En Une

La réception du concile Vatican II

Commentaires (9)
  1. COURIVAUD dit :

    Toujours le même lecteur qui bavasse…
    Il est préférable de lire ce que dit Roberto de Mattei sur le sujet et de se concentrer sur le silence persistant des évêques face à cette vague d’anticatholicisme que nous connaissons.

  2. Gauduin dit :

    Réduire un concile à un décret…
    Que faites-vous des constitutions de ce concile?
    -pourtant en bonne dogmatique leur autorité est sans commune mesure avec un décret…

    C’est fatigant cette opposition systématique et généralisante à partir d’un ou deux textes, ou parties d’entre eux.

    La crise dans l’Église a commencé bien avant 1930 : relisez donc les encycliques de fin XIX ème et début XXème; pour ses connotations les plus « modernes ». Sinon, remontez donc aux XIIIème-XIV ème, et alignez la succession de « crises » depuis..

  3. BAINVILLE dit :

    Il ne sert à rien de commenter, les commentaires une semaine après leur émission ne sont pas publiés.

    (à propos de l’ article sur le pape François et les diverses religions.)

    Dommage pour l’échange d’idées.

  4. Pierre Mary de Montamat dit :

    Je suis intéressé par tous les éléments que l’auteur pourrait nous indiquer concernant les années trente.
    En effet, il me semble qu’il s’agit tout simplement d’une resucée ou d’un déploiement du modernisme.

    Par ailleurs, in fine, qu’est-ce que l’auteur appelle faire preuve d’autorité ?

    L’auteur ne pense-t-il pas que contre tous ces ‘ismes’ savants qu’il emploie, il s’agirait de revenir à l’usage normal de l’intelligence et de la raison, le réalisme ? Autrement dit, les vertus intellectuelles sont indispensables à l’homme et au chrétien. Et non pas toutes ces herméneutiques qui sont des régressions nominalistes…

  5. pr Tournesol dit :

    Concernant la liturgie, où est l’esprit du concile, quand les mêmes évêques déclarent, dans un texte voté à la quasi unanimité ( y compris par mgr Lefèbvre) que la latin est la langue de l’Eglise et le grégorien le chant propre de l’Eglise romaine, que personne ne peut de son propre chef changer la liturgie, que l’on ne fera que les changements indispensables, que les dévotions paraliturgiques ont leur valeur ( même s’il faut éventuellement les réformer), puis revenus dans leur diocèse soit tolèrent soit encouragent l’anarchie liturgique, l’abandon du latin et du grégorien, le saccage des églises, la communion dans la main, les cantiques débiles, les prières improvisées ou composées par l’équipe liturgique locale, l’abandon du chapelet, des processions, de l’adoration du St Sacrement, et que seuls les “tradis” se font taper sur les doigts ?

  6. et oui, pauvre “Bainville” :à RC, ils sont comme certains intellectuels “de gauche” qui se répandent
    sur les écrans-télés des chaînes “à sous”, ils refusent le débat. Et puis :

    RC ne veut donc pas de forum de discussion
    RC ne veut pas se donner la peine de faire des reportages percutants
    RC ne veut pas faire de peine au pape et aux évêques, surtout si l’un et les autres parlent à tort et à travers.

    Et quant on voit l’indigence de la presse catholique en France, on se dit
    qu’ “il n’y a plus qu’à tirer l’échelle” sauf miracle de toute dernière minute.

  7. TD dit :

    Il y de nombreuses erreurs doctrinales dans les textes du concile (Dignitatis Humanae, Nostra aetate).
    L’esprit du concile qui est révolutionnaire est bien la conséquence de ces mauvais textes.
    Les résultats de Vatican II sont visibles : hérésie et apostasie.
    Dès 1966 Mgr Lefebvre avait vu que Vatican II allait mener au désastre (lettre de Mgr Lefebvre au cardinal Ottaviani décembre 66)
    Jean-Paul II quand il convoqua toutes les fausses religions à Assise pour prier de faux dieux avait bien dit qu’il appliquait Vatican II.
    Des évêques comme Mgr Vigano et Mgr Schneider commencent à ouvrir les yeux et à voir la nocivité de Vatican II.

  8. Arome dit :

    C’est plus compliqué que ça cher ami. Comment le dire sans vous blesser ? Si l’explication que vous transmettez (car vous répétez je crois une interprétation FSSPX ou assimilé) est bonne, alors comment expliquer Arius, Bérenger de Tours, Jean Hus, Luther, Voltaire, la franc-maçonnerie ? Tout cela a eu lieu avant Vatican II. A l’inverse, il y a eu des saints depuis Vatican II – voyez sainte Teresa de Calcutta, Chiara Luce, et les jeunes saints, et les martyrs depuis Vatican II… donc la sainteté existe encore après Vatican II.

    Il reste des difficultés réelles. Retournons les arguments de nos adversaires : Vatican II a été un drapeau pour fédérer des idées parfois pernicieuses. Maintenant que les gens lisent Vatican II, les zélateurs du Concile d’hier expliquent qu’il ne faut pas trop s’attacher à la lettre d’un concile (qui prescrivait notamment la messe ad orientem et en latin : voyez s’il est appliqué).

    Situation étrange où un point commun réunit les modernistes d’hier et certains tradis : la désobéissance et l’autocéphalie. Mais même cela a évolué : (on ne peut même plus réduire les tradis à la FSSPX : celle-ci a déjà connu des scissions, ce qui reste connaît différentes tendances, et il faut tenir compte des tradis hors FSSPX). Avant de refaire l’Eglise, commençons par nous-même : adoration eucharistique, communion, union spirituelle avec Dieu, amour de Dieu et du prochain, pénitence, réparation. Si votre amour de Dieu ET du prochain augmente, vous êtes à priori sur la bonne voie. Si d’autres constatent en vous les fruits de l’Esprit (paix, patience, bienveillance…) alors c’est encourageant. A l’inverse, fuyez tout ce qui alimente l’amertume.

    Dieu vous bénisse, priez pour moi,

  9. Jack dit :

    …/…”ce n’est pas parce que le Concile a commencé au début des années 1960 que l’esprit du Concile, ou, en d’autres termes, la “mentalité conciliaire”, n’a commencé à sévir qu’à partir du début des années 1960 : cette mentalité a en effet commencé à se déployer dès les années 1930,”
    J’étais jeune collégien au Collège de Provence dirigé par les jésuites, au début des années 60, alors même que leConcile venait juste de commencer, aucun texte promulgué, que les bons pères nous parlaient déjà de “l’esprit du Concile”, mélangeant tout, avec en assaisonnement le P. Teilhard de Chardin, pourtant à l’index à l’époque, et qui sent toujours le fagot.