Episcopats locaux

Les nouveaux auxiliaires de Malines (3)

Commentaires (29)
  1. Pauline dit :

    En effet, on a pu lire récemment que le Québec et la Belgique étaient devenus des contrées spirituellement désolées.
    On comprend que M. Gutiérrez, du journal officieux de la F-M, se réjouisse que rien ne change et que le pays continue de s’enfoncer et devienne un modèle de décadence à de nombreux niveaux.

  2. Guy de la Croix dit :

    St Joseph priez pour la Belgique

  3. Jean Hermesse dit :

    Je ne peux m’empêcher de repenser aux milles tracas que subissent ceux que l’on nomment “les traditionalistes”, et qui sont en fait des catholiques fidèles à l’Eglise.

    Car il y a bien une fracture entre Rome et une grande partie de nos clercs. Un exemple? Nous visitions, mes élèves et moi-même, une des plus belles collégiales de Liège. Nous étions en compagnie du doyen. Celui-ci, lors des questions-réponses, s’est plu à dire que le clergé local était très indépendant vis-à-vis de Rome. “Lorsqu’on reçoit des documents de Rome, on les lit, puis on décide de suivre ou pas”.
    Autre exemple? La veillée de prière du 27 novembre dernier, pour la vie naissante. Le pape lui-même a demandé aux diocèses du monde entier d’organiser une telle prière.L’évêque a bien entendu été sollicité par des laïcs pour savoir si il donnerait suite à cette demande. Quelle fût sa réponse? “Cela regarde le contexte italien”. Et qui a organisé la seule veillée sur Liège: les soi-disant “intégristes” de l’église du Saint-Sacrement.

    Alors, Monsieur l’abbé Lobet, oui, soyons uni. Mais que cette unité passe par le seul moyen de la soumission et de l’obéissance à Notre Seigneur Jésus-Christ et à son vicaire sur terre, notre pape Benoît XVI.

  4. Elie-Marie dit :

    N’est-ce pas “le mystère d’iniquité” dont parle St Paul et à sa suite les Pères et toute l’école “contre-révolutionnaire” si oublié par nos “tradis” d’aujourd’hui.

  5. Benoît Lobet dit :

    Cher Monsieur Hermesse,
    être uni au pape, c’est peut-être aussi et d’abord accueillir les évêques qu’il vous envoie, non? Et sans cette avalanche de critiques a priori, de rodomontades, de jugements sur les personnes, non?
    Je suis profondément choqué que l’on se réclame sans cesse de Benoît XVI mais que l’on critique durement, et avec des faux-fuyants, comme s’il ne les avait pas “vraiment” prises, les décisions qu’il prend en certains domaines : nomination des auxiliaires de Bruxelles, mais aussi rencontre d’Assise, prédication dans un Temple protestant à Rome, rencontre à la Synagogue. On en a plein la bouche, du pape, oui, mais quand il fait quelque chose qui ne plaît pas, on critique non pas lui directement (on est trop “subtil” pour cela), mais “l’entourage”, les “mauvais conseilleurs”, etc. Ou l’archevêque Léonard, qui aurait imposé ses auxiliaires. De toute façon, sur ce dernier point, vous conviendrez comme moi que c’est le pape en personne qui a nommé Mgr Léonard à Bruxelles. Et que donc, en personne, il lui fait confiance, y compris, éventuellement, pour le choix de ses auxiliaires…
    Un peu d’honnêteté dans tout cela ne ferait pas de mal…

  6. jejomau dit :

    Au lieu de mettre encore une mitre de temps à autre, il serait peut-être bon de penser à porter un turban ?
    L’ouverture de l’église-qui-est-en-Belgique serait enfin réalisé….

  7. Jean Lemaire dit :

    Pauline, vous avez raison et le plus étrange est que le cardinal Ouellet, Préfet de la congrégation des évêques, est québécois. Si lui, qui a été plongé dans une réalité identique à celle de la Belgique, ne donne pas à ce pays de bons évêques, c’est la fin des haricots. Léonard, Ouellet… encore deux illusions de perdues.

  8. Philippe Coeurderoy dit :

    L’Eglise de Belgique est comparable à un poulet auquel on a tranché le cou : ça s’agite, mais c’est mort.
    Le pire, c’est que nos responsables ne veulent pas démordre de leurs erreurs et s’obstinent encore et toujours à inventer des projets plus stériles que le sable du désert.
    Le clergé est vieux, les séminaires sont vides, les églises sont désertes, les maisons religieuses sont vendues, les catéchismes sont d’un ridicule à décourager les meilleurs. La façade tient avec quelques soixante-huitards attardés, mais n’importe qui de raisonnable ne croit plus à leur cinéma.
    La Belgique n’a pas d’intellectuels pour donner le ton, elle n’a pas de catholiques courageux assez pour s’opposer au régime de démolition de l’Eglise.
    C’est l’apostasie silencieuse !!!!!
    Ce qu’il faudrait, ici, c’est un Mgr Rey ou Aillet pour rendre un nouvel élan spirituel et gouverner.
    Mon diagnostique est bien sombre, je vous le concède, mais c’est la triste réalité.
    On a vraiment l’impression que tout le monde a quelque chose à se reprocher, de sorte que personne n’ose trancher dans le vif ……….

  9. Pierre de Vacquerie dit :

    Analyse sombre, en effet, M. Coeurderoy, mais tellement réaliste… Récemment, le primat d’Irlande, Mgr Martin , déclarait “The Chuch in Ireland is on the brink of colapse”. Il serait temps que note primat reconnaisse la même chose pour la Belgique, au lieu de se gausser de sophismes et de perpétuer l’ère Danneels en ordonnant les trois sbires qu’il s’est choisi.

  10. Jean Ferrand dit :

    On ne peut que se plaindre à Rome, et au pape. Mais si le pape n’obéit pas à nos injonctions ? S’il ne se modèle pas sur nos points de vue ? Il ne reste plus qu’à se plaindre à Dieu.

    Envoyons une pétition au Bon Dieu, sous forme de supplique. Mon Dieu, convertissez-nous nous-mêmes, et convertissez votre Eglise !

  11. Philippe Coeurderoy dit :

    Plusieurs théologiens de renom soutiennent le devoir de résistance. Ainsi saint Thomas d’Aquin enseigne que, dans des situations extrêmes, il est licite de s’opposer publiquement à une décision papale, comme St. Paul résista à St. Pierre (Galates II, 14) :

    « Cependant, on doit observer que, si la foi est en danger, un sujet pourrait réprimander son prélat, même publiquement. C’est ainsi que Paul, qui était sujet de Pierre, réprimanda celui-ci en public suite au danger imminent de scandale concernant la foi et, comme le dit St. Augustin dans son commentaire sur Gal II, 11: « Pierre donna un exemple à ses supérieurs que, si à n’importe quel moment, ils devaient sortir de la voie droite, ils devraient s’attendre à être repris par leurs sujets. » Somme théologique, IIa IIae, Qu. 33, article 4, ad2.

  12. Philippe Coeurderoy dit :

    J’ai eu vent qu’un diocèse belge voulait réitérer un rassemblement (mort-né) qui a eu lieu en 1997, pour retrouver (une fois de plus !!!) un souffle nouveau. C’est véritablement du n’importe quoi.
    Il faut être ou idiot ou aveugle pour croire à pareille mascarade. J’appelle cela du gargarisme pour ne pas avoir mal et ne pas voire le mal.
    L’Église de Belgique était décrochée du réel au 19ème quand elle a perdu le monde ouvrier, aujourd’hui elle est décrochée du réel en perdant ses fidèles.
    Il n’y a donc personne qui voit clair dans cette sinistre situation ?
    Catholiques belges où êtes-vous ?????????????

  13. Luc Warnotte dit :

    M. Hermesse, je ne sais pas si vous connaissez l’abbé Lobet mais il a horreur qu’on touche à ses copains. Et il en a beaucoup. Quand on touche à ses potes, il se fâche tout rouge. Dans sa perspective, il n’est pas grave qu’un tel organise un “kot homo” à Louvain-la-Neuve, qu’un autre encourage la “messe de la Gay Pride”, qu’un troisième fasse l’éloge d’un avortueur, que le suivant remette en question des points de théologie définitivement fixés, qu’un autre encore vomisse à longueur de temps sur l’Eglise. Ce qui compte chez l’abbé Lobet, c’est l’affectif. Ses potes, c’est le plus important pour lui dans l’Eglise. Il fait dans l’affect. Il est comme ça. Donc, un conseil: ne le provoquez pas trop. Il est très difficile à calmer. Si vous êtes gentil avec lui, il sera gentil avec vous. C’est un gars sympa.

  14. Jean Ferrand dit :

    Réponse à Philippe Coeurderoy. Plusieurs théologiens soutiennent le droit de résistance et même de clarté de langage. Mais jamais le droit de révolte.

    Le Concile Vatican II lui-même a prévu le cas. Relisons Lumen gentium. “qu’ils [les laïcs] s’ouvrent à ces mêmes pasteurs de leurs besoins et de leurs voeux avec toute la liberté et la confiance qui conviennent à des fils de Dieu et à des frères dans le Christ. Dans la mesure de leurs connaissances, de leurs compétences et de leur rang, ils ont la faculté et même parfois le devoir de manifester leur sentiment en ce qui concerne le bien de l’Eglise. Cela doit se faire, le cas échéant, par le moyen des institutions que l’Eglise a établies pour cela, et toujours dans la sincérité, le courage et la prudence, avec le respect et la charité qu’on doit à ceux qui, en raison de leurs charges sacrées, tiennent la place du Christ.”

    “Comme tous les fidèles, les laïcs doivent embrasser, dans la promptitude de l’obéissance chrétienne, ce que les pasteurs sacrés en tant que représentants du Christ, décident au nom de leur magistère et de leur autorité dans l’Eglise.” (L.G. 37).

    Le Concile prône la liberté, mais aussi l’obéissance, et ce mot d’obéissance est parfois pour nous aujourd’hui assez dur à entendre. Sicut cadaver, si j’ose dire, une fois que nous avons parlé.

    N’oublions jamais que le ministère de Pierre a reçu les promesses de la vie éternelle. “J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas.” (Lc 22,32).

  15. Michel dit :

    Essayons de prendre les choses de la façon la plus objective possible: au moins deux des trois évêques auxiliaires nommés récemment sont clairement dans la continuité de leur prédécesseur.
    • Mgr Hudsyn, dans le Brabant Wallon, a été durant de nombreuses années le bras droit de son évêque, Mgr Vancottem.
    • Mgr Cockerols, dans sa première interview, dit clairement se situer dans la ligne de Mgr De Kesel, tant sur la forme que sur le fond.

    Or, si on regarde les chiffres dans ces évêchés (nombre de baptêmes, assistance à la messe dominicale, mariages, ordinations sacerdotales, “catholicité” des écoles étiquetées catholiques…), on ne peut que constater une baisse généralisée.
    Logiquement j’en déduis donc que les orientations des dernières décennies sont appréciées positivement dans la hiérarchie de l’Eglise (je pense particulièrement ici au “trio” qui porte en cascade la responsabilité des nominations: le Pape, le Cardinal Ouellet et Mgr Léonard) et que cette baisse, qui risque fort de se confirmer dans les années à venir, n’inquiète pas trop en haut lieu.

    Mais je suis peut-être intellectuellement aussi limité que le Saint Curé d’Ars, qui répondait à un homme venu pour “raisonner avec lui”: “Mon pauvre monsieur, vous vous adressez bien mal: je ne sais pas raisonner!”

  16. Jeroen Vandenpeereboom dit :

    Si un nouveau venu peut dire un mot, je ne comprend pas bien ce que veut monsieur (ou le père, si j’ai bien compris il est prêtre) Lobet. Il dit qu’être uni au pape, c’est accepter les éveques qu’il envoit. Mais je n’ai vue ici personne qui refuse de reconaitre ces trois éveques. Simplement, il y a des gens qui pensent que ce sont des catastrophes ambulantes. On peut avoir cette opinion, je ne vois pas le probleme.
    Benoit Lobet m’a l’air assez nerveux sur cette sujet.

  17. Benoît Lobet dit :

    Intéressant exercice : puisque le pape ne pense pas comme moi et n’agit pas comme, moi, j’aurais cru bon qu’il agît, et (sous-entendu) puisque j’ai la bonne doctrine, j’ai le droit de contester son point de vue et de lui “résister”. J’en ai même le devoir!
    Ou : quand on incrimine Ringlet mais qu’on fait pire…
    Bravo, très fort, Monsieur Coeurderoy!

  18. Luc Warnotte dit :

    Philippe, vous avez raison. Notre Eglise de Belgique est nue et (presque) personne n’ose le dire. Comme dans le conte d’Andersen, les idéologues continuent à s’extasier sur ses beaux vêtements.

    L’abbé Lobet pourrait recevoir une palme en la matière. Ce qu’il répond à Jean Hermesse, c’est qu’il faut se soumettre inconditionnellement aux évêques. Visiblement, même quand ceux-ci ne se soumettent pas à Rome. Décidément, le pharisaïsme a encore de beaux jours devant lui. Mgr Jousten et son vicaire général Borras démolissent ce qui reste de l’Eglise dans leur diocèse. Ils désobéissent à Rome à tours de bras, ils tolèrent des “mariages” homos, ils refusent d’appliquer le motu proprio Summorum Pontificum, ils dénigrent le culte du Saint Sacrement (à Liège, la ville de sainte Julienne!), ils profanent des églises en organisant des veillées “de prière” avec la Communauté du Christ Libérateur (groupe homo militant) etc. etc. La liste de leurs turpitudes est trop longue.

    L’insubordination est le pain quotidien de l’évêché de Liège… mais les diocésains devraient obéir sans broncher! Puisque l’abbé Lobet nous cite sans cesse la Sainte Ecriture, il y a une expression pour ce genre de personnages: le christ les appelle des sépulcres blanchis.
    L’évêque exerce son autorité cum Petro et SUB Petro. Il doit l’exercer pour édifier l’Eglise, non pour démolir la foi et répandre son insubordination. S’il donne des ordres en dehors de cela, c’est un abus de pouvoir.

    L’abbé Lobet a décidément une conception mal placée de l’autorité et de l’obéissance.

  19. Jean Ferrand dit :

    Oui, cher Luc Warnotte (quand vous parlez à Jacques, c’est Paul qui répond). Mais c’est au Saint-Siège qu’il appartient de juger les évêques ; et c’est au Bon Dieu qu’il appartient de juger le Saint-Siège. Faisons confiance, même aveuglément, même héroïquement.

  20. Jean Hermesse dit :

    Monsieur l’abbé Lobet,

    Je ne pense pas avoir critiqué un seul instant les nouveaux évêques auxiliaires. Je ne les connais pas, et je ne peux que prier NSJC afin que leur ministère sois le plus fécond possible.

    Je ne critique pas non plus les décisions du Saint Père: j’ai bien trop d’admiration pour cet homme, et j’aime à lire ses ouvrages.

    C’est justement suite à la lecture de ses ouvrages que me sont apparues toujours plus clairement les déviations liturgiques, doctrinales et pastorales au sein notre Eglise de Belgique.

    Monsieur l’abbé, je n’ai rien contre vous, mais comprenez-moi. J’ai 31 ans, dont 25 perdus dans les brumes de notre société nihiliste. On m’a proposé une foi édulcorée, une foi facile, sans exigences aucunes. On ne m’a jamais parlé du salut de mon âme, on ne m’a jamais parlé des vertus, puisqu’on ne m’a jamais parlé du péché originel (Ratzinger fait ce reproche dans “Entretiens sur la Foi”). Et le purgatoire? Pourquoi ne nous apprend-t-on pas à prier pour nos défunts? Parce qu’ils vont tous au paradis?

    Oui, comprenez-moi. Je suis triste de voir Notre Sainte Mère l’Eglise bafouée par tant d’hommes et de femmes, clercs comme laïcs. Quand un sacristain vous dit que lui vivant, “il n’y aura jamais de grégorien dans son église (sic)!”, et que vous constatez que le grégorien reste le chant sacré de l’Eglise (de nouveau Ratzinger, dans “L’esprit de la liturgie”), que faut-il conclure? Quand des évêques laissent un prêtre marier un couple homosexuel, proposer de débattre du célibat des prêtres, etc, dois-je me soumettre béatement, alors que vous comme moi, nous savons très bien que ce n’est pas ce que veut NSJC et son vicaire?

    Monsieur l’abbé, vous demandez d’être cohérent. En ce qui me concerne, je crois l’être. Chaque jour, je me soumet, autant que le bon Dieu m’en donne la force, à sa volonté. Je m’instruis, je me forme, et si un point de la foi me paraît obscur, je prie le Seigneur de m’éclairer. Je crois que la vie du catholique est un combat quotidien pour sa sanctification, et cette bataille est merveilleuse, car elle est destinée à servir la Sainte Trinité, dans l’espérance de sa contemplation pour l’éternité.

    Si je vous a

  21. Jean Hermesse dit :

    (suite)

    Si je vous ai blessé, Monsieur l’abbé, je vous demande pardon.

    Priez pour ma conversion.

    Cordialement dans le Christ,

    Jean Hermesse

  22. Benoît Lobet dit :

    Monsieur Ferrand, vous avez parfaitement résumé ma pensée…
    Il y a un grand principe dans la vie de l’Eglise : accueillir les personnes qui vous sont envoyées comme pasteurs.
    Or je ne vois guère dans toutes les critiques a priori émises sur ce blog à l’encontre des trois nouveaux auxiliaires de Bruxelles-Malines une attitude d’accueil!
    Si l’évêque de Liège est infidèle au pape (ce que, sincèrement, je ne crois pas), alors c’est au pape qu’il appartient d’en juger, mais non à Monsieur Warnotte. Etc.

  23. Philippe Coeurderoy dit :

    Cher M. Ferrand,

    Vous avez bien raison de rappeler qu’il est nécessaire d’avoir une conception surnaturelle des choses.

    Il faut toutefois, constater l’état de faillite du christianisme en Europe occidentale. Pouvons-nous assister à ce constat de manière passive et sans souffrir ?

    Le phénomène de l’arrivée de l’islam chez nous est aussi un défit à relever, pour employer le jargon ecclésial.

    La situation est dramatique: l’Église est terriblement affaiblie chez nous, nos politiques se croient intelligents de s’aplatir devant les musulmans, mais, oui il y a un “mais”, voyez ce qu’est devenue l’Église de Saint Augustin en Afrique du Nord, le christianisme y est disparu. Vous croyez que ça n’arrive qu’ailleurs ? Pas si sûr si nous ne sortons pas de notre engourdissement.

    Visitera t-on un jour nos églises avec des cars de touristes comme on visite de nos jours les vestiges de la civilisation grecque ?

    “Quand le Fils de l’Homme reviendra sur la terre, y trouvera t-il encore la Foi”. Je crois bien que oui, mais pas nécessairement chez nous si nous collaborons de manière passive et silencieuse à l’apostasie de nos contrées.

    Je reconnais avoir sorti un peu du sujet qui nous occupe. j’ai laissé vagabonder mon esprit.

    Pieux dimanche à tous !

  24. Pierre de Vacquerie dit :

    M. l’abbé Lobet, à court s’arguments, me semble-t-il, revient sans cesse avec l’argument d’autorité. Mais sous sa plume (son clavier), cet argument a plusieurs poids et plusieurs mesures. M. l’abbé, envoyez cela aussi à votre ami le beau Gabi. De toutes les argumentations que je lis ici, la vôtre est la plus faible. On m’avait parlé de vos compétences, et j’ai l’impression qu’elles s’épuisent vite.

  25. Jean Ferrand dit :

    Je voudrais bien demander à l’abbé Benoît Lobet, prêtre belge, ce qu’il pense de l’état de délabrement de l’Eglise belge. Quelles en sont pour lui les causes.

    On ne lit pas assez la Bible. Mais encore…

  26. Kris Vancauwenberghe dit :

    L’abbé Lobet, vous avez un gros problème, qui s’appelle la cécité. En latin, si vous vous souvenez de cette langue, ça s’appelle “oculos habent et non videbunt”. Et maintenant, retournez à votre blog, s’il vous plaît (je suis gentil, j’en donne même l’adresse http://rendez-vousavecbenoitlobet.blogspot.com/) Ca fera des vacances à tout le monde.

  27. Françoise Xhavée dit :

    Jean Hermesse, ne vous excusez pas auprès du Père Lobet. C’est lui qui devrait s’excuser.
    Il faut se pincer pour croire que c’est un prêtre qui scandalise ainsi le peuple chrétien. Mais après tout, c’est le propre des idéologues de nier la réalité à toute force. Par exemple, qu’est-ce que c’est que ces carabistouilles qu’il reviendrait seulement au pape de juger si Mgr Jousten viole la doctrine ou les instructions romaines? Pas seulement. Il y a aussi une chose qui s’appelle le bon sens. Je comprends que le Père Lobet y soit peu sensible, s’il en est dépourvu.
    Quand quelqu’un fait remarquer à Mgr Jousten que ceci ou cela contrevient aux directives romaines, l’évêque ne se prive pas de déclarer en haussant les épaules: “Rome est loin!”. Ca s’appelle un “habemus confitentem reum” et ça se passe de tout commentaire.

  28. Jean Ferrand dit :

    Le blog de Benoît Lobet est aux abonnés absents : Page introuvable.

  29. Ghalloun dit :

    J’espère que “Benoît Lobet” me lira.
    Il est tout à fait possible qu’un jour il y ait un grand schisme au sein de l’Eglise catholique, comme il y a eu un schisme avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.
    Personnellement, cette perspective m’effraie au plus au point.