L’abbé Philippe Verrier est curé de la très spéciale paroisse de Chambord depuis 2000. Il a 80 ans et a le titre de Prélat d’honneur de Sa Sainteté. Ordonné prêtre en 1959, il est l’actuel président de RCF 41 (Radios chrétiennes francophones). L’homme est passionné d’histoire, de physique-chimie et de rencontres. Il déclare à La Nouvelle République :
« Pupille de la Nation, j’ai grandi ici. Je suis allé au lycée Ronsard de Vendôme. J’ai passé mon bac math-élem. Après un service militaire de 27 mois, je suis entré au séminaire à Blois et, à 26 ans, j’ai repris mes études pour une licence de physique chimie à l’Institut catholique d’Angers. »
En 1964, il entre à l’institution Notre-Dame des Aydes.
« J’y donnais des cours. Je n’ai jamais vraiment suivi les programmes, mais la grande majorité de mes élèves a obtenu son diplôme. J’en ai été l’aumônier jusqu’en 1998. »
Monseigneur Verrier s’occupait de la catéchèse, devant environ 150 enfants.
« Un jour, l’un d’entre eux m’a posé la question : dans dix ans, serez-vous encore prêtre ? Je ne le savais pas. Mais ce sont les mystères de la vie, nul ne le sait… » « Mais je ne pourrais pas dire que j’ai eu l’appel, que j’ai entendu une voix. Ca s’est fait naturellement. J’y pensais au collège et après le lycée je me suis engagé. »
De ces 29 années passées au contact des élèves, le père Verrier garde un souvenir bienveillant.
« J’ai beaucoup appris au contact de ces jeunes. Même si je savais être autoritaire quand il le fallait. Pendant 29 ans, je me suis occupé de leur réveil au dortoir ; je leur passais de la musique classique pour être sûr qu’ils en écouteraient au moins une fois. »
L’abbé Verrier fut ensuite appelé comme vicaire auprès de l’évêque de Blois. Aussi, il fut aumônier diocésain de l’enseignement public. En 1999, il est nommé vicaire général de l’évêque de Blois et assure des remplacements sur la paroisse de Suèvres.
prêtre édifiant qu’il est agréable connaitre & respecter !
Bravo à mon Professeur de Chimie.
La paroisse de Chambord ne peut pas être en de meilleures mains.
Les gens de Chambord ont évidemment bien de la chance d’avoir un tel pasteur ! Je me souviens de Philippe que j’ai eu enfant comme moniteur en colonie de vacances à Mauriac dans les années cinquante… C’était déjà un type intègre que j’aurais bien voulu imiter !
Respects