Divers Jeanne smits

Procréation artificielle : Salomon, reviens, ils sont devenus fous !

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Croyante, et à l'or !
Commentaires (2)
  1. Patricia dit :

    ils sont completement debiles à la base, ces deux couples! adoption d embryons? et pourquoi pas de sperme pendant qu on y est! cette situation absurde n est pas la faute de la PMA qui permet à tant de couples d avoir des enfants – chose qui semble vous deplaire, vu qu apparemment, vous preferez que les gens restent steriles et malheureux, belle preuve de charite chretienne. non, cette situation absurde est le resultat d une reflexion tortueuse de personnes religieuses, basta. c est pas moi qui vais les plaindre, ils n ont que ce qu ils méritent!

  2. Jeanne Smits dit :

    Si je comprends bien, vous n'estimez pas que l'embryon a déjà toutes les caractérisques de l'individu qu'il sera et qu'il est de fait déjà.

    Et vous désignez l'ambiguïté des interventions sur les embryons, etc : on part toujours d'une bonne intention, remédier à une stérilité, soulager une famille, éviter la naissance d'un enfant gravement handicapé…

    Je crois qu'il est impossible d'éviter la souffrance, et qu'il faut poser clairement les limites de ce qui est conforme à la dignité humaine. Même si cela paraît en effet difficile.

    Exemple peut-être plus immédiatement compréhensible : imaginez une famille avec de jeunes enfants dont la mère risque d'être emportée par une maladie mortelle, laissant les sien veuf et orphelins. Ce n'est pas pour autant que vous jugeriez légitime, je pense, de tuer une vieille célibataire « compatible » pour pouvoir récolter sur elle l'organe vital dont la transplantation pourrait sauver la jeune mère de famille…

    Je ne prétends pas pouvoir imaginer la douleur d'un couple stérile mais je sais, pour en avoir côtoyé, l'héroïsme qu'il leur faut lorsque, catholiques, ils refusent une PMA.

    Je sais aussi que l'adoption n'est pas une solution psychologiquement envisageable par tous, mais pour côtoyer aussi des couples stériles qui ont adopté, je vois et je sais aussi qu'ils n'aiment pas moins leurs enfants que je n'aime les miens, et je les admire parce que cela ne me paraît pas aller de soi.