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Sanctions canoniques contre l’abbé Tony Anatrella

Commentaires (2)
  1. Bgf dit :

    Ne s’agit-il pas d’un règlement de comptes dans l’Eglise ?
    J’ai lu tous les livres de Tony ANATRELLA. Tony ANATRELLA est une pointure.
    Il n’a pas été renvoyé de l’état clérical ce qui en dit beaucoup sur les faits reprochés.

  2. Padre Gruber dit :

    Il serait intéressant de savoir si le Dicastère pour la Doctrine de la Foi se contente d'”enjoindre l’intéressé de renoncer immédiatement et sans délai à toute activité professionnelle comme thérapeute” (donc sans aucune sanction “sacerdotale”, seulement arrêter la médecine) et si les autres mises à l’écart sont ajoutées par Mgr de Paris… ??? Pas clair. Mgr Ulrich n’apparaît pas grandi dans ce flou où chacun préfère voir l’autre oprendre la responsabilité d’une sanction, et où nos évêques s’alignent une fois encore sur les voeux du monde, jamais sur l’Evangile…
    — Une autre question: si les faits reprochés sont avérés, comment n’y a-t-il pas une peine plus lourde? La réponse obvie est que les faits ne sont pas si avérés:…mais alors, pourquoi des sanctions minimalistes, mais infamantes? Où est le respect des personnes, du vrai et du bien? Ca fait froid dans le dos.
    — Ayant entendu des conférences de Mgr Prof Anatrella à Rome, il était l’un des rares prêtres français à tenir l’enseignement du Pape et à le dire, en matière de déviance morale mais aussi du port de l’habit ecclésiastique: “ce que moi je vous dis comme professeur de médecine, un autre vous le dit comme théologien et pasteur: et c’est le St Père Jean-Paul II”. Ca, c’était la vérité!
    Anatrella s’est attaqué aux lobbies déviants, en particulier dans l’Eglise; il va payer pour cela, car ces lobbies commandent aujourd’hui en toute imunité et contrairement aux lois de l’Eglise et à sa doctrine morale… Pauvres de nous… Comme prêtre, je suis atterré.
    — Enfin, il est temps de se demander s’il est opportun qu’un Prêtre fasse de la psychanalyse ou psychothérapie. En son temps, saint Jean XXIII, qui était un homme d’expérience et prudent, avait interdit à tout prêtre de redourir à la psychanalyse (comme “patient” ou plutôt comme cobaye: on a vu les résultats sur un certain jésuite devenu Pape François). Là encore, si on avait écouté et obéi à Rome, on n’en serait pas là… L’origine du mal, comme le soulignait saint Maximilien Marie Kolbe, est toujours une faute de désobéissance: non serviam.