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Euthanasie : carence d’analyse de Mgr d’Ornellas

Commentaires (6)
  1. Nostradmus dit :

    “…comment la Conférence des Évêques, par la voix de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, peut se déclarer « soulagée que le rapport n’entre pas dans l’euthanasie? …”

    C’est effectivement vouloir faire preuve d’une cécité volontaire, pousser la soumission au politiquement correct jusqu’à l’absurde, par peur de la confrontation.

    Même sans recourir à des arguments religieux ou philosophique, on ne peut s’empêcher de constater qu’une sédation profonde jusqu’à ce que mort s’ensuive est une euthanasie, même sans priver le bénéficiaire du boire et du manger.

  2. Fleur de saint Joseph dit :

    Nous sommes actuellement vivant, et je ne vous apprends rien pour vous dire, finalement l’on se dirige vers la mort. Tout croyant est conscient d’une vie spirituelle après notre trépas.

    Je suis contre l’euthanasie mais il y a un danger aussi grand sur l’acharnement thérapeutique sous toutes ses formes. Il y a des spécialistes dans tous les niveaux de nos sociétés autant religieux que les autres. Il faut apprendre ensemble à faire une saine distinction dans un franc dialogue. Je préfère suivre la voie du Magistère qui compte aussi sur de bons spécialistes… Parfois, c’est difficile de rendre une décision juste mais il faut arriver aussi à une conclusion.

    Implorons l’Esprit Saint que l’on puisse faire une différence entre l’euthanasie et l’acharnement thérapeutique…

    1. sygiranus dit :

      Ce problème a reçu depuis longtemps la réponse de l’Église (Pie XII, notamment) au sujet de l’acharnement thérapeutique. L’actuel est la mise à mort de personnes vivantes que l'”on” estime en fin de vie alors que nul n’est sûr que celle-ci veuille s’arrêter d’elle-même incessamment.
      De plus, est-on certain que la sédation infligée supprime effectivement la conscience et la douleur ? Le cynisme des idéologues est sans limites !

      1. Fleur de saint Joseph dit :

        Merci et j’avais bien compris le sujet en se référant justement à Pie XII sans le mentionner. Il ne s’agit pas d’ouvrir une porte pour en arriver effectivement à l’euthanasie sous une forme ou l’autre. Quand à dire que la sédation infligée supprime effectivement la conscience et la douleur, moi aussi, j’ai plus qu’un doute, il faut aussi mentionner que beaucoup de prisonniers aux USA ont souffert sous l’injection létale dénoncer par Amnistie Internationale. Actuellement, je mets ma confiance dans le Magistère de l’Église jusqu’à preuve du contraire!

  3. Pierre dit :

    “Nul n’est tenu à des moyens extraordinaires pour maintenir la vie”.
    C’est simple à dire, mais en fait quand on se trouve en situation de relativité et de responsabilité, ça l’est moins.
    La mort des saints peut être un exemple. Le carmel de Lisieux était bien froid… et quelle pénitence pour notre grande sainte… Il y a aussi à inclure en tout ce qui advient: la résignation.
    La crucifixion du Dieu Tout-Puissant en est un exemple. Le massacre des saint Innocents, dont découle leur fête en est un autre.
    “Ne craignez pas ceux qui tuent les corps, mais ceux qui tuent les âmes!”
    Là, c’est l’INTENTION qu’il est aussi important de considérer dans tout ce qui vient d’être dit.
    “Etre utile à tous et ne nuire à personne.” disait saint Pierre Fourier. Utile, dans un esprit chrétien, faut-il le préciser ?
    Maintenant, à une époque où le mal a pris la place du bien et vice versa, on est obligé de tout réexpliquer, de redéfinir les mots qu’on emploie… Une vraie tour de Babel. On nage dans la langue de bois, de buis … et j’en passe.

  4. claudine dit :

    vous êtes soignants ? je crains que non . Car en fin de vie , à quelques jours ou heures ou même parfois plus de la mort vous n’avez ni faim, ni soif.
    si vous êtes au bord du gouffre et de la Vie vous n’avez besoin que d’être le plus confortable possible, muqueuses humidifiées, pas de tubulures , une main aimée sur la vôtre. Pour certains entendre une voix familière, une prière que vous ne pouvez plus formuler.
    ne surfez pas sur la souffrance et la mort elles ne vous appartiennent pas .
    Mgr d’Ornellas ne répète pas des formules toutes faîtes et si loin de la réalité.