Divers Jeanne smits

Euthanasie : une mère condamnée à vie au Royaume-Uni

Commentaires (3)
  1. LE GAY SAVOIR dit :

    la fabuleuse actrice DIANA RIGG a joué dans un film anglais traitant s'un problème similaire de mère pathologique : “Mother Love”, elle y est terrifiante !
    http://www.youtube.com/watch?v=-NDmlcrLQAw

  2. Anonymous dit :

    Je tiens à signaler un point (avec lequel Jeanne smits n'est pas d'accord avec moi)
    L'arrèt ou la limitation de traitement est en effet autorisée, mais à condition que ceux-ci soient disproportionnés par rapport aux attentes espérées. Le risque majeur en refusant cette possibilité par crainte de dérives est de maintenir une personne dans un état inacceptable: abandonnée de tous et souffrant énormément en raison du refus des médecins de soulager ses souffrances (ce qui ne veut pas dire tuer

    De mon point de vue, refuser cette possibilité revient à encourager à terme l'euthanasie en se dirigeant vers l'excès inverse: la plupart des militants de l'ADMD ont vu un proche agoniser dans des circonstances horribles car les médecins, soient avaient fait de l'acharnement thérapeutique soit avaient eu peur de tuer le patient en le soulageant.

    Par ailleurs, cette loi est conforme à la doctrione catholique de double effet: il est permis de faire un acte qui a un effet bon et un effet mauvais à condition que l'effet mauvais n'ait pas été voulu même comme moyen, et qu'il y ait une proportionnalité entre les deux. (j'ai beacoup simplifié)

    Or la loi Leonnetti oblige aussi les médecins à arréter les traitements selon une procédure permettant justement de s'assurer qu'il n'y ait pas euthanasie. Cette loi ne favorise ni directement ni indirectement l'euthanasie.

  3. Jeanne Smits dit :

    Toujours un peu difficile de répondre à un 'anonyme”…

    La lecture attentive de la loi Léonetti et de ses travaux préparatoires montre que l'arrêt des soins ordinaires qu'elle autorise n'est pas soumise à la condition que ceux-ci soient insupportables, ou inutiles en raison de la proximité de la mort.

    Bien sûr, la loi affirme justement la doctrine du “double effet”.

    Le problème est justement qu'elle permet d'arrêter les soins ordinaires (nourriture) en vue de provoquer la mort.

    C'est l'analyse du cardinal Vingt-Trois et du grand rabbin Messas (http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2007/05/loi-leonetti-dj-une-loi-deuthanasie.html).

    Je mettrai prochainement en ligne ce que j'avais écrit à ce propos lors du vote de la loi. Et nous continuerons, je l'espère, cette discussion.