Perepiscopus

L’abbé Bourion nommé supérieur du séminaire des Carmes

Commentaires (6)
  1. Sami dit :

    Les Vosges sont à l’honneur.

  2. Marie dit :

    Belle Chemise à carreaux…. bien dans le vent.

  3. santiago64 dit :

    Si l’habit fait le moine, selon l’adage allemand plus lucide que l’inverse français, voilà un abbé bien mondain. De la race des Fonlupt, ce qui ne rassure pas. Enfin, les clergyman stylés de Mgr Di Falco, tirés à quatre épingles d’or, ne garantissent pas plus l’orthodoxie. À qui se fier ? et de qui se méfier ?

    1. yr dit :

      “A qui se fier” ?
      C’est vrai que l’habit ne veut rien dire si l’homme qui le porte n’est pas exemplaire. MAIS il y a un règlement et des directives liturgiques, pourquoi s’en dispenser ? C’est le laxisme sur les petites choses qui font que l’on perd le sens du sacré !
      Un prêtre est consacré pour le service de Dieu, il doit accepter les lois de l’Eglise sinon qu’il reste laïc.
      D’ailleurs si l’exemple ne vient pas d’en haut…

    2. karr dit :

      Effectivement la chemise clergyman ne représente plus grand chose,surtout le clergy gris ou bleu ciel,de nombreux évêques le portent et ne sont pas plus fidèles à la doctrine catholique pour autant.
      Il y a trente ans de cela un prêtre portant le clergy était vite catalogué par ses confrères,à présent même la soutane ne cache plus la misère spirituelle et la nullité pastorale de nos prêtres et évêques,il faut avouer que le mauvais exemple vient de très haut!
      Je me demande après tout si ces prêtres en civil ne valent pas mieux que les autres,ils ont au moins la franchise d’annoncer la couleur.
      Si toute la misère de notre pauvre Eglise se limitait au costume ce ne serait pas trop grave,mais il nous faudra passer par une période de purification avant que l’Eglise du Christ lui redevienne fidèle.

  4. de Germay dit :

    Saint Augustin a dit: Il n’y a as d’amour sans sacrifices. Pourquoi les Serviteurs de Jésus-Christ refusent-ils de faire des sacrifices ? Mais les prêtres pourraient au moins suivre les règles de l’Eglise.

    La témérité de certains prêtres et leur mépris de la religion s’affiche à ce point que, faisant peu de cas de leur dignité et de l’honneur clérical, ils portent des vêtements laïcs, ayant ainsi un pied dans les choses divines et l’autre dans les réalités charnelles. (Concile de Trente, session XIV, c. 8)

    On ressent aujourd’hui particulièrement la nécessité que le prêtre, homme de Dieu, dispensateur de ses mystères, soit reconnaissable par la communauté, également par l’habit qu’il porte. Le prêtre doit être reconnu avant tout par son comportement mais aussi par sa façon de se vêtir pour rendre immédiatement perceptible à tout fidèle et même à tout homme son identité et son appartenance à Dieu et à l’Église. (Jean-Paul II, Directoire pour le ministère et la vie des prêtres. du 31- 1 – 1994, p. 69)

    L’habit religieux est une espèce de sacrement. C’est le signe visible des dispositions intérieures et des sentiments invisibles de l’âme. (Bourdaloue, Sermon sur l’habit religieux, Œuvres, t. 3, p. 481)

    Il n’est pas fiable le prêtre qui se cache dans l’anonymat d’un vêtement civil. (Jean-Paul II, Rome le mardi de Pâques 1997)

    Soyez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre. (Actes, 1, 8) Témoigne-t-il de son appartenance au Christ le clerc qui ne se distingue pas du laïc par son vêtement ?