Divers Jeanne smits

L’avortement direct pour sauver la vie de la mère ? Questions et réponses (I)

Commentaires (3)
  1. Patricia dit :

    “Il ne vaut pas mieux que la mère vive pour le restant de ses jours en ayant fait tuer son enfant.”
    Cette phrase porte en elle toute l'”estime” que l'église catholique porte à la Femme : juste bonne à faire des enfants, et tant pis si elle doit en mourir, sa vie n'est pas si importante. C'est tellement claire : “Nous préférons que la femme meure, plutôt que de faire ce qu'il faut pour lui sauver la vie”. Edifiant! Je vais faire circuler cette interview qui décille les yeux. Beaucoup de personnes que je connais, des femmes pour la plupart, seront heureuses d'apprendre à quel point leur vie est méprisée par une église dont elles suivent les commandements.

  2. Jeanne Smits dit :

    Je crois qu'il y a une erreur de perspective par rapport à une phrase un peu elliptique. On sait que les femmes ayant avorté volontairement souffrent beaucoup, et peut-être même plus que celle ayant fait une fausse couche, d'avoir choisi la mort pour leur enfant.

    J'ajouterai ce que disait clairement Pie XII : il n'est pas question de choisir entre les deux vies, celle de la mère et celle de l'enfant qu'elle porte, aucune ne valant “plus” que l'autre, mais de faire son possible pour que les deux soient sauvées.

    J'ai croisé beaucoup de mamans au fil de mon existence et je ne crois jamais en avoir vu une seule qui me semblât capable d'accepter qu'on mette à mort son enfant déjà né pour qu'elle vive. Je crois que cela aussi est à verser au débat !

  3. Pour ma part j'ai croisé deux mères ayant pratiqué l'avortement sur le dernier de leurs six ou sept enfants, le médecin ayant avisé que leur santé physique ou psychologique de la mère pâtirait du grand nombre d'enfants. Et les deux m'ont dit que c'est justement à partir de leur avortement qu'elles ont été malades et que cette maladie a bel et bien été psychique.