Summorum Pontificum

Motu Proprio : Communiqué de la Conférence des Evêques de France

Commentaires (4)
  1. Pierre Mary de Montamat dit :

    Ah la magie du 8° sacrement qu’est l’Eglise. depuis Vatican II, il serait temps quelle se renouvelle… ça fait maintenant 55 ans… on attend… on attend… dépêchons-nous il n’y aura plus personne…. mais on a enfin l’introduction à un appel exigeant… la responsabilité, la justice, blablabla… le Saint Esprit qui souffle…

    Ce discours est un peu lassant !

  2. Jack dit :

    C’est un abus de pouvoir manifeste car la Bulle de Saint Pie V (le pape François n’est pas encore canonisé…) “Quam Primum” prévoyait sans équivoque que la Messe Tridentine était valide “ad perpetuum”. Aucun pape n’a le pouvoir de l’annuler.
    Donc François s’est opposé à deux de ses prédécesseurs, St Pie V et Benoit XVI.
    Un prêtre qui continue à célébrer la messe en latin ne pèche pas contre l’autorité épiscopale puisque Summorum Pontificum lui en confirmait l’entière liberté, commele prévoyait déjà la Bulle Quam Primum, même si son évêque l’excommunie, ce qui serait un deuxième abus de pouvoir.

  3. Arome dit :

    Bonjour Jack,

    pour être parfaitement honnête, l’attitude des évêques saluant les fidèles tradis… alors qu’ils ont manifestement inspiré le motu proprio… je préfère ne rien dire de plus… Ils sont très forts, il n’y a rien à dire… Malheureusement, les torts dans cette histoire sont un peu partagés, il faut malheureusement le reconnaitre, et on aimerait qu’un camp mette fin à la crise “par le haut”, c’est à dire par l’ardeur de sa charité. Encore un peu de patience.

    Pour ce qui est de saint Pie V, saint très sympathique dont la vie gagne à être connue, malheureusement l’argument ne tient pas. Un pape ne peut pas obliger ses successeurs, ce qui impliquerait qu’il leur est supérieur. Or ce n’est pas le cas. La formule de validité à perpétuité semble un classique des actes pontificaux, et ne peut pas être opposé ici. L’Eglise a le droit de faire évoluer sa façon de célébrer. Remarquez qu’un prêtre classique peut s’en sortir : la prière eucharistique numéro 1 est tout simplement le canon romain. Les autres peuvent prêter à commentaires, mais je n’ai pas la compétence pour le faire.

    Cela ne veut pas dire que le nouvel ordo n’est pas criticable, sinon dans sa structure, du moins dans la façon de le célébrer. Aujourd’hui, dans nos campagnes, le sens du sacré, franchement… Et le concile Vatican II qui prévoyait que le grégorien conserve partout la première place et la messe dos au peuple, comment dire… C’est compliqué. Le clergé des années 70 a installé des rapports de force dont leurs successeurs, les pauvres, ont beaucoup de mal à se défaire. Quand un jeune curé arrive dans une paroisse tenue par 3 dragons femelles, je veux dire trois vieilles religieuses en jeans, le prêtre part en dépression vite fait.

    Donc tout n’est pas parfait. Il faut reconnaître que c’est moins mal que ce que nos anciens ont pu connaitre dans l’immédiat après-Concile. La remontée sera encore longue si la vitesse reste constante. Que voulez-vous, les gens vivent vieux, alors les pénibles restent là longtemps. Cela étant, l’eucharistie est valide, le Christ y est vraiment présent, et on peut y grandir en sainteté. C’est le Christ qui est saint, pas nous, et on peut vivre de Sa vie dans le nouvel ordo (même si des fois selon les lieux ou les célébrants, on souffre). Cela n’oblige en rien à persécuter les fidèles de l’ancien ordo, qui est un héritage à faire connaître aux générations à venir.

    Bien à vous,

  4. M. Jean-Paul Benoist dit :

    Merci, vos Grandeurs!