Summorum Pontificum

Hommage au RP Bernard Lecareux

Commentaires (2)
  1. TD dit :

    Rendons Grâce à Dieu de nous avoir donné tous ces bons et saints prêtres qui dans le naufrage de Vatican II et de ses réformes révolutionnaires restèrent fidèles à la foi catholique et à la sainte messe de toujours. L’Abbé Lecareux en faisait partie et fit énormément pour la Tradition mais je pense aussi à Mgr Ducaud-Bourget, l’Abbé Coache, le Père André, le Père Marziac (qui est le seul survivant), le Père Calmel, l’abbé Dulac, l’Abbé Mouraux et bien d’autres que je ne peux tous nommer.
    Tous ces prêtres ont eu un mérite extraordinaire car ils subirent de violentes persécutions et des sanctions aussi injustes qu’invalides des évêques modernistes. La messe était parfois célébrée dans des granges comme au temps de la révolution de 1789. Avec la révolution diabolique de Vatican II c’était la chasse aux prêtres fidèles et à la messe de toujours comme sous la terreur mais cette fois les persécutions venaient des hommes d’Eglise qui trahissaient Jésus Christ.
    Tous ces valeureux prêtres préparèrent le terrain à la Fraternité St Pie X qui dans les années 70 en était à ses débuts.
    Que ces saints prêtres soient maintenant nos intercesseurs et protecteurs.

  2. ROMANOS le MELODE dit :

    Bien que pouvant faire mienne pour l’essentiel, la contribution de TD, je souhaite apporter un éclairage personnel sur l’intuition fondatrice de l’oeuvre du R.P. LECAREUX.

    Lors de ma participation en 1970 au pèlerinage à Rome du tout jeune S.I.J.E.L., le Service Interdiocesain des Jeunes Équipes Liturgiques (cf. Les servants de messe, exclusivement des garçons à l’époque !), j’ai eu l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec l’abbé LECAREUX, alors encore vicaire à Suresnes (92) et accompagnant les enfants de choeur de sa paroisse, au sujet de son projet de fondation.

    Étant moi-même de rite byzantin, c’est à dire “orthodoxe”, car d’une paroisse russe-catholique (cf. La T.S.T., Rue François-Gérard, à Paris), je lui avais alors fait part de ma satisfaction pour son intérêt en vue d’un retour à l’unité visible de “l’Eglise Une et (alors) lndivise du premier millénaire” chrétien. Par la même occasion, je notais que choisir le vocable de TRANSFIGURATION, une des “Douze Grandes Fêtes” du calendrier orthodoxe me semblait pertinent.

    Toutefois, je n’ai pu m’empêcher de remarquer qu’il serait chimérique d’imaginer qu’une future union avec les Églises orthodoxes puisse se réaliser au sein de la latinité romaine, comme il semblait alors le croire. Au reste, une telle option ne signifierait-elle pas la négation de toutes les Églises orientales unies à Rome, qui, pour beaucoup, partagent (encore / déjà) : les mêmes “Divines Liturgies” avec leurs calendriers liturgiques propres, les mêmes spiritualités, et parfois les mêmes formulations théologiques que leurs anciennes “Églises-mères” orthodoxes ou bien “orthodoxes-orientales” dont elles sont issues ?

    Faut-il rappeler que le “Credo de Nicée-Constantinople”, la référence de la Foi chrétienne, proclame que l’Eglise est :《une, sainte, catholique et apostolique》et qu’il ne dit pas :《une, sainte, latine (ou bien romaine) et apostolique》! Aussi assimiler catholique et romain relève d’une confusion verbale regrettable qui empêche de voir que la séparation entre ce qu’un Saint Jean-Paul II appelait “les deux poumons de l’Eglise : l’occidental et l’oriental”, n’a jamais été sanctionné par aucun concile !
    Saint Vincent de Lérins rappelait opportunément qu’est catholique : 《… ce qui est cru depuis toujours et partout》. En ce sens, les Églises orthodoxes se considèrent pleinement catholiques ! N’est-il pas significatif que ce soit exclusivement au sein de l’Église de Constantinople qu’aient été convoqués (par l’Empereur) et que se soient tenus tous les conciles oecuméniques durant le premier millénaire chrétien et jamais en présence du Pape de Rome, mais d’un légat ?

    Fait ce 14 mars, dimanche du “Triomphe de l’Orthodoxie” (cf. Célébrant le rétablissement du culte des icônes par le deuxième concile de Nicée) et dimanche du “Pardon”, veille du début du Grand Carême de Pâques, selon Saint-calendrier orthodoxe.