Sanctuaires, pèlerinages

Une relique de sainte Marie-Madeleine en Californie

Commentaires (5)
  1. Simon dit :

    Euh…. est-ce qu’on a le moindre indice qui indiquerait que cet os soit celui de Sainte Marie Madeleine? car cela semble être de la même valeur que le “lait de la Vierge” à Nazareth…

    1. semetipsum dit :

      C’est intelligent comme remarque.
      Insinuez le doute, moquez vous, ricanez ! Vous faites ainsi preuve de votre esprit fort et scientifique bien sûr!
      Vous ne prouvez rien mais infiltrez le doute dans les esprits.
      Et si l’Église depuis des siècles nous avait trompé ? Humm?

    2. Gilles Larose dit :

      Hé, Simon, il faut se renseigner avant d’insinuer! Les religieux Cassianites, chargés de la garde du tombeau de Sainte Madeleine depuis plusieurs siècles, ayant appris les ravages que les Sarrazins faisaient en Espagne et craignant avec raison leur irruption en Provence, ont retiré son corps du très riche sarcophage d’albâtre pour le déposer dans le cercueuil modeste de Saint Sidoine, évêque d’Aix, qui était enfoncé dans la terre (début 8e siècle).
      Lorsque Charles II, roi de Sicile, accompagné d’un grand nombre d’évêques, a ouvert le tombeau vers la fin du XIIIe s., il y a trouvé une inscription , écrite sur parchemin inséré dans un morceau de liége pour préserver de l’humidité, composée par les moines Cassianites pour authentifier les reliques. En voici le texte : “Anno nativitatis Dominicae DCCX…..” dont la traduction française va comme ceci : “L’an de la nativité du Seigneur 710, le sixième jour du mois de décembre, sous le règne d’Eudes, très bon roi des Français, au temps des ravages de la perfide nation des Sarrazinz, le corps de la très-chère et vénérable sainte Marie-Madeleine a été, à cause de ladite perfide nation, transféré, très-secrètement, pendant la nuit, de son sépulcre d’albâtre dans clui-ci, qui est de marbre,duquel on a retiré le corps de Sidoine, parce qu’ici il est plus caché”. Extrait de la Chronique de Bernard de la Guionie, dominicain de Limoges. Fin du XIIIe s. Monuments inédits II, p. 779.

  2. Abbé Guillaume dit :

    Précisions :
    les reliques de sainte Marie-Madeleine ne sont pas conservées dans la basilique Saint-Victor, mais dans la basilique Saint-Maximin.
    Il existe de indices permettant de tenir que ces reliques sont vraisemblablement celles de Marie-Madeleine. Notamment, les analyses des os montrent qu’il s’agit du squelette d’une femme méditerranéenne, âgée de 50 à 60 ans, ayant vécu au premier siècle de notre ère et la persistance de la tradition, qui remonte au-delà du 8ème siècle, donnent des éléments convergents.

  3. Jean Ferrand dit :

    Une très ancienne tradition nous assure que sainte Madeleine, après avoir vécu à la Sainte-Baume, aurait été enterrée à Saint-Maximin.

    Que ses reliques fussent authentiques ce n’est pas une vérité d’évangile ; on ne peut en être sûr à 100 %. Néanmoins cela est possible. C’est à ce titre qu’on les vénère.