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Accord Chine-Vatican : un an après, un premier bilan

Commentaire (1)
  1. BAINVILLE dit :

    Un accord avec le communisme chinois ne peut que gravement attenter aux droits de l’Eglise Catholique en Chine. Ceux qui ont détruit des dizaines de millions de vies et brisé l’existence de centaines de millions d’hommes, au nom d’une idéologie athée et matérialiste ennemie déterminée du Royaume de Dieu, ne peuvent que continuer leur travail de destruction, il sera seulement plus discret et sournois, par l’avilissement des autorités ecclésiales
    .
    PASCAL est sans doute démodé mais son génie défie les dérives de notre époque:

    ” Comme la paix dans les Etats n’a pour objet que de conserver les biens des peuples en assurance, de même la paix dans l’Eglise n’a pour objet que de conserver en assurance la vérité, qui est son bien, et le trésor où est son cœur ; et comme ce serait aller contre le bien de la paix que de laisser entrer les étrangers dans un Etat pour le piller, sans s’y opposer, de crainte d’en troubler le repos, parce que la paix n’étant juste et utile que pour la sûreté du bien, elle devient injuste et pernicieuse quand elle le laisse perdre, et la guerre qui le peut défendre devient juste et nécessaire; de même dans l’Eglise ,quand la vérité est offensée par les ennemis de la foi, quand on veut l’arracher du cœur des fidèles pour y faire régner l’erreur, de demeurer en paix alors, serait-ce servir l’Eglise ou la trahir ? Serait-ce la défendre ou la ruiner ? Et n’est-il pas visible que comme c’est un crime de troubler la paix où la vérité règne, c’est aussi un crime de demeurer en paix, quand on détruit la vérité ? Il y a donc un temps où la paix est juste, et un autre où elle est injuste. Il est écrit qu’il y a temps de paix et temps de guerre ; et c’est l’intérêt de la vérité qui les discerne. Mais il n’y a pas temps de vérité et temps d’erreur ; et il est écrit, au contraire, que la vérité de Dieu demeure éternellement.
    Et c’est pourquoi Jésus –Christ, qui dit qu’il est venu apporter la paix, dit aussi qu’il est venu apporter la guerre. Mais il ne dit pas qu’il est venu apporter et la vérité et le mensonge.
    La vérité est donc la première règle et la dernière fin des choses. »