A l’initiative de prêtres diocésains, avec l’autorisation de Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, une procession de réparation pour le respect de la Foi catholique et la promotion du beau dans l’art initialement programmée le 20 août aura finalement lieu le samedi 27 septembre 2014 à Ajaccio.
- 15 h 00 : rassemblement à Sainte-Lucie
- 15 h 15 : départ vers la place du musée
- 16 h 00 : chapelet de réparation sur la place
- 17 h 00 : Messe de l’abbé Mercury (photo) à San Ruchellu
avec homélie de l’abbé Mondoloni
” Toute âme bien née y est cordialement invitée ”
La liberté de chacun s’arrête là où elle commence à heurter les autres.
Les organisateurs entendent établir les bases d’une réflexion approfondie sur la relation entre la culture et le tissu social, sur le rôle de l’art dans la vie de la cité. L’art contribuera au tissage des liens sociaux si, et seulement si, ceux qui décident de l’utilisation de l’espace public s’appliquent toujours à respecter la règle selon laquelle la liberté de chacun s’arrête là où elle commence à heurter les autres. Autrement, il devient un lieu de provocation et d’agression à l’égard du plus grand nombre.
En tant qu’acteurs du lien social, ces mêmes organisateurs dénoncent une approche excessive de la liberté individuelle dans l’art qui s’exerce au détriment du vivre-ensemble. En effet, tenir compte de l’autre, s’interdire de le heurter, ne limite pas la liberté, mais contribue à son épanouissement.
Ils ne mettent pas en doute les compétences professionnelles du conservateur du musée Fesch. Mais, ils s’interrogent sur la justesse de son jugement quand, dans l’espace public dont il est responsable, il entend imposer, à une population de tradition chrétienne et humaniste, une idéologie personnelle de l’art qui s’oppose avec brutalité à cette tradition. Au lieu de contribuer à développer la paix sociale, ce comportement distend les liens entre les citoyens et entraîne discorde et confusion.
Ils appellent donc les journalistes à dépasser la facilité des slogans dialectiques et les postures idéologiques. Ils les invitent, au contraire, à organiser dans la sérénité un véritable débat sur ces questions fondamentales de la vie en société.
Cette déclaration est excellente, très claire, elle vaut pour tout, elle est une leçon de savoir-vivre contre les goujats et la laideur morale.
Merci à Messieurs les Abbés de faire ces cérémonies de réparation !!!! Mon île qui était profondément chrétienne et catholique, s’en va en lambeaux en voulant imiter le continent…dommage ! La Corse ne pourra se relever QUE SI elle redevient profondément catholique, et pas seulement folklorique. Je serai en esprit de prière lors de ces cérémonies ne pouvant pas être présente sur l’Ile ce jour-là.
Je suis profondément reconnaissant à MM les abbés d’avoir pris l’initiative de procéder à une procession de réparation. Mis à part les considérations sociétales et philosophiques sur l’art et son influence sur les esprits, sur le “vivre ensemble” je pense qu’il est nécessaire de revenir à la véritable réalité : nous vivons dans un monde fascinant de l’échelle nanoscopique à l’échelle planétaire, montrant une diversité et un agencement incroyable de phénomènes géologiques, chimiques, biochimiques, electroniques, touchant les minéraux, les roches, la végétation, les animaux,. les planétes, les étoiles..agencement qui aboutit à un équilibre fascinant.
Ce monde a été créé par un Dieu en trois personnes qui demande à être publiquement et solenellement reconnu, admiré, loué et aimé, et quand la personne du Christ est non seulement méprisée, mais bafouée, nous ne pouvons que frémir devant l’immensité du blasphème et, le coeur déchiré, procéder à toutes sortes de réparations pour témoigner de notre amour et notre foi, et apaiser le courroux du Ciel.