Perepiscopus

Tentative d’approfondissement ou d’élargissement de la réflexion sur la crise de l’Eglise

Commentaires (4)
  1. karr dit :

    La crise de l’Eglise catholique romaine est peut-être due également à un jargon très compliqué,tel que l’exposé que nous venons de lire.
    Nous avons besoin de saints Curé d’Ars proches des fidèles capables de parler clairement et simplement afin de rejoindre chacun,le catholicisme n’est malheureusement plus une religion populaire en France, comme elle le demeure en Italie et en Pologne par exemple.
    Il est certain que les réformes engagées par le dernier concile ont perturbé de nombreux fidèles et clercs au point de rompre la transmission des valeurs religieuses traditionnellement reçues en famille ,en paroisse et au sein d’établissements scolaires catholiques.
    Les mouvements d’Action Catholique ont eu un effet néfaste par leur politisation des années d’après guerre jusqu’à dernièrement,nombre de prêtres à cette période ont abandonné le ministère.
    Il me semble que Monseigneur Lefèbvre fut l’homme providentiel ,le porte-parole de celles et ceux qui ne se retrouvaient plus dans une Eglise en état de révolution permanente, dans les innovations liturgiques.
    Paul VI a puisé sa réforme liturgique dans l’anglicanisme,le renouveau charismatique issu d’une secte protestante des Etats-Unis nous offre des kermesses bruyantes en lieu et place de véritables messes.
    Il semble que le meilleur se trouve toujours chez les autres,le trésor liturgique grégorien est passé aux oubliettes !
    Notre-Seigneur Jésus-Christ a donné pour mission à ses disciples de porter la Bonne-Nouvelle à toutes les nations en les baptisant au nom du Père,du Fils et du Saint-Esprit,toutefois Il a bien précisé de ne pas s’attarder en chemin,”qui vous rejette me rejette, ainsi que le Père qui m’a envoyé.”
    Depuis le dernier concile les papes ainsi que les clercs perdent leur temps au nom du dialogue interreligieux ,les évêques ne se trouvent plus dans leur propre diocèse car ils sont tous membre d’une commission au sein des conférences épiscopales ou de commissions romaines,ne soyons pas surpris du très résiduel nombre d’ordinations de prêtres diocésains en France qui stagne depuis plusieurs années autour de 70 à 80,une ordination pour huit décès de prêtres,fermetures de séminaires,cette année à Bordeaux et Lille.
    Alors oui,le concile Vatican II n’avait aucune raison d’être convoqué puisque sur le plan dogmatique, en apparence,rien de nouveau ne devait être défini.D’autre part avec le recul il nous est possible d’affirmer aujourd’hui que les fruits de cet arbre sont mauvais!

  2. Henri Courivaud dit :

    à karr

    Bon. C’est juste et c’est bien ce que vous dites, mais….

    Maintenant que vous avez dénoncé ce passé, comment voyez-vous l’avenir, surtout à un moment où s’ouvre une nouvelle étape de dégradation de l’institution divine, mais présente sur terre comme le sont par définition les institutions ? Toujours dénoncer ? Comme le font tous ces évêques “convoqués” par Riposte catholique en ce moment, qui pleurnichent, commentent de façon critique cette dégradation de la vie en société (cf. la prochaine légalisation de la PMA pourtoussite) mais qui ne lèveront même pas leur crosse (même démontable, comme celle de l’évêque de Nice) pour aller protester entourés de fidèles, sinon des hommes de bonne volonté (les hommes, au sens classique du mot : je ne veux pas être dénoncé par les néo-féministes) et commencer de la sorte par “mener le bon combat” dont parle saint Paul, modèle de tous les évêques, pour commencer.

    Il devient fatiguant de lire ce genre de prose, à la fin, la vôtre, comme celle de ces évêques qui se donnent eux, bonne conscience pour ne pas assumer leurs responsabilités.
    Aujourd’hui, vous savez, c’est la fête de saint Jacques, et il est bon de relire sa lettre très inspirée qui dénonce, sans doute comme vous, mais ce qu’il dénonce, c’est la “foi qui n’agit pas”.

    P. S. à l’attention de “Riposte catholique” : comme l’a mentionné justement un lecteur dont le commentaire a été publié, il serait bon que ce “lecteur de Pérepiscopus” ait le courage, sinon la politesse, de signer ce qui constitue un véritable éditorial journalistique. Ce n’est pas la peine d’imiter “Le Monde” en cette matière, lequel s’est longtemps délecté à présenter des éditoriaux non signés : exemple éclatant d’un manque de franchise.

    Allez, on se réveille ! et on laisse ses regrets à la porte des “oeuvres mortes”. Vatican II, c’était il y a 50 ans ; on peut largement changer de marqueur si l’on veut que “le Ciel revienne sur la terre” (à condition d’y croire).

    1. Justine dit :

      “Il devient fatiguant de lire ce genre de prose”, “Vat2 c’était il y a 50 ans” … malheureusement la canonisation scandaleuse de Paul6 par le Pape Bergoglio, c’est maintenant … et le cirque continue. Les catholiques au Vatican, les conciliaires s’en fichent.

  3. Henri Courivaud dit :

    À Justine
    Que voulez-vous dire …au juste ?
    Et qu’est-ce que vous proposez ?