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Lettre pastorale de Mgr Alain Castet

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Enquête du diocèse de Séez
Commentaires (8)
  1. Otto dit :

    “… sans nostalgie”. – Même la nostalgie vous ne voulez pas nous laisser?

    Et vous pensez vraiment qu’avec votre fausse joie, qui doit en plus s’exprimer dans des chants bêtes type années 70, avec du blabla, que nous entendons depuis 50 ans et qui nous parle sans cesse de nouveaux chemins, avec vos expérimentations liturgiques, qui ont rendu apatride des générations entières, vous allez changer quelque chose?

    Je vois bien, qu’après les destructions des dernières décennies nous ne pouvons pas garder la structure comme elle est. Mais les gens ont des voitures et peuvent s’organiser entre eux. Il ne faut pas prendre des dégâts des derniers modernismes comme justifications pour les prochains. Ce serait cynique!

  2. Otto dit :

    Ce synode a été une catastrophe !!! Il faut limiter les dégâts, pas s’y inspirer !!! C’est ça la responsabilité d’un évêque de nos jours ! Au mieux maintenir la foie dans son diocèse pendant que ce pontificat dure.

  3. Sylvie Houbouyan dit :

    Ce que j’aime le plus dans cette lettre, c’est le “constat” et l’invitation à repenser les structures apostoliques.
    Sans nostalgie, on peut regarder comment “aplanir le chemin du Seigneur”.
    J’espère que l’Eglise y travaillera cette année

  4. Delahousse dit :

    Merci Monseigneur,
    Je m’efforce de vous écrire vite…pour me mettre à votre disposition…pour la gloire de Dieu et salut des hommes.
    un paroissien du 9-3 qui arrive bientôt dans le 8-5

  5. De quoi s’agit-il? Je ne suis pas suffiasmment initiée pour comprendre un débat qui appartient à quelques spécialistes….

  6. Otto dit :

    Mgr. Castet n’est pas la bonne cible pour mes commentaires très durs. Je suis désolé.
    Je me fais de grands soucis. J’espère qu’on me comprends.

  7. Cassianus dit :

    Le “monde d’aujourd’hui”… Avec cette seule expression, on sait déjà qu’il n’y aura pas de changement, mais une fidélité obstinée à l’esprit brouillon du Concile. Pour organiser l’évangélisation, il faudrait d’abord se demander ce qu’est l’évangile. La doctrine chrétienne qu’enseignaient les catéchismes avant le Concile n’est plus celle que l’on trouve de nos jours dans les “parcours catéchétiques”. Les thèmes d’un sermon d’aujourd’hui ne sont plus ceux qui étaient traditionnels autrefois. Il suffit d’ouvrir au hasard Bossuet ou le Saint Curé d’Ars pour se rendre compte que ce n’est pas la forme seulement qui a changé, mais bien le fond. On voudrait bien pardonner à la forme d’être devenue lâche, débraillée et du plus triste mauvais goût si l’on pouvait y retrouver quand même l’élévation spirituelle des grands prédicateurs classiques. Mais qu’y trouve-t-on, à part de vagues “invitations” à se laisser aimer par un Dieu tendre et mollasson qui compte sur nous pour “construire un monde plus juste” ? Des sornettes dites avec mièvrerie ou préciosité, voilà l’évangile qu’entendent les catholiques depuis cinq décennies dans des églises mal tenues et enlaidies volontairement. Ce n’est pas d’un nouvel aggiornamento que nous avons besoin maintenant, mais au contraire d’un courageux retour au passé, sans aucune nostalgie de ce présent, qui n’est que l’agonie pénible d’une aberration.

  8. hermeneias dit :

    Je crois que vous voyez juste Otto

    Cet évêque reprend l’antienne qui résonne comme une méthode Coué et un déni du réel transformant un désastre en situation nouvelle , comme un fait accompli , à laquelle il faudrait s’adapter avec “audace” et sans “nostalgie”.
    Si c’est un fait accompli , une évolution ( selon une conception évolutionniste, influencée par Darwin et Marx , du monde et de l’histoire ) inéluctable , il faut s’adapter , “c’est comme ça” , on n’y peut rien , et on accompagne le mouvement .
    En même temps , puisqu’on ne s’interroge pas sur le sens et les causes de la situation , la question des responsabilités ne se pose pas . Il n’est pas question de corriger ou rectifier quoique ce soit .
    Tout ce qui arrive est par définition bon , meilleur…. C’est une marche , encore une fois , inéluctable ( un destin pré-écrit )