En Une

Mgr Castet et les absolutions collectives

Commentaires (11)
  1. Denis Merlin dit :

    L’évêque est le chef du diocèse. Personne ne vient forcer quiconque à être catholique. Si vous n’êtes pas content des décisions de l’évêque, vous pouvez toujours aller voir ailleurs. Vous ne pouvez imposer vos opinions religieuses aux autres.

    Liberté religieuse !

    (Notons au passage le caractère absurde des reproches de François. Il brandit la miséricorde pour condamner les formules et ceux qui les invoquent. Mais la miséricorde est aussi, en un sens, une formule. On ne s’exprime que par formules et François s’exprime par formule comme tout le monde. Toute expression peut être qualifiée de formule. D’autre part, le passage de l’évangile auquel François fait allusion condamne le discours de… François:

    « Mt 23,2. en disant: Les scribes et les pharisiens sont assis sur la chaire de Moïse.
    Mt 23,3. Observez donc et faites tout ce qu’ils vous disent; mais n’agissez pas selon leurs œuvres, car ils disent, et ne font pas. »

    Il faut donc écouter les formules des pharisiens, dont certains d’ailleurs étaient des saints. Il faut les écouter et les mettre en pratique. Car ils sont assis sur la chaire de Moïse et jouissent ainsi d’une certaine infaillibilité. C’est Jésus qui l’a enseigné. Vivent les pharisiens ! Je sais que certains étaient devenus odieux, enflés d’un orgueil insupportable et victimes de scrupules, à force de recevoir les naïfs compliments du peuple. Mais au début de leur mouvement – vers le IIème siècle avant Jésus-Christ – mouvement de retour à la pureté du judaïsme, et pour certains encore du temps de Jésus, ils étaient des saints. Je les aime bien les pharisiens. D’ailleurs trois pharisiens sont des saints canonisés: Joseph d’Arimathie, Gamaliel et Nicodème. Au premier siècle, il y avait donc encore des saints parmi les pharisiens. Voir pour mes sources sur les trois saints pharisiens: https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicod%C3%A8me )

  2. allegrovivace dit :

    Ces gens-là devraient avoir eu l’humilité avant leur ordination sacerdotale : se soumettre à leur hiérarchie , ou se démettre.
    Ce sont de sinistres individus qui scandalisent le “peuple de Dieu”, qui le prennent en otage pour faire avancer leur idées avant la vie d’intimité paisible avec DIEU tel que nous la propose l’autorité épiscopale fidèle à l’enseignement immémorial de l’Eglise fondée et assistée par Jésus-Christ.
    Naturellement, chacun peut avoir des états d’âme, mais ils doivent rencontrer l’oreille des seuls compétences spirituelles et religieuses appropriées.

    Allegro

  3. angel dit :

    Pour ma part le sacrement d réconciliation individuel est plus logique qu’un sacrement donné à la volée facilité pour le prêtre mais pas bon pour certaines âmes pécheresses qui n’ont pas eu à se mettre en Humilité face au Seigneur représenté par le prêtre !
    Ceci est
    mon avis bnne jnée

  4. Paul Dechamps dit :

    J’approuve du fond du moi-même cette mise au point, ayant souvent bénéficié des fruits du sacrement de réconciliation amplifié par le contact avec le Christ à travers un prêtre messager de la miséricorde de Dieu. Un regret, le désert sacerdotal dans lequel se trouve la France rend de plus en plus rare les contacts avec ces représentants du Sauveur…

  5. Roger le Masne dit :

    Dès qu’on a commencé à lire le texte du prêtre vendéen, ci-dessus, le style même incite à ne pas aller plus loin. Ce que j’ai fait. Donc je ne saurai pas ce qu’il a dit. Peu importe.
    Je m’en tiens seulement au titre de la rubrique : Mgr Castet et les absolutions collectives.

    En 1985 j’avais demandé à l’abbé Jean Carmignac (mort en 1986), vicaire à St François de Sales et que je rencontrais chaque mois, son avis sur les cérémonies pénitentielles collectives. Il m’avait répondu qu’il n’y était pas du tout favorable mais que, par obéissance, dans sa paroisse il y participait, “à condition, ai-je dit à mon curé que je garderai le pénitent aussi longtemps que nécessaire ». Il ajoutait : « je veillerai à ne pas abuser ». Mais il précisait bien, et en accord avec tous les prêtres, qu’il n’était absolument pas question d’absolution collective. L’absolution reste pénitent par pénitent.
    Il ajoutait également que quand toutes les prêtres avaient terminé, en demi-cercle dans l’abside, il y avait encore une longue queue de pénitents qui voulaient se confesser à lui-même “ce qui me faisait mal voir des autres prêtres ». D’une bonté et d’une douceur sans égale, sans compter une très grande culture théologique et biblique, Il était marginalisé dans le clergé parisien.
    Je crois déceler dans le texte qui nous est proposé ci-dessus un manque de clarté en ne distinguant pas entre cérémonie pénitentielle collective et absolution collective.
    Roger le Masne, Président de l’Association des Amis de l’Abbé Jean Carmignac.

  6. Tessier dit :

    L’hommage du vice à la vertu : le prêtre qui se plaint rappelle malgré lui que les deux frères qu’il incrimine respectent la doctrine, contrairement à lui. Du coup, il nous sort la bonne vieille critique évangélique du pharisaïsme, la lettre et l’esprit, la paille et la poutre, tout ça, et prend pour le monde à témoin – mais il a déjà jugé sa cause.

    Juste pour ceux qui auraient manqué d’intention de prière ?

  7. gege dit :

    Prions pour Mgr. Castet afin qu’il tienne face aux loups!

  8. soleily dit :

    Oui, je crois que le prêtre en question confond « cérémonie pénitentielle » et « sacrement de la Réconciliation ». La cérémonie pénitentielle peut être un moment fort pour se préparer au sacrement, mais ne le remplace pas.

    J’aime beaucoup la réponse de l’abbé Jean Bondu.
    Deux phrases auxquelles j’adhère particulièrement : « Avec nos différences, la communion en Église est une exigence et une conséquence de notre foi. »
    Et « Consolider les ponts entres les hommes et désigner ce qui donne espérance, voilà où nous sommes attendus »

  9. Rascol dit :

    L’évêque donne des directives…Mais sont-elles écoutées ?

  10. Nardoc dit :

    Cérémonies pénitentielles : oui ! Absolutions collectives : non ! … ce n’est ni licite, ni valide, hors de situations de guerre ou d’accidents, selon ce que le magistère nous enseigne…
    Je voudrais bien savoir à quels articles de Vatican II certaines personnes se réfèrent…
    Le rite pénitentiel du début de chaque messe se suffit à lui-même : même niveau…
    Quant aux lettres anonymes, je les trouve misérables…
    Prions pour Mgr Castet et tous nos prêtres.

  11. karr dit :

    Comment peut-on encore parler de ces inventions des années 70 de nos jours?