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Le Père Thierry Magnin élu Secrétaire général de la Conférence des évêques de France

Commentaires (14)
  1. Jobig dit :

    Oh, la belle cravatte §

  2. BG dit :

    Messieurs les évêques,

    Vous ne vous fouteriez pas de notre gueule par hasard ? Vous votez en faveur d’une traduction du missel en langue corse et vous n’êtes pas foutus de nous donner une traduction en français de la dernière édition du missel romain, une traduction fidèle au texte latin évidemment. Pour ma part, je vous remercie puisque je me tourne de plus en plus vers le missel de 1962.

    L’abbé BG

  3. Le Précurseur dit :

    “L’Abbé” Thierry Magnin… Pas le père, il n’est ni moine ni missionnaire que je saches? Je ne sais d’où vient cette manie de vouloir absolument appeler les prêtres comme ça maintenant et j’ai beau vous le répéter à chaque fois, vous êtes sourds ma parole !

  4. Octave dit :

    Est-ce un prêtre ou un laïc ?
    A mon humble avis, s’il est prêtre, il veut paraître comme un laïc.

  5. A bocca di a verità dit :

    “Les évêques se sont prononcés favorablement pour entreprendre les démarches nécessaires auprès de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements (Vatican) en vue de la traduction du missel romain en langue corse.”

    1. Nos grands-parents, arrière-grands-parents, et leurs parents avant eux, dont le corse était la langue maternelle (eux-mêmes parlaient d’ailleurs de “dialecte”) et qui parlaient peu voire pas le français, assistaient à la Messe célébrée en latin sans que cela pose le moindre problème. Le latin liturgique étant prononcé “à l’italienne”, il y avait une proximité certaine avec le corse et par conséquent une familiarité évidente.
    Aujourd’hui, alors que le français est la langue maternelle de presque tous les Corses (nationalistes compris), qui vivent comme l’américain moyen, et que le corse, pardon, la langue corse (ne dites surtout pas “dialecte”) est, d’une part, de moins en moins parlée (malgré les millions investis dans son enseignement depuis plus de trente ans), et d’autre part, de moins en moins bien parlée (il suffit d’écouter les journalistes et les élèves !), il nous faudrait absolument un missel en corse ??? Après l’école, ce serait à l’Eglise de faire le bouleau des familles, des grands-parents en particulier, en théorie formidables transmetteurs (s’ils parlent encore corse, évidemment) ???

    Sans compter que publier un unique missel alors que le corse a de multiples variantes selon les régions de l’île est une pure escroquerie (volonté idéologique d’uniformisation).

    Et je ne parle pas des problèmes de traduction et de vocabulaire (combien de mots devront être inventés ?).

    Comme le disait le regretté Abbé Mondoloni (à écouter ici : https://www.francebleu.fr/emissions/a-l-intimu/rcfm/a-l-intimu-abbe-mondoloni-nouvelle-diffusion), “le nationalisme est une idéologie ; il faut en sortir”.

    2. Voilà plus de 40 ans (https://www.youtube.com/watch?v=6boHMXlBOjw) que des prêtres célèbrent la Messe en corse sans autorisation de Rome, contrairement à ce que d’aucuns voudraient faire croire (comme ici : https://rcf.fr/actualite/des-messes-bientot-celebrees-en-corse-sur-l-ile-de-beaute) !
    Rome, d’ailleurs, a jusque-là fait semblant de ne pas comprendre. Voici ce que la Congrégation pour le Culte Divin répondait aux fidèles se disant surpris que des Messes entièrement en corse puissent être très régulièrement célébrées dans des paroisses de l’île : “En ce qui concerne l’utilisation de la langue corse dans la liturgie, il conviendrait de savoir s’il s’agit des textes de la Messe proprement dits, y compris les lectures, ou bien seulement des cantiques, des monitions ou même de l’homélie.”
    On nous fera finalement le même coup que pour la communion dans la main : cela se fait déjà et Rome régularisera en rendant la pratique licite !

    3. Rappelons enfin que si le Pères conciliaires ont souhaité rendre possible l’usage de la langue du pays, c’est essentiellement pour les lectures et la prière universelle. Après le glissement du latin au “tout français”, voici le glissement au “tout régional”.
    C’est bien connu : si l’on n’a pas obtenu les résultats escomptés, c’est que l’on n’a pas été assez loin (inutile de se demander si l’on ne s’est pas plutôt trompé de chemin).

    Que l’on nous dise plutôt si le Diocèse a (enfin !) récupéré son argent après l’affaire dite Videau (traduisez : bouc émissaire ou idiot utile) et si cet argent suffira à combler les quelques 200 000 € de déficit du Collège Lycée Saint-Paul.

    1. Pauvre Corse ! dit :

      Effectivement, prétendre faire (sur)vivre la langue alors que la culture et la mentalité qui en sont indissociables sont en voie de disparition (sans que l’on s’en émeuve) est d’une malhonnêteté sans nom. Et le fait que l’Eglise s’engouffre dans cette voie pourtant sans issue permet de se rendre compte de quelle hauteur de vue est capable le clergé corse.

      Qu’on nous dise plutôt – également – à l’Evêché d’Ajaccio, si la crise des abus sexuels dans l’Eglise n’est pas plutôt liée au problème de l’homosexualité au sein du clergé. Car emboîter le pas au Pape et prétendre que l’ennemi, c’est le cléricalisme (voir ici : https://www.corse.catholique.fr/actualite/actualite-diocesaine/parole-de-leveque/editos/297657-abus-sexuels-prions-jeunons/), cela me semble un peu court … et un peu facile.
      Prétendre que “certaines formes de « vénération » [des fidèles à l’égard du prêtre] peuvent l’inciter à tomber dans l’autoritarisme ou l’abus de pouvoir”, c’est chercher à se donner bonne conscience à peu de frais (courant chez les clercs) en rendant les fidèles également responsables (“Cela suppose évidemment pour chacun d’entre nous [clercs et laïcs, sic] le choix d’une grande pureté de cœur et de regard [resic].”).

      Quand cessera-t-on d’ordonner des personnes homosexuelles ?
      Quand cessera-t-on d’ordonner des pervers narcissiques ? Il n’y a pourtant pas plus grands amateurs de cléricalisme que les narcissiques ?
      Qu’on nous le dise !
      En Corse, depuis 2012, on n’en a pas pris le chemin … malheureusement.

      1. Ne mélangeons pas la question de l’homosexualité et des abus sexuels, si les personnes hétérosexuelles ordonnées violent les fillettes du catéchisme ce n’est pas mieux.
        Le latin a été plus ou moins abandonné pour des raisons de pastorales et de compréhension, il devrait donc être remplacé par la langue comprise par les fidèles, en l’occurrence le français, et non pas une langue régionale en voie de se transformer en langue morte.

        1. Tintin dit :

          Cher professeur,

          Milou et moi avons toujours beaucoup apprécié votre sens de l’humour, mais tout de même !

          Personne n’a dit que violer des fillettes était mieux. Mais simplement que la majorité des cas concernait des garçons, qui plus est pubères, ce qui n’est pas du tout la même chose !!!

          Lisez plutôt :
          * https://reinformation.tv/?s=abus+sexuels ;
          * http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Abus-sexuels-dans-l-Eglise-une-etude-demontre-la-correlation-etroite-entre-la-crise-et-la-proportion-de-pretres-homosexuels ;
          * https://www.medias-presse.info/nouvelle-etude-sur-la-correlation-entre-laugmentation-des-pretres-invertis-et-les-scandales-de-moeurs/100462/ ;
          * https://srp-presse.fr/index.php/2018/11/09/revue-de-presse-du-9-novembre-2018/

          Quant au latin abandonné “pour des raisons de compréhension et de pastorale”, c’est un argument que l’on entendait déjà … dans les années 70 ! Je vous renvoie aux articles de Pro Liturgia sur Liturgie et intelligibilité afin que vous mettiez à jour vos connaissances dans ce domaine.

          Avec mes respectueuses salutations.

        2. Tintin / Pauvre Corse dit :

          Je m’étonne que ma réponse n’ait pas été publiée. Censure ???

          1. Je ne vois pas d’autre commentaire ce soir…

        3. Tintin dit :

          Personne n’a dit que violer des fillettes était mieux !!!
          Simplement, les victimes d’abus étant très majoritairement des garçons pubères,

          voir ici : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Abus-sexuels-dans-l-Eglise-une-etude-demontre-la-correlation-etroite-entre-la-crise-et-la-proportion-de-pretres-homosexuels

          ou encore ici : https://reinformation.tv/etude-abus-sexuels-eglise-correlation-proportion-pretres-homosexuels-smits-89922-2/

          il est plus qu’urgent de s’intéresser à la question de l’homosexualité dans le clergé, à moins que l’on préfère déplorer des effets dont on chérit les causes.

          Pour ceux qui n’auraient pas encore compris :
          http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/un-pape-gay-friendly.html

          Pour le reste :
          La notion de pastorale est une notion on ne peut plus floue, un « fourre-tout » – selon l’expression du Cardinal Ratzinger – qui sert à justifier tout et son contraire.
          Quant à la question de la compréhension, ce n’est absolument pas le problème (les missels bilingues ont toujours existé). Je vous renvoie aux articles du Pr Denis Crouan sur liturgie et intelligibilité.

    2. Tito dit :

      Des évêques Français incapables, depuis le temps, de produire un missel français conforme à l’édition typique latine (faut dire qu’ils ont pas mal traîné les pieds !!!) favorables à un missel en langue corse, ça, au moins, c’est pas mal !!!

  6. alban dit :

    Nous n’allons pas être gâté, en apparence défendant la science et la foi, il est l’exemple de type de ces “scientifiques” qui passent leur temps à donner des gages à leurs collègues athées pour bien montrer que sa foi n’est pas prioritaire, et soumise à la vision du monde. Théoricien d’un Dieu bouche trou qu’il semblerait vouloir mettre sous le tapis si possible, nous allons avoir un bon matérialiste à ce poste. Seigneur donne nous des intellectuels vraiment intellectuels, qui vivent de Toi et pour Toi, des âmes humbles et mystiques, qui fondent d’Amour devant ton Eucharistie. Eloigne de nous les superbes et les orgueilleux.