Enquête et analyse

Mgr Schneider révèle les points auxquels pourra se réduire « l’enrichissement » de la forme extraordinaire.

Commentaires (5)
  1. senex dit :

    Fides ex auditu… OUI,comme il serait bon d’écouter les textes en français dans le rituel extraordinaire à toutes les messes.Je connais beaucoup de personnes qui sont rebutées par les textes “tout latin”,et le côté un peu absurde de cette façon “d’évangéliser”..(Absence de missel, église mal éclairée,enfants, personnes mal voyantes,etc) Par charité,qu’on nous lise et commente si besoin les lettres que nous adresse ST Paul,autrement que trop vite et sans traduction.C’est la seule chose qui manque.AU secours…Nous périssons…dans nos richesses inaccessibles…

  2. JPA dit :

    Votre 1° est incomplet: en langue locale ET potentiellement par un laïc. Pourquoi donc? Les clercs ne sauraient pas le faire? Ils sont pourtant nombreux à pratiquer à une double lecture, latin et langue locale, soit consécutive, soit en reprenant les textes traduits avant le sermon.

    Pour le reste, il y a des choses qui pourraient être considérées par principe, mais beaucoup moins par prudence. On ne saurait être aussi serein que vous sur le fait que ces introductions “minimes” seraient l’abandon d’un changement plus grand.
    – On peut en premier lieu penser à la tactique du voleur chinois.
    – En second lieu, on se souviendra qu’en termes de réformes liturgiques et de débordements orchestrés au point de devenir la “norme”, à partir d’une concession en apparence minime, on a déjà donné, on a vu le résultat.

    Et enfin cette question: pourquoi tous ces prélats sont-ils si empressés de commencer à réformer la liturgie traditionnelle à peine libérée alors que le nettoyage des écurie d’Augias côté NOM est si peu fermement entrepris?
    Est-ce donc que la liturgie traditionnelle dans son état actuel serait la réforme la plus urgente à entreprendre dans l’Eglise? Est-ce cette liturgie qui est la source des plus grands désordres du moment? Je ne le crois pas. Il me semble que les commissions liturgiques devraient avoir “d’autres chats à fouetter” et rien que cela n’est pas encourageant. Question d’opportunité.

    “Pas de quoi effrayer”? Pas de quoi cesser d’être prudents non plus…

    Prenez garde que les “très prudentes décisions romaines” ne le soient qu’en apparences, du moins si elles prenaient forme dans les circonstances actuelles.

  3. JPA dit :

    Pour compléter mon message précédent, je vous invite à regarder les premières réactions suscitées par votre article sur le forum catholique. Vous constaterez qu’il suffit de parler de quelques modifications pour que certains, sans doute remplis de bonnes intentions et d’une culture liturgique supérieure à la mienne, y aillent de leurs “bonnes idées”. En attendant que l’un nous parle du 2ème (ou 3ème) confiteor, l’autre de la récitation commune du Pater Noster, ou que sais-je encore… (Ah les marronniers liturgico-tradis!)
    Et en prime, on nous ressert même les vieux arguments sur le “décalage” entre les prêtre et l’assemblée qui firent le régal du bugninisme.

    S’il fallait illustrer l’absence d’opportunité d’intervenir sur la liturgie traditionnelle, ces réactions valent bien plus que mon propos!

  4. helena dubois archangele dit :

    senex a raison, la FSSPX lit en français l’épitre et évangile,et la CRSP ne veut pas le traduire en dehors de la Messe du dimanche,
    je connais des personnes non voyante et ne connaissant pas le latin que souffrent de ne rien comprendre, lorsque au départ avant de recevoir du Saint Père le titre de chanoine et etc etc, lisait la traduction en français. alors qu’ils reviennent.

  5. senex dit :

    Merci Helena pour votre bon sens et votre charité.Il y en a dans la tradition “qui en rajoute” .C’est si beau des églises vides…Nous y allons…Hélas!