enfant aux questions d’adultes que c’est très mal d’oser s’en prendre à la liberté d’expression… Il est vrai qu’il n’oublie pas en cette affaire ses propres intérêts puisque patron du Monde des religions… Il faut bien donner des gages.

    Si je ne m’étais retenu d’aller avec ces courageux manifestants, vu mon caractère des plus virulent, je ne m’en serais peut-être pas tenu à de telles broutilles : jet d’un œuf ou deux, déroulement d’un calicot… Pas un blessé, pas un meuble de cassé, seulement deux ou trois vérités lancées à la face de ceux qui se croyaient « intouchables »… Violences légères que ces jeunes gens, même les innocents, ont d’ailleurs payées de deux jours de garde à vue !
    Délires et fantasmes d’un pays qui n’a plus de colonne vertébrale et où le courage n’oublie pas d’être prudent. Les journalistes en ont profité pour traiter ces protestataires de « fondamentalistes », mot qui évoque l’effrayant terroriste dans l’inconscient de ceux qui ne réfléchissent pas parce qu’ils ne le peuvent plus, tant ils ont été formatés par la pensée unique qui règne dans une France ignorant quasi tout de ce qu’elle fut autrefois : l’un des lieux les plus sublimes de la réflexion. Pensée unique, pensée inique, pensée stérile… Fatalement.

    Je reviens à Monsieur Mitterrand : il doit partir, de lui-même ou remercié ! Il aurait d’ailleurs déjà dû l’être quand il osa rendre publiques ses exploits thaïlandais ; il avait le droit personnel de s’y livrer quoiqu’il ne l’aurait pas dû, mais je lui dénie celui d’en tirer profit sur notre dos. Et d’user de notre argent pour contribuer à salir avec des mots pestilentiels jetés à la Sainte Face du Christ !
    Notre Président n’est plus notre président s’il persévère à couvrir de son silence ce ministre d’une Culture elle-même couverte d’urine et de merde par ce qu’il laisse faire. Je n’ouvrirai pas ici le chapitre de la dictature culturelle que subissent les Français depuis la fin de la dernière guerre, mais je sais que cette dictature a abouti à une sorte de dégénérescence de la culture française : désormais l’on se pâme devant des œuvres qui ne méritent qu’un éternel oubli tandis que des œuvres majeures, considérées comme des nullités, sont rejetées dans les ténèbres du mépris. Oui, je demande – comme le lui demandent des millions de Français – de proclamer qu’il ne valide pas mais qu’il condamne l’outrage fait au Christ et par là-même à nous tous dont la foi affirme que: nous sommes son Corps. Et c’est pourquoi nous pouvons exprimer notre indignation et notre ras le bol car sommes tous « personnellement » couverts de ces saletés, empuantis par ces excréments, diffamés par ces propos qui défigurent le Crucifié d’amour, notre amour.

    Dominique Daguet

  3. Sarah Meurisier dit :

    Rodrigo garcia n’est pas un provocateur, c’est un metteur en scène qui a des choses à dire, qui appelle à la réflexion, qui fait bouger les hommes de l’intérieur.
    La violence au théâtre n’est pas une nouveauté. La religion, aujourd’hui peut être tournée en dérision comme toutes les formes de pouvoir, c’est un des devoirs de l’art sous toutes ses formes.
    Car enfin, Golgota picnic est une œuvre d’art, attaquée violemment, et avec elle la liberté des artistes. Les théâtres qui osent diffuser de telles oeuvres sont des théâtres vivants, car le théâtre est un art du spectacle vivant, et il doit continuer à vivre.

    Avec cette mobilisation sourde, vous attaquez l’artiste, vous attaquer l’art, et si vos revendications donnent suite à une nouvelle forme de censure vous assassinez le théâtre, sans aucune raison valable.

    1. @ Sarah Meurisier
      Comme on n’a pas tous les jours l’occasion de rigoler, je laisse votre commentaire pour l’édification des benêts de catholiques que nous sommes. Benêts mais pas au point d’oublier de soulever une petite contradiction dans votre propos : ainsi, en effet, « la religion peut être tournée en dérision », mais il est interdit de critiquer Rodrigo Garcia… Dans l’ordre de la raison, vous avez encore beaucoup de chemin à faire. Bon courage ! Mes prières vous accompagnent… D.H.

      PS @ Sarah Meurisier
      Dans mon amusement à vous répondre, j’ai oublié le principal. Si vous souhaitez voir la manière dont Rodrigo Garcia « fait bouger les hommes de l’intérieur » et une image assez révélatrice de ce que vous qualifiez d’« œuvre d’art, je tiens une photo de scène à votre disposition – et à celle de tous les lecteurs d’Americatho – à la condition d’être majeur et de s’engager à ne point montrer la photo de cette « œuvre d’art » à des mineurs. Vous pouvez me la demander ici. À vos risques et périls…

  4. Nathalie dit :

    Et qu’est-ce qu’il a à dire Rodrigo ? Peut-on connaître le résultat de vos réflexions excrémentielles ?
    Heu, non, tout compte fait, gardez pour vous ce qui bouge de l’intérieur, et qui doit se retrouver sans doute au fond d’une cuvette chaque jour.

    Décidément, je ne comprendrai jamais la fascination de certains pour la cochonnerie et l’ordure….