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Le refus de la souffrance, une erreur ?

Commentaires (2)
  1. Saint-Plaix dit :

    Simplement effarant!
    Cet article mériterait un énorme développement qu’hélas un commentaire, bref par nature, ne permet pas!
    Je suis prêt à en faire une réfutation, mais je doute que l’auteur la fasse publier….
    Il oublie que la souffrance est d’abord un indicateur, un avertisseur (transmis neurologiquement) une manifestation qui fait partie de la structure physique de ce que Dieu, dans Son immense sagesse à donné dans Sa création, à tout être, (on découvre aujourd’hui qu’elle se manifeste même chez les végétaux!) et en particulier à l’Homme, pour lui permettre d’appréhender physiquement le danger (extérieur comme intérieur) et d’apprendre à s’en protéger ou à y remédier.
    En ce sens l’état de douleur doit être, par nature, transitoire et limité dans le temps.
    Oublier ce fait évident, pour faire l’apologie de la douleur, revient aussi à nier les progrès dans la connaissance et le rôle de la médecine qui utilise cet avertissement pour en soigner la cause!
    Soulager la douleur n’est pas une question de réponse au “ressenti dans l’immédiateté”; c’est la conséquence, quand on y parvient, de la lutte contre une pathologie qui n’est détectée dans l’immense majorité des cas que grâce à l’apparition de cette douleur…
    L’évocation de la torture ici est particulièrement mal venue: absolument rien n’indique que telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui (car elle l’est, c’est avéré) elle soit moins “barbare” et moins douloureuse qu’au Moyen Age: simplement elle n’est plus publique et spectaculaire, n’ayant plus valeur d’exemplarité.
    Elle fait appel à des techniques sophistiquées mais très efficaces, non sanglantes (étouffement, électricité, excitations neurologiques, etc.) conçues pour laisser un minimum de traces physiques pouvant la dénoncer…
    On pourrait continuer longtemps…
    Chaque phrase de cet article porte en elle même sa propre contradiction au point d’atteindre parfois l’absurde!
    La vraie question dont il faut débattre ici est celle de la transgression par la science de la Loi Naturelle établie par Dieu. Ce que l’auteur élude soigneusement.
    Clairement il néglige les enseignements de nos derniers papes et en particulier les réponses éclairantes de SS Pie XII sur l’usage de la sédation et le regard qu’on doit y associer dans les cas considérés comme désespérés, et ce, malgré les risques encourus..
    Ce qui n’est pas le moins troublant…

    1. Pauvre pécheur que je suis dit :

      SS Pie XII sur l’usage de la sédation et le regard qu’on doit y associer dans les cas considérés comme désespérés…

      C’est vrai mais dans l’énoncer d’une première loi qui peut paraître juste, elle devient comme celle pour l’avortement entre autre et c’est le débordement. C’est tout feu et toute flamme !

      Comme le Christ, demandons au Père de nous éloigner du calice des douleurs tout en ayant la force et le courage comme Celui qui s’est rendu jusqu’à la croix pour nous !