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Le mauvais procès du Los Angeles Times contre la FSSPX

Commentaires (6)
  1. Michèle dit :

    …”véridiques et sincères”..et elles le sont rarement! On a trop souvent affaire à des procès d’intention ou à la reprise lassante, et incessante, des mêmes accusations sans interrogation ni vérification.

  2. Sur Livres en Famille, un ouvrage choc : Exorciser le spectre de Galilée
    avec diverses annexes dont un texte du père Choupin…
    abbé Philippe Marcille

    En 1632, Galileo Galilei publie le “Dialogue sur les deux principaux systèmes du Monde”.
    Jusqu’alors ami et protégé du pape Urbain VIII, ce dernier ordonne pourtant la saisie de l’ouvrage.
    Escroquerie à l’Imprimatur, tissu d’erreurs scientifiques, appropriation de découvertes d’autrui, prétention à interpréter la Sainte Ecriture sont autant de chefs d’accusation que les repentances ne peuvent effacer.
    L’abbé Philippe Marcille détruit ici le symbole de la victoire de la science sur l’obscurantisme religieux .
    Cette étude est initialement parue aux éditions du Sel de la Terre 2009
    Sur Livres en Famille :http://www.livresenfamille.fr/p4370-philippe_marcille_exorciser_le_spectre_de_galilee.html

  3. iktus dit :

    Anne Charlotte Lundi semble critiquer les conclusions de l’Eglise sur l’affaire Galilée, validées par Jean Paul II, comme s’il ne s’agissait que de “repentances” dépourvues de fondement. Au contraire, ces conclusions paraissent justes et nuancées. Voici un topo du cardinal Poupard à ce sujet (trouvé sur le site du Saint Siège).

    Galilée, dans son génie, voit juste quand il rejette avec Copernic l’ancienne vision du monde de Ptolémée, et affirme que la terre tourne autour du soleil, et non l’inverse comme on le croyait depuis plus d’un millénaire. Mais il ne réussit pas à le prouver scientifiquement et refuse la suggestion qui lui est faite de présenter comme une hypothèse le système de Copernic, tant qu’il n’était pas confirmé par des preuves irréfutables. C’était pourtant là une exigence de la méthode expérimentale dont il était le génial inventeur. La preuve qu’il avançait du mouvement de la terre par les marées sera ruinée par les arguments de Newton, et celle des vents alizés dépassée par les preuves optiques et mécaniques, mais ce sera 150 ans plus tard. À l’inverse, Galilée avait raison sur l’interprétation des textes bibliques: science et foi ne peuvent se contredire. Si les Écritures ne peuvent mentir, il faut découvrir leur vrai sens. Tout le problème était là: s’interroger sur les critères d’interprétation de l’Écriture, ce que la plupart des théologiens alors n’ont pas su faire. «Paradoxalement, Galilée, croyant sincère, s’est montré plus perspicace sur ce point que ses adversaires théologiens» (Jean-Paul II, in Paul Poupard, op. cit., p. 192).

    De son côté, le Cardinal Bellarmin, esprit ouvert et éclairé, soulevait deux vraies questions: 1· Galilée avançait-il de véritables preuves de la véracité de la théorie copernicienne? Il répondait: non! Et il avait raison. 2· La théorie de Galilée était-elle compatible avec la Sainte Écriture? Il ajoutait avec grande sagesse et prudence, dans sa Lettre du 12 avril 1615 à Foscarini, que j’ai éditée: «devant une vraie démonstration scientifique des hypothèses nouvelles, il vaudrait mieux dire que nous ne comprenons pas les Écritures, plutôt que dire que serait faux ce qui est démontré» (Paul Poupard, op. cit., pp. 10 et 38-40).

    Telle est la conclusion paradoxale de la Commission d’études interdisciplinaire, que j’ai eu le privilège de présenter à Jean-Paul II:

    Galilée avait raison dans son intuition cosmologique, mais était incapable d’en fournir les preuves irrécusables au plan scientifique.

    Bellarmin avait raison dans son intuition méthodologique, mais les juges du Saint-Office furent incapables de dissocier la foi d’une cosmologie millénaire qui s’avérait erronée, et de revoir leur interprétation des passages bibliques apparemment opposés aux nouvelles théories coperniciennes.

    Bellarmin représentait une méthodologie authentiquement scientifique, et respectait avant la lettre une autonomie qui ne soit pas une dichotomie. Et Galilée présentait dans sa Lettre à Christine de Lorraine, que j’ai aussi éditée, comme un petit traité d’herméneutique biblique. «Si l’Écriture ne peut errer, écrit-il à Benedetto Castelli, certains de ses interprètes et commentateurs le peuvent et de plusieurs façons» (ibid., p. 102).

    L’extrapolation n’est pas scientifique. Dans la lecture de la Bible comme dans celle du réel, il convient de ne pas se tromper de domaines, de ne pas confondre les compétences. Le Cardinal César Baronius avait raison: «le Saint Esprit nous apprend comment aller au ciel et non pas comment va le ciel». Bien avant Bellarmin, saint Augustin en était convaincu: «S’il arrive que l’autorité des Saintes Écritures soit en opposition avec une raison certaine, cela veut dire que celui qui interprète l’Écriture ne la comprend pas correctement» (Epistula 143, 7; PL 33, 588). Voilà qui était clair, et Bellarmin ne pensait pas autre chose que Galilée à cet égard. Malheureusement, ses juges ont transposé indûment dans le domaine de la doctrine de la foi, une question de fait relevant de l’investigation scientifique. Il était important de reconnaître ces torts, avec la mesure disciplinaire imméritée entraînée par cette erreur de jugement. Et je sais gré au Pape Jean-Paul II de l’avoir publiquement et solennellement reconnu à ma demande (op. cit. pp. 96 et 104).

  4. Denis Meunier dit :

    Pour faire court et simple :
    Galilée n’a rien démontré de manière scientifique.
    Il s’est contenté d’affirmer des choses sans les prouver. Que ces choses soient vraies (ce qui est actuellement remis, d’une certaine façon en cause) est annexe. Sa démarche n’est pas et n’a jamais été scientifique.
    Pour prendre un point de comparaison, un russe qui a démontré le théorème de Fermat a été pendant 5 ans la risée des mathématiciens du monde avant de sortir de son ermitage pour expliquer sa démonstration. ça se passait il y a moins de 10 ans. La peine de mort aurait été en vigueur, et la politique y aurait joué un rôle qu’il ne serait plus de ce monde.
    Je ne crois pas que JPII ait engagé l’Eglise et son infaillibilité sur des choses aussi accessoires. En tout cas je l’espère.
    Et j’espère qu’aucun pape ne le fera quand aux théories foireuses qui nous imposent leur diktat actuellement.
    Quand on sait que les physiciens remettent en cause la théorie même de l’effet de serre… Mais là n’est pas le débat :
    La science aura beau progresser, fragmenter, Pascal a raison : seuls les plus imbéciles et les plus savants sont conscients qu’ils ne savent rien, les autres déblatèrent sur des choses qu’ils ne connaissent pas. Au fond, on sait où est la Vérité, c’est l’essentiel.

  5. Jean-Pierre dit :

    Excellente émission sur le site Canal Académie (la radio de l’Académie française) qui déconstruit de fond en comble le MYTHE de la fausse affaire Galilée, en partie forgé par le menteur professionnel François-Marie Arouet dit Voltaire : http://www.canalacademie.com/ida2614-L-affaire-Galilee-ou-l-hypothese-sans-preuve.html

    Il s’agit d’un entretien avec Aimée Richardt, auteur déjà récompensé par l’Académie pour une biographie de Fénelon.

    Ici, l’affaire semble assez confuse, mais la réponse du district de la Fraternité s’en tient à une position substantiellement catholique : il n’est pas possible de se servir de l’Ecriture Sainte pour asseoir une quelconque théorie scientifique, ce que précisément Galilée a eu l’imprudence de faire en son temps.

    Rappelons que l’héliocentrisme est une théorie scientifique très ancienne et démontrée par Copernic, un prêtre catholique, bien avant le plagiaire Galilée.

  6. soha dit :

    L”Eglise , c’est donc Babel et Babylone… A quand une synthèse simple et claire ? Vous m’étouffez pas dans vos pseudo débats ???