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Une traduction plus précise du Missel Romain

Commentaires (11)
  1. Maurice dit :

    « Et ne nous laisse pas entrer en tentation »
    Tutoyer Dieu ?
    Dieu est-il un copain que l’on tutoie et à qui on donne un tape dans le dos ?
    Pour le respect il faut repasser !

    1. Rascol dit :

      “Et ne nos inducas in tentationem” : et ne nous induis pas en tentation. Le latin ignore le voussoiement qu’il réserve au pluriel.

      1. Maurice dit :

        C’est vrai, mais doit-on pour ça tutoyer Dieu ?
        Le tutoiement n’est-il pas une familiarité ?
        De ce que je me souviens, ce n’est pas ce que l’on m’a appris au catéchiste lorsque l’on m’a appris des prières en français au début. (il y a bien longtemps, il est vrai)

  2. Saint-Plaix dit :

    Poudre aux yeux…
    Nous découvririons brusquement que les latinistes formés en une période où la pratique liturgique et vaticane de cette langue était encore courante doivent voir des “erreurs” rectifiées???…
    Nul doute qu’il ne s’agisse en fait que d’une révision approuvée – ou imposée – par le lobby œcuménique judéo-protestant qui semble faire la pluie et le beau temps aujourd’hui dans l’Eglise à Rome…

  3. Xavier dit :

    Ces petites rectifications des textes liturgiques ne changeront rien.
    Si Rome veut vraiment relancer la pratique religieuse en Occident, elle devrait d’abord réexaminer la question de l’autel, de son modèle, de son orientation et de ses accessoires sacrés.
    Les problèmes liés à la réforme liturgique n’ont pas commencé avec le nouveau missel de 1969, mais bien avec l’instauration du mode de célébration ”face au peuple”, dès le 1er dimanche de l’Avent de 1965.
    De l’orientation vers Dieu on était passé à l’orientation ”vers l’assemblée”. Cela avait débouché sur les questions de la nouvelle place du prêtre, du nouveau rôle des laïcs (hommes et femmes) dans les célébrations liturgiques et le réaménagement des églises (1966-1970). La perte du sens du sacré, la baisse de la pratique religieuse, la protestantisation, etc. suivirent très rapidement.
    Pour redresser la situation, je pense qu’il est absolument nécessaire que les prêtres recommencent à célébrer aux autels tridentins en tournant le dos aux fidèles lorsqu’ils prient, parce que cela est un signe visible qu’ils sont tournés vers Dieu. C’est une attitude spirituelle indispensable, respectueuse du sacré, et cela peut avoir sur les gens un impact bien plus puissant que le texte du missel.

    1. Bertrand dit :

      S’il n’y avait que cela ! Car ce n’est pas seulement la forme, mais le fond de la célébration qui a été falsifié. Que dire d’un Kyrie transformé par exemple en “Berger de toute humanité”, des prières dites “universelles” qui diffusent des messagers matérialistes voire politiques (qui n’ont de toute manière rien à faire dans le cadre de la messe), de la présence des femmes dans l’ambon à qui l’on confie de surcroît la distribution des hosties, de la cassure du service qui se produit au moment de l’Agnus Dei quand l’officiant quitte l’ambon pour aller serrer la pince à ses ouailles (on se croirait à la foire), etc., etc. Toutes les traductions n’y feront rien tant qu’on n’aura pas réinstitué un minimum de respect dans la manière – et le fond – de la célébration.

  4. jpm dit :

    2001 …2015 sans commentaires ! les forces de freinage l’ont emporté ! L’Eglise Conciliaire se relance aujourd’hui par d’autres exploits bien pires !

  5. Hervé Soulié dit :

    Je crois que les nouvelles traductions en cours d’adoption représentent clairement un progrès, même si cela, en effet, ne suffira pas à restaurer l’office sacré qu’est la Messe.
    On peut seulement regretter qu’il ait fallu presque 50 ans pour que des erreurs de traduction parfois vraiment grossières soient corrigées !

    1. yr dit :

      Il semble que la bible (TOB) soit la traduction commune aux religions chrétiennes afin d’avoir un consensus pour un oeucuménisme actif, ainsi on aura la possibilité de croire tous aux mêmes vérités, qu’elles soient catholiques ou pas.

  6. karr dit :

    Cela ne me concerne pas car je ne reconnais aucune valeur à ça,d’ailleurs combien prendra de temps son application ,si application il y a.
    Depuis cinquante ans les modernistes sont habitués a inventer une liturgie toujours changeante ce n’est pas ce missel conciliaire qui y changera quelque-chose!

  7. Tonio dit :

    Qu’en est-il du “de même nature” ? on a quand même fait un Concile œcuménique pour supprimer cette formule et choisir “consubstantiel”, on s’est entretués pour ce consubstantiel, et aujourd’hui on est revenus à la nature…
    J’ai la même nature, humaine, que ma femme, mais on est pas consubstantiels, c’est pas vraiment pareil…