Summorum Pontificum

Le grand déclassement

Commentaires (3)
  1. fg dit :

    5% de la population serait pratiquante ?!
    Vous êtes bien optimiste: nous sommes plus près de 1.5%

  2. Jean-Paul dit :

    Il est dit : “la célébration des mariages catholiques devient juridiquement impossible”.

    Cela est inexact. L’Eglise n’est pas née d’hier. Dans le cas d’un épidémie comme celle que nous connaissons aujourd’hui ce qui est prévu au canon 1116 § 1 n°2 s’applique. La validité et la licéité du mariage sacramentel devant seulement deux témoins et sans être passé auparavant à la mairie est sans discussion. Pas besoin de cérémonie à l’église, de curé, de prêtre ou de diacre délégués dans les circonstances que nous connaissons. C’est le droit de l’Eglise. Merci de ne pas l’oublier.

    Dans la pratique il faudra juste apporter plus tard une preuve par témoins au curé de sa paroisse que le mariage a bien eut lieu:afin qu’il l’enregistre, Aucun risque pénal au niveau du droit civil français.

  3. Na und ?
    Qu’est-ce que cela change, même si la hiérarchie catholique décidait de rejoindre le protestantisme ou les Témoins de Jéhovah ?

    Il reste que les droits fondamentaux, parmi ceux-ci la liberté de culte sont bafoués sous prétexte de crise sanitaire.
    En France, c’est “normal”, si l’on peut dire, puisque notre pays n’est qu’un Etat légal où le “‘règlement est souverain” même au prix des libertés publiques et du droit des personnes et non un “Etat de droit”.
    Et depuis un “petit moment” (plus d’un demi-siècle”, on aime l’Etat légal en France pour atteindre gravement aux libertés : la guerre d’Algérie, l’article 16, le recours systématique aux ordonnances pour supprimer tout débat des assemblées souveraines, et dernièrement, l’état d’urgence.
    Lamentable !
    Alors, vos “1%” ne changent rien à ce constat.

    Mais bon, à la CEF, on n’a pas pris soin d’engager un conseiller parce que tout simplement lorsque l’on “fait de la pastorale”, on méprise le droit car le droit, vous comprenez, c’est rigide, appliqué par des gens sans âme, etc.