Église universelle

Ce ne sont pas les évêques qu’il faut changer, mais le scénario doctrinal!

Article précédent
Epidémie - Vivre et mourir
Article suivant
Prions saint Roch!
Commentaire (1)
  1. Arome dit :

    D’accord, ce ne sont pas les hommes qu’il faut changer c’est la matrice. C’est du bon sens.

    Le problème qu’identifie l’auteur, c’est “l’irénisme utopiste”, et ses manifestations : la bienveillance au monde extérieur, l’oeucuménisme et le dialogue interreligieux. Ce n’est pas complètement faux, mais c’est incomplet. Et non, le remède premier ne sera pas de reconnaître les torts (réels ou supposés) de Vatican II. A ce stade de fixation, on peut s’interroger fraternellement sur une névrose – où comment l’arbre cache la forêt.

    Autre interprétation possible : déjà au XVIIe siècle en France on a identifié la scission entre un catholicisme charnel, priant, adorant, pieux, et un catholicisme intellectuel, conceptuel, aride, janséniste et gallican. Ce dernier système n’a cessé de croître – curés jureurs, puis curés libéraux, puis curés modernistes, (puis Vatican II), puis curés fonctionnaires, puis curés irénistes et utopistes – en attendant demain.

    Critiquer le Concile, c’est facile et ça permet de s’exonérer de ses responsabilités… en loupant l’objectif encore une fois, tout en déclenchant une polémique bien fielleuse, comme on les aime parcequ’elles permettent à chacun de s’ériger en inquisiteur et censeur. Et cela dirige les énergies vers le passé, et non vers le présent – et la Présence. Et après Vatican II, il faudra reparler des imperfections de Vatican I (il y en a, demandez aux vieux catholiques), et puis après on attaquera le Concordat (demandez à la Petite Eglise : elle existe encore !)… Non pas qu’il ne faille pas défendre la vérité, mais on ne le fait pas de la même façon si le but est de faire grandir l’un et l’autre dans l’amour et dans la sainteté.

    La ligne de fracture N’est PAS Vatican II, elle est bien plus ancienne que ça (même la scission du XVIIe peut être remontée plus loin), elle est sur l’amour du Christ. Le remède et donc l’objectif principal n’est pas la réfutation de Vatican II (elle sera donnée par surcroît) mais l’adoration eucharistique, la communion fervente, la prière, la pénitence, le jeûne, et l’adoration permanente de Dieu en nous pour devenir saints et que nos prêtres soient saints.

    En union de prières,