Divers Jeanne smits

Invitée sur “France 24” le 13 mars à 12 h 13…

Commentaires (4)
  1. Christophe CHOTARD dit :

    j’ai vu par hazard cette émission. Vous y avez été remarquable. Bravo pour votre combat, continuez.

  2. joplaton dit :

    Je ne trouve pas l’archive vidéo.Avez-vous finalement été invité ?

  3. Jeanne Smits dit :

    Merci pour votre intérêt. J’ai été en effet invitée (face à Frédéric Mounier de “La Croix”), pour deux débats d’un quary d’heure, l’un en anglais, l’autre en français. France24 ne les a pas mis en ligne. J’ai appelé la chaîne mais n’ai pas reçu d’explication.

  4. bene 56 dit :

    Chère madame,Je suis de ceux qui ont été très choqué face à “l’affaire de Recife”. Je dois humblement reconnaître, après vous avoir lu, que mon point de vue a évolué parce que je n’avais pas toutes les informations pour apprécier objectivement la situation. J’ai donc péché par “jugement téméraire”. Soyez- donc vivement remerciée pour votre travail journalistique !J’apporte cependant une réflexion. Jésus avait lui-même été piégé par les pharisiens sur la question de l’impôt dû à César : en s’y opposant ou en y consentant il semblait en difficulté ! Mais Il a su trouver la parole de vérité pour échapper au piège ! Ainsi certains disent que l’archevêque de Recife était piégé, quoiqu’il fasse, par le lobby pro-life avec ses manipulations. Je ne le pense pas. C’est certes facile de se prononcer à froid, à quelques milliers de Km…Mais il semble ici avoir manqué de prudence; “Soyez prudent comme des serpents…” nous prévient Jésus car il nous envoie “comme des agneaux au milieu des loups”. En rappelant, devant des journalistes “prêts à l’attaque”, la sanction “laete satentiae” et surtout en rappelant très maladroitement que le violeur n’encourait pas l’excommunication comme pour l’avortement, il leur donnait un gros bâton pour se faire battre. Le viol incestueux n’est-il en effet pas en lui-même un acte qui coupe très gravement son auteur de la communion avec Dieu, ne l’excommunie-t-il pas spirituellement par ce péché mortel ? Comment exiger de nos contemporains de saisir les subtilités de la loi canonique, même si elle garde sa cohérence,dans un contexte où l’Eglise est en plus soupçonnée historiquement, parfois justement, de réflexes machistes et donc susceptible de mépriser la vie d’une fillette ? Il me semble que dans certaines situations le silence et la prière sont préférables aux paroles, quand celles-ci ne peuvent être comprises par la mentalité et la culture des gens. Ce n’est pas de la lâcheté. Ne doit-on pas juger l’arbre à ses fruits ? Force est de reconnaître maintenant (il suffit de parler avec des gens autour de soi…) que la position de l’Eglise sur l’avortement et le respect de la vie en général est moins comprise, que le lobby pro-choice est renforcé, et qu’il peut même tenter de faire élargir les conditions d’avortement au Brésil, but contre lequel l’archevêque était censé lutter ! Il faisait face certes à une “machine de guerre”médiatique diabolique mais cela ne le dispense pas complètement de faire lui aussi un examen de conscience…Par ailleurs, même si comme vous l’avez bien analysé “réflexes conditionnés de rejet” ont joué un grand rôle dans ce scandale, pouvez-vous nier que beaucoup de personnes qui militent contre l’avortement ont des sympathies “extrémistes”, des aspirations à un” système politique autoritaire” ? (En êtes-vous ?)Ce que nos contemporains rejètent donc instinctivement en raisons des antécédents politiques historiques, caricaturés d’ailleurs souvent dans les manuels scolaires, c’est l’intrusion du religieux dans le champ du politique, une sorte de totalitarisme spirituel… Leur donnerons-nous tort ?Je suis aussi un lecteur assidu de Patrice de Plunkett et de son blog. Je reconnais avec vous qu’il a été trop loin en qualifiant à priori “d’inhumains” ceux qui défendaient le devoir de sauver aussi les jumeaux. C’était faire un procès d’intention à ceux qui comme vous, et avec des arguments éthiques et scientifiques sérieux, vous reconnaissiez dans cette position. S’il a agi d’une façon aussi épidermique ce n’est pas me semble t-il à cause de son “désamour” pour l’Eglise, mais au contraire, comme vous le reconnaissez d’ailleurs, à cause de son zèle pour l’évangélisation. Lui qui est impliqué spécialement dans cette vaste tâche d’Eglise constatait “sur le terrain” les effets dévastateurs de cette affaire. Il semble aussi avoir des raisons de soupçonner certains engagés dans “la cause pour la Vie” d’être plus des serviteurs d’une cause politique et idéologique que d’humbles serviteurs de la Vérité. Sur ce point, j’ai la faiblesse de penser qu’il n’a pas tort…Enfin, pourquoi insinuer de mauvaises pensées à Tugdual Derville quand il tronque un passage sur la pensée de l’Eglise sur l’avortement thérapeutique ? Ce faisant, la déforme-t-il radicalement ? Le porte-parole du Saint-Siège a d’ailleurs rappelé avant hier que l’Eglise dans certains cas, admettait la mort du foetus, pour sauver la vie de la mère…Je vais finir par douter de vos bonnes intentions et de votre honnêteté de croyante ! Pourquoi lui cherchez-vous des poux ? Est-ce pour quelques désaccords qu’il aurait eu avec vous sur la stratégie, les formes de combat à mener pour la Vie ? Ca suffit ! Assez de divisions ! Votre sensibilité spirituelle “traditionnelle” réclame du respect et de la compréhension ? Donnez-en vous-mêmes à vos frères en Christ, par pitié ! Comme nous le rappelle le Saint-Père, si nous continuons ainsi, le risque est grand de “nous entre-dévorer”. En ce temps de Carême que chacun sache s’examiner afin de faire grandir l’Unité de l’Eglise tant souhaitée par notre Sauveur.