Perepiscopus

Edmond Michelet vu par Vincent Auriol

Commentaires (3)
  1. Perret dit :

    Certes, mais les élites de la 3e république ont mené le pays au déshonneur de la défaite de juin 40. Le système du “consulat” reposait sur les loges et un cursus honorum qui permettait de gérer le pouvoir entre amis. Amis qui se retrouvent à tous les postes de Vichy, en tous cas, les sympathisants de la gauche pacifiste, puisque c’est cette tendance et non les catholiques et les maurassiens, qui tient Vichy (les catholiques et les maurassiens sont beaucoup plus souvent dans la résistance : voir Simon Epstein, Le Paradoxe français…).
    Michelet était le président de la jeunesse catholique de la Corrèze avant guerre, après être passé par l’Action française. Résistant de la première heure, il est déporté à Dachau où son comportement impressionne.
    Ce sont ces diplômes-là qui lui valent d’être ministre. Pas étonnant que Vincent Auriol n’apprécie pas ! La platitude de son journal révèle un Queuille au petit pied obsédé par le respect des us et coutumes de la fausse élite qui confisque le pouvoir depuis la Révolution française.

  2. Denis Merlin dit :

    La défaite de 1940 n’est pas due à la IIIe République, mais à la trahison britannique qui nous laissa seuls, pratiquement seuls, face à l’Allemagne.

    Quant à Auriol, il refusa de voter les pleins pouvoirs au Mal Pétain pour rédiger une nouvelle constitution. Il était donc attaché aux institutions de la IIIe République et il avait raison. Il ne faut pas le confondre avec ceux qui voulaient une nouvelle constitution.

    Cela dit, je ne juge en rien la sainteté de Michelet.

  3. Tulle dit :

    Il réhabilita la peine de mort pour des officiers qui avaient osé s’en prendre au seul patron, le grand Charles De Gaulle