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Secret de la confession: quand le ministère de la Justice reconnaissait bien une “obligation de secret professionnel” en 2004

Commentaires (3)
  1. M. Jean-Paul Benoist dit :

    Mes chers Amis,

    Loi ou pas, le secret de la confession est intangible!

    Combien de prêtres martyrs depuis le début de de l’Eglise?

    Mon Dieu!

    Prions le Saint Rosaire pour eux!

    Hélas, cela implique évidemment que des innocents souffrent les affres de la justice et que des coupables passent à travers les mailles

    du filet. Il en a toujours ainsi sous tous les régimes et continuera toujours.

    Bien uni à vous tous par la prière,

    Très humblement vôtre,

    Le pauvre pécheur que je sais être.

  2. Coat dit :

    Il ne faut absolument pas toucher au secret de la confession. S’il est normal qu’un prêtre invite une personne ayant commis un délit à se dénoncer elle-même à l’autorité compétente, il est tout à fait anormal d’exiger une dénonciation par le prêtre . Le non-croyant ne peut peut-être pas comprendre cette chose, mais pour nous croyants et chrétiens le secret est indissociable de la, confession. Le pardon de Dieu n’est régi par aucune loi d’un pays;
    Il serait dommage qu’une personne étant dans le péché mortel, ne se confesse pas par crainte d’être dénoncée. Cependant le prêtre doit encourager vivement la personne à se mettre en règle avec la justice de son pays.

  3. Bernard Gay dit :

    Le secret de la confession n’est pas un secret professionnel, mais un secret sacramentel. C’est là une notion que la république laïque ne saurait prendre en compte. Tout prêtre trahissant ce secret sacramentel tombe sous le coup de l’excommunication. Il y a donc deux réalités: les lois de la république et les lois de l’Eglise. En ce qui concerne la confession, elles ne s’accordent pas. Le dialogue de sourds consiste donc, pour Mgr de Beaumont-Beaufort, à reconnaître les lois républicaines, et pour G. Darmanin à faire semblant d’ignorer le Droit canon.
    En outre, pourquoi le viol du secret de la confession ne concernerait pas également les assassinats et autres péchés très graves?
    Hélas, la France, du moins celle issue de la Révolution, n’est pas la catholique Pologne.