On savait le service public audiovisuel fort peu respectueux des chrétiens et des électeurs de droite qui sont assujettis à la taxe audiovisuelle. Mais là, c’est d’un autre niveau. L’on apprend par le média indépendant breton Breizh Info que Sophie Broyet, journaliste d’investigation de France 2 a multiplié les artifices lors d’une enquête Sées, allant même jusqu’à tenter de faire dire aux élèves qui rentraient chez eux que les prêtres tenaient des propos racistes (aucun n’a accepté) et les filmant sans autorisation dans le train (et visiblement, sans avoir demandé à la SNCF qui tolère les prises de vues depuis 1989, mais pour le grand public seulement. Journalistes et professionnels doivent demander l’autorisation). Pompon du marin, c’est comme une certaine Amandine Loramar qu’elle a multiplié ses diverses démarches, et elle a prétendu auprès de la direction de la Croix des Vents être la maman d’un enfant qu’elle souhaitait inscrire l’an prochain.
Breizh Info résume l’affaire :
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Le 18 janvier dernier, le cercle parisien d’Academia Christiana organise une conférence sur le bien commun. La journaliste infiltrée y est présente bien qu’il lui soit énoncé que cette formation est réservée aux étudiants et jeunes professionnels, elle indiquera aux formateurs vouloir rejoindre Academia Christiana. Elle retourne assister à une conférence le 25 janvier.
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Puis le 27 janvier, elle se présente à une conférence donnée par l’Abbé Raffray et Baptiste Marchais dans laquelle elle indique venir de la part d’Academia Christiana.
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Le vendredi, le lendemain donc, Sophie Broyet débarque à Sées, en Normandie, ville où se situe l’école catholique hors contrat Institut Croix-des-Vents. Elle a pris rendez-vous avec le supérieur de l’Institut, pour soi-disant y inscrire son fils, pour la rentrée prochaine. Le supérieur pense distinguer une caméra de type Go-Pro, mais n’en est pas certain. Elle demande à pouvoir visiter les bâtiments et les salles de classe, ce qu’elle fait avec l’autorisation du supérieur.
Le vendredi soir, alors que les élèves internes rentrent dans leur famille par le train, voici notre infiltrée qui se présente à la gare, et qui se met à questionner des jeunes collégiens et lycéens. Sont-ils racistes demande-t-elle ? Les prêtres sont-ils violents ? Connaissent-ils Academia Christiana ? Certains, sentant l’entourloupe, lui répondent avec impertinence et moqueries. Elle interroge une jeune fille qui découvre sa caméra cachée, et lui indique ne pas vouloir lui répondre. Une fois les lycéens placés dans le train, la voici qui filme et prend des photos une fois le train en marche. Un jeune lycéen, extérieur à l’établissement, lui dit qu’elle n’a pas le droit de filmer comme cela. Elle lui sort alors…. une carte de presse.
- Dans la foulée, elle se rend toujours le vendredi du côté de l’école des filles. Où elle interroge une jeune femme qui découvre sa caméra cachée, et lui indique ne pas vouloir répondre à une journaliste.
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Le dimanche 30 janvier, toujours à Sées, notre infiltrée se présente devant l’Institut Croix-des-Vents. Elle y croise Victor Aubert, président d’Academia Christiana, qu’elle ne reconnait manifestement pas, en lui demandant où a lieu la messe. Il lui indique le chemin de l’Église, elle s’y rend. Assiste à la messe, prend des photos, pose des questions notamment sur… Victor Aubert et sur les possibilités de rejoindre Academia Christiana et de s’investir dans la vie politique locale.
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Curieux de voir cette nouvelle arrivante poser autant de questions, et s’informer sur des organisations aussi diverses qu’Academia Christiana, institut de formation, ou que l’Institut de la Croix des Vents, école hors contrat, certains se mettent à faire des recherches et tombent… sur une interview de BFM TV où ils reconnaissent formellement la dame… qui se révèle être une journaliste de France 2, Grand reporter, en la personne de Sophie Broyet.
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Mis au courant de cette infiltration (hé oui, tout se sait !), nous avons contacté d’abord Amandine Loramar par téléphone pour savoir quelles étaient ses motivations à infiltrer ces deux organisations. Puis en lui indiquant savoir qu’il s’agissait de Sophie Broyet. Manifestement surprise, sa réponse aura été de « ne pas savoir de quoi nous parlions », avant de botter en touche devant les informations que nous avions et de nous souhaiter une bonne journée.
Il y aurait-il une volonté politique d’attaquer une fois de plus les écoles hors contrat, ou de nuire à la FSSP ? Difficile de croire qu’une grand reporter se soit ainsi dérangée de sa propre initiative, d’autant qu’elle est visiblement rompue aux techniques d’infiltration.
Ce serait bien si nous pouvions relayer cette info dans Face Book par exemple. Sinon cela est peu efficace.