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A propos des formes du rite romain

Commentaires (4)
  1. viateur dit :

    les termes “ordinaire” et “extraordinaire” ne visent pas le régime juridique, ne sont pas l’équivalent de “de droit commun” et “exceptionnel” qui déterminerait la façon dont a recours à l’une ou l’autre forme. Ce ne sont que des termes désignatifs, de même que l’on dit rit tridentin, grégorien, missel de 1962, etc.
    C’est une des conclusions d’un colloque qui s’était tenu il y a quelques années à Rome, référence à retrouver.

  2. Hervé Soulié dit :

    Il est bon de rappeler que l’institution dans les paroisses de la messe en forme extraordinaire n’a nul besoin du feu vert de l’évêque.
    Avec Summorum Pontificum, il suffit qu’un groupe de fidèles le demande à son curé.

  3. Je suis en désaccord avec cette interprétation. En liturgie, les termes “ordinaires” et “extraordinaires” ont des significations bien précises. Ainsi, on parle de “ministres extraordinaires de la sainte communion” (et je suis pratiquement certain que l’abbé Mercury n’irait pas, pour cette raison, dire qu’ils sont “sublimes” ou quelque chose de ce genre-ci). Cela désigne le fait qu’il s’agit d’une concession, d’un indult, certes très large, mais qui n’en reste pas moins tel.
    Ordinaire signifie “dans l’ordre des choses”, “normal”, tandis qu’extraordinaire désigne une exception, presque une anomalie.

  4. Basa dit :

    Il n’y a pas, dans le monde réel – dans la réalité – de “forme ordinaire” de la messe, mais une multitude de “formes” issues de la “liturgie” Bugnini, elle-même directement inspirée pratiques liturgiques du gallicanisme français du 18e s. La forme ordinaire de messe, dans le rite romain, c’est celle de l’usus antiquior.