Dialogue interreligieux et oecuménisme

Dialogue suspendu entre l’université Al-Azhar et le Vatican

Commentaires (7)
  1. Jean-Manuel dit :

    Tant que l’islam n’aura pas expurgé les versets du Coran appelant à la violence, je vois mal comment dialoguer sincèrement.

    Nous devons insister auprès des réformistes et au nom de l'”ijtihad”, pour réformer tout ce qui est contraire à l’humanisme de nos sociétés.

  2. Jean-Claude Chevalier dit :

    pauvres islamistes qui ne peuvent plus opprimer les chrétiens sans que ceux-ci ne réagissent

  3. yojally dit :

    Les chrétiens se laissent manger, il est tant de réagir

  4. Daniel dit :

    D’accord avec Jean-Emmanuel; il faut que le dialogue interreligieux se focalise sur les versets violants, au nom de la loi française sur la protection des femmes et sur l’incitation à la violence et à la discrimination (Loi de 1881, art 24) qui concerne les livres et les journaux mais pas le Coran !
    Or les écrits du Coran sont totalement illégaux. Il faut que nos responsables politiques et religieux aident les musulmans à en prendre conscience

  5. Yves dit :

    Attention, avec des arguments comme ceux défendus par Daniel, on peut aussi expurger une partie de la Bible! Au hasard, chez Saint Paul “Femmes soyez soumises à vos maris”: au regard de la loi, c’est plus que limite…

    Après, comme pour les versets du Coran, on peut le prendre plus ou moins au pied de la lettre… Si on lit la Bible verset à verset, on peut trouver presque tout et son contraire. En considérant l’Écriture dans son ensemble, on en comprend la cohérence, le sens et l’interprétation correcte.

  6. Benoît Lobet dit :

    Je suis entièrement d’accord avec Yves. La question n’est pas le “contenu” du Livre Saint (Bible juive et/ou chrétienne, Coran) mais son herméneutique, son interprétation, c’est-à-dire le type de lecture théologique qu’on en fait. Faut-il rappeler que les Croisades et la violence extrême dont ont fait montre certains Croisés, de même que la complaisance dans les récits sanguinolents qui en furent faits (le sang des Turcs baignant le Sanctuaire, etc.), s’autorisaient d’une lecture mettons “fondamentaliste” et complaisante de la Bible, Ancien ET Nouveau Testament (e.a., l’Apocalypse).
    Ce qui fait défaut, et d’abord chez les chrétiens, c’est le sens de la lecture de la Bible et, plus généralement, chez tous les croyants monothéistes, du “Livre”. C’est l’un des grands mérites du Concile Vatican II d’avoir voulu remettre la Bible judéo-chrétienne au coeur de la formation des baptisés, dans la catéchèse par exemple (les catéchismes diocésains, à partir du XVIIème siècle, ne faisaient pratiquement jamais référence à la Bible), et c’est une tâche qui est loin d’être achevée…

  7. Benoit dit :

    Bonjour,
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    Nous Chrétiens pouvons discuter sans crainte des nos écrits saints par rapport à ceux des musulmans.
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    Parce que la Bible est notre livre saint, inspiré par l’Esprit Saint et rédigé par des hommes dans leur language. Et qu’elle ne peut être lue et pleinement comprise que en Église, dans l’enseignement de l’Église qui en est le dépositaire et l’interprète autorisée puisque Temple de l’Esprit son auteur. Tous ses versets sont saints. Mais tous ses versets même ceux qui nous paraissent les plus difficiles à comprendre. C’est pourquoi l’Eglise nous explique avec douceur les Écritures comme Jésus l’a fait au Temple à ses douze ans.
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    Pour ce qui est du Coran, les musulmans croient que c’est la parole même de leur dieu. On n’interprète pas les mots que Dieu a prononcé ! j’ai entendu de la bouche d’un jeune Imam “l’interprétation du Coran, c’est ce qui est écrit”. Et comme il n’y a pas d’instance centrale dans l’islam, il est impossible aux musulmans d’abolir ou d’adoucir certains versets, même insupportables de haine.
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    Quand au Pape il rappelle les faits, qui sont têtus comme chacun le sait. Et si les universitaires ne s’en rendent pas compte, c’est bien que l’idéologie leur obscurci la vision claire. Peut-être même pourrait-on aussi imaginer que cet homme qui a été un interlocuteur choisi par le Vatican est poussé par “l’aile dure” des musulmans égyptiens. Qu’on se rappelle à juste titre ses actions récentes contre les Coptes.
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