Divers Jeanne smits

“Oui, l’avortement tue. Mais c’est un moindre mal”

Commentaires (9)
  1. Anonymous dit :

    Voilà notre ancien droit:

    Infans conceptus pro nato habetur quoties de commodis ejus agitur.

    L’enfant simplement conçu est tenu pour né, chaque fois qu’il y va de ses intérêts.

    Non debet calamitas matris ei nocere qui in ventre est.

    Le malheur qui va frapper la mère ne doit pas nuire à celui qui est dans son sein.

  2. Anonymous dit :

    Je trouve ce témoignage très intéressant, parce que juste. Il s'agit d'admettre une réalité. Tout n'est pas noir ou blanc! Je trouve qu'elle met bien en perspective le dilemme que représente l'avortement, mais aussi le droit des femmes à disposer de leur corps.

  3. Anonymous dit :

    Certes, elle met en perspective, mais pour finalement trancher : pour faire respecter ses droits, il ne faut pas hésiter à tuer.
    Et 200 000 morts par an dans son propre pays ne lui semblent pas un prix trop lourd.
    Et si un jour la route de son propre enfant croisait celle de quelqu'un “qui a besoin de tuer pour faire respecter ses droits” ?

    Barbara.

  4. philippe dit :

    Je viens de lire Wikipedia et je suis sidéré. 42 millions d'avortements dans le monde en 2003!!
    Si on essaye de faire un petit calcul de l'horreur en partant de la loi Veil on arrive au chiffre effarant de 1 512 millions d'enfants avortés!!!
    Chère Madame Jeanne Smits, je trouvais que vous en faisiez trop sur l'avortement…veuillez accepter mes plates excuses!!
    Ce qui m'atterre le plus, c'est que tout ce génocide se traduit au nom de la liberté, c'est terrible!
    Pourquoi nous parle t-on encore de la Shoah devant tellement d'horreur et de crimes contre l'innocence pure.
    Merci de m'avoir ouvert les yeux!!
    Amitiés à votre mari que j'ai connu avec Raphael à Salérans.

    Philippe Lerda

  5. Anonymous dit :

    on en reparle lorsque il y aura bientôt trop de monde sur terre qu'on ne pourra plus nourrir tout le monde.

    Et que le niveau de vie va chutter (ou alors qui est déjà bas dans certains pays pauvre qui ne peuvent pas avoir de politique de natalité).

    La question de l'avortement est une question de pays riches!

  6. Anonymous dit :

    Cela se passe de commentaires, mais mérite d'être commenté avec une question rhétorique partisante dans la phrase d'après, puis commenté par les internautes ? :p

  7. Peter henri dit :

    C'est très intéressant car elle reconnait que la position pro vie est la seule réalité.
    Mais sa conclusion fait de l'enfant à naître un ennemi potentiel de la réussite sociale, ce n'est palus la guerre de s sexes, c'est la guerre intergénérationnelle, celle des parents contre les enfants à naitre, qui les empêchent leurs parents de faire leur vie à leur idée?
    Dans ce cas si on suit sa propre logique il pourra y avoir un jour, -en sommes nous si loin ou est ce déjà en route en Hollande- une guerre des générations et on pourra tuer la vieille génération, au nom de sa liberté, vieille génération qui coûte cher pour faire place à la jeune.
    La liberté pour quoi faire ?

  8. Anonymous dit :

    Le droit de la femme à disposer de son corps est un mensonge flagrant! Elle ne dispose pas d un tumeur de son corps mais d un fétus, un embryon un bébé d'une personne humain! Cela veut dire que pour enrayer la pauvreté il faudrait tuer tous ceux qui sont pauvre? L'avortement est un crime sexuelle comme le viol, l'inceste ou la pédophilie! Il faut tout faire pour réduire tous ces crimes!

  9. Anonymous dit :

    Je crois que les choses sont .. plus complexes que ce que dit ce court article.

    Dire que l'avortement existe là où il y a moins de misogynie est un peu rapide.

    Notre géniale organisation économique mondiale divise les femmes en deux fonctions actuellement : fonction reproductrice, mere, aux ventres du sud, produisant des travailleurs moins chers, putain pour les femmes du nord.

    A terme, il ne restera pas grand chose de la “non misogynie” du nord peuplé d'enfants nés de telles “reproductrices”.

    Quant à dire surtout qu'une société produisant autant d'avortements par an que la notre, n'est pas misogyne … je n'y crois pas.

    Les avortements dus au fait que les femmes ne sont pas aimées, pas aidées sont le produit de la misogynie.

    Je pense que les femmes doivent pouvoir choisir de vivre, de continuer, une grossesse ou pas, mais parmi celles qui avortent, je ne pense pas que la majorité le fassent parce que c'est la grossesse elle meme, le rapport avec l'enfant lui meme qu'elles ne supportent pas.

    Je crois que les femmes choisissent d'avorter trop souvent parce qu'elles ne se sentent pas, ne sont pas, assez soutenues, pas autorisées à dire qu'elles veulent le garder, parce que leur choix c'est garder l'enfant ou garder la possibilité de gagner de quoi le faire vivre selon les criteres tres exigeants de notre société et en sécurité …
    Non je ne crois pas au cynisme des femmes non plus du tout, je crois aux difficulté des mères.

    elisseievna