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Comment le relativisme et autres ont détruit l’Église ?

Commentaires (4)
  1. Arome dit :

    EXTRAORDINAIRE ! de s’interroger sur comment on en est arrivé là sous une photo du Sacré-Coeur :

    – La France a refusé le Sacré-Coeur en 1689.
    – Aucun des rois suivants n’a rien fait pour répondre aux demandes de Paray-le-Monial.
    – Apparition rappel en 1820 : aucune réaction.
    – Demande des fidèles en 1871 : l’archevêque de Paris (Mgr Darboy, qui ne croit pas à La Sallette) répond que le moment n’est pas opportun.
    – Apparition et demande des fidèles en 1917 : l’archevêque de Paris arrête la pétition des fidèles, discrédite la voyante (Claire Ferchaud) de concert avec le cardinal Billot, qui ne croit pas à Paray-le-Monial. Les évêques s’engagent à consacrer la France au Sacfé-Coeur après la guerre… et ne tiendront jamais parole.
    – Proposition des fidèles en 1942 : l’épiscopat fait savoir que “le moment n’est pas opportun”
    – demande des fidèles en 2019 : la CEF répond qu’il n’ya pas de consensus sur le sujet… et pour faire oublier la honte d’avoir suspendu pratiquement l’accès à la communion pendant le confinement, accouche d’une “prière” à Montmartre.

    Après on peut gloser à volonté sur tel ou tel facteur… la situation est dramatiquement simple. Le Christ offre son coeur. La France l’envoie balader de manière répétée de 1689 à nos jours. Etonnez-vous que Dieu soit un peu contrarié !

    Sur le contenu de la consécration et ce que cela représente pour chaque fidèle : non, ce n’est pas que réciter une pieuse formule et avoir un badge ou un autocollant, même si c’est un bon début. C’est aux prêtres d’expliquer la suite.

    Donc, sans fétichisme, il conviendrait de s’interroger sur les raisons réelles et profondes qui ont fondé une telle constance française dans le rejet du Sacré-Coeur depuis 1689. La France a été punie, de plus en plus fort, et n’écoute toujours pas. Israël a été déporté de sa terre pour des raisons du même ordre, relisez l’Ancien Testament !

    Après, discutons sans fin : la décadence vient du Concile, du relativisme, du socialisme, de la FM.:, etc… toujours des autres. Peut-être, comme compléments circonstanciels de temps ou de moyen. Mais fondamentalement, la hiérarchie catholique, personnalisant sans doute ce que mérite la piété des fidèles d’une époque donnée, fait superbement patienter le Christ depuis plus de 150 ans ! Le problème, c’est nous, les catholiques. Quand il y aura assez d’âmes vraimeent consacrées, vraiment expiantes, alors peut-être que Dieu reviendra de sa colère. Ou alors, faire dire beaucoup, beaucoup de messes, sans arrêt. A court terme, c’est sans doute la meilleure option. ND d’Akita avait dit : il ne vous reste que deux moyens : le chapelet et le signe laissé par le Fils (ie : la messe, telle que définie par le Catéchisme de l’Eglise Catholique).

    “Celui qui ne voit pas les évènements de loin verra les ennuis de près” (Sun Tzu). Les ennuis sont là. Il est temps de nous remettre en cause, nous d’abord.

  2. D'Haussy dit :

    @Arome :

    Amen

  3. Benoît YZERN dit :

    Le dialogue inclusiviste interreligieusement correct qui est à l’ordre du jour, encore plus depuis Jean-Paul II que depuis Vatican II, est l’antichambre qui conduit fréquemment au latitudinarisme, et le latitudinarisme est le couloir d’accès qui mène très souvent au relativisme, dans le domaine de la religion.

    Il est proprement effarant que les clercs catholiques contemporains ne signalent ou ne soulignent presque jamais ce qui précède, dans leur analyse du relativisme, et raisonnent assez souvent comme si le relativisme sévissait avant tout, voire seulement, en matière morale.

    Or, à partir du moment où des hommes d’Eglise consacrent énormément de soin et de temps à donner à croire ou à laisser entendre que les diverses religions ont les mêmes valeurs en matière morale, voire presque la même valeur en matière religieuse, il ne faut pas qu’ils s’étonnent, si de nombreux destinataires de leurs discours

    – en concluent qu’il n’est pas particulièrement problématique d’adhérer à une religion non chrétienne,

    et

    – en déduisent qu’il est moins déraisonnable de n’adhérer à aucune religion que d’adhérer à une religion qui ne sera ni essentiellement différente, ni fondamentalement supérieure, par rapport à chacune des autres religions. Si toutes sont bonnes, aucune n’est la seule vraie…

    Et voilà pourquoi notre très sainte mère l’Eglise est devenue puis demeure muette, face à ce qui conduit au relativisme en religion, car la remise en cause claire et ferme du dialogue inclusiviste interreligieusement correct ne serait pas du tout “évangéliquement correcte”…

  4. Arome dit :

    @ Benoît Izern : votre propos est partiellement vrai, parequ’il ne s’adresse qu’à la raison, et les hommes ne se déterminent pas d’abord par la raison.

    Environ 99% des fumeurs sont très bien informés des méfaits du tabac, et pourtant ils continuent de fumer (un peu honteux de leur faiblesse la plupart du temps). Ce n’est pas la raison qui détermine. on croit qu’elle détermine quand elle parachève le travail de la grâce, de l’intuition, de l’affect. Voyez les publicités, elles ne visent pas à convaincre mais à faire aimer.

    C’est pour ça, au niveau anthropologique comme au niveau suraturel, de commencer par l’amour de Dieu comme Lui l’a demandé, ie la spiritualité et les demandes du Sacré-Coeur, et tout le reste sera donné par surcroit, même le rejet de “latitudinarisme” (on sent le joueur de Scrabble, en toute amitié).

    Bien à vous,