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Un entretien avec le cardinal Canizarès

Commentaires (3)
  1. Jean Ferrand dit :

    “…si le texte de Sacrosanctum Concilium lui-même ne représente pas une rupture avec la tradition liturgique.”

    A mon humble avis non. Toute la dialecte de Benoît XVI sur l’herméneutique de la continuité gît dans cette réponse catégorique. Non, le Concile Vatican II ne doit pas être interprété dans un sens de rupture avec le passé, ou, moins encore, avec la Tradition. Mais seulement comme un développement d’icelui ou d’icelle.

    Les progressistes répondraient : Oui. Mais selon Benoît XVI, ils auraient tort…

    A mon humble avis encore, le cardinal Canizarès s’orienterait nettement, avec l’accord du pape, vers une réforme de la réforme. C’est-à-dire, à la limite, vers un troisième rite, différent à la fois du rite Paul VI et du rite tridentin, mélangeant les deux dans leurs avantages respectifs, et visant, à terme, à les supplanter, pour aboutir finalement à l’unité de l’ars celebrandi, souhaité par le Concile.

    Quod vobis videtur ?

    N’oublions pas pour expliquer les choses que l’Eglise d’Espagne, dont provient Mgr Canizarès, est peu favorable dans l’ensemble à la restauration de l’usus antiquior. Elle préférerait une réhabilitation, fidèle à la lettre du Concile, de l’usus novus.

  2. fauche gérard dit :

    Je pense comme vous qu’il ne suffit pas de dire que “Sacrosanctum Concilium” (SC) est en rupture avec le passé pour qu’il le soit !
    Une saine philosophie n’est pas idéaliste mais réaliste : il faut coller au réel.
    Que l’on apporte la preuve de la contradiction de SC avec le passé.

  3. Luc Warnotte dit :

    Et le cardinal Cicognani qui, en larmes, refusait de signer le projet de S.C. en disant qu’il allait ouvrir la porte a des evolutions dangereuses? C’est sans doute un hasard que ces dangers se soient concretises?