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Comment faire sauter la restriction : l'appel au pape

Commentaires (5)
  1. Le virus marxiste dit :

    C’est le cardinal RATZINGER qui écrit dans
    “Credo pour aujourd’hui” p.209 que “ce qui est au centre de la crise del’Eglise, c’est la mort de Dieu”, or qui a juré “la mort de Dieu” sinon la pensée marxiste ?

    Le drame de l’Eglise d’Algérie et le “pogrom” qui en a résulté pour un million de chrétiens en 1962, est le résultat direct de l’engagement du cardinal DUVAL auprès du FLN, un cardinal “social révolutionnaire” qui prétendait instaurer la justice par le biais de l’injustice.

    Alors comment ne pas voir un lien entre tous ces éléments : le rejet du “motu proprio” s’explique entre autres par le fait que le logiciel de l’Eglise est désormais parasité par le virus marxiste.

  2. Jean Ferrand dit :

    Il faudrait inviter le pape dans une communauté traditionnelle. Là je pense qu’il ne refuserait pas de célébrer selon l’usus antiquior. Au contraire il le ferait avec plaisir comme il l’a fait, en tant que cardinal, à l’abbaye du Barroux.

    Je me demande pourquoi cet événement ne s’est pas encore produit.

  3. Kris Vancauwenberghe dit :

    M. Ferrand, votre suggestion est bonne mais il faut encore voir si une telle invitation serait acceptée. L’entourage du pape trouverait que c’est une visite trop “marquée” et le pousserait à y renoncer.
    Regardez simplement ce qui s’est passé à Birmingham l’an dernier. Le pape a béatifié le cardinal Newman, fondateur de l’oratoire de cette ville. Actuellement, comme celui de Londres, l’oratoire de Birmingham est très proche des orientations du pape et notamment biritualiste. C’était une occasion en or pour accompagner la béatification d’une messe “en forme extraordinaire”. Dans le sanctuaire, le pape n’était même pas particulièrement assisté par des prêtres et diacre de l’oratoire du lieu. C’était pourtant leur fondateur qu’on béatifiat! Cette cérémonie a été monopolisée (dans le personnel mais aussi dans l’esthétique et le style liturgique) par la même clique de l’épiscopat anglais. La même grisaille.
    Pendant son séjour à Birmingham, le pape a rendu une visite privée à l’oratoire. Privée! Dans ce cas, il fallait faire la béatification de Newman en privé. Soyons logiques.

    Bref, tout ce luxe de précautions, ce “cordon sanitaire” simplement pour une communauté biritualiste… Alors a fortiori pour une communauté exclusivement “tridentine”.
    Oremus pro pontifice nostro.

  4. Jean Ferrand dit :

    Tenons le pari. Passons par dessus le cordon sanitaire. Invitons directement le pape.

    (Je ne peux pas, personnellement. Je ne suis pas abbé de monastère. A peine un paroissien toléré, et encore entre deux chaises, ou deux ou trois chapelles…)

  5. Jean Ferrand dit :

    Je réponds à Le virus marxiste.

    J’ai bien connu le cardinal Duval en Algérie. Je le considérais comme un saint.

    Un soir, en descendant de Notre-Dame d’Afrique, je me suis trouvé bloqué par la pluie sous un auvent en même temps que lui. Il lisait son bréviaire à côté de moi. Je n’ai pas osé lui adresser la parole. J’ai fait semblant de ne pas le reconnaître.

    C’était un prêtre à la piété plutôt traditionnelle : il n’a jamais accepté de célébrer la messe face au peuple. Grand ami de Jean XXIII et de Paul VI.

    Evidemment il a participé à l’aventure du Concile et de l’indépendance algérienne avec grand courage et ouverture d’esprit. Honoré du cardinalat, à ce titre, par Paul VI. Je n’ai jamais aperçu dans sa pensée une once de marxisme. C’est grâce à lui que l’Eglise a réussi à se maintenir tant bien que mal en Algérie, et il a accepté aussitôt la double nationalité.

    En plus c’était un ascète. Je le verrais très bien un jour béatifié.