Divers Jeanne smits

Don d’organes et mort cérébrale : le débat continue

Commentaires (2)
  1. Anonymous dit :

    Merci pour toutes ces informations!

    Plutôt que chercher à définir la mort effective ou non de celui de qui on veut l'organe, ne serait-il pas plus évidemment catholique d'accepter la mort lorsque le temps est venu? Puisque de toute façon ce temps viendra, que la mort viendra comme un voleur sans que nous en connaissions ni le jour ni l'heure… Alors pourquoi mutiler quelqu'un pour prolonger une vie qui n'est qu'un pèlerinage vers l'autre monde?

    Nous sommes entre les mains de Dieu! Et notre prochain est bien trop précieux pour prendre le risque d'être cause de sa mort prématurée.

    Gentiloup

  2. Jacoba dit :

    J'ai ce qu'on appelle la foi du charbonnier. Une foi toute simple qui ne cherche pas midi à quatorze heures. J'ai aussi travaillé en milieu médical et hospitalier.
    Voici pourquoi je suis contre le prélèvement d'organes, car on trompe les donneurs et les receveurs ; en effet on ne dit pas que :
    – le délai médico-légal de deux heures après le décès constaté n'est pas respecté. Et pour cause puisque les organes doivent être prélevés vivants. On dit que le futur donneur est mort, ce qui est faux : il est maintenu en vie.
    – ce délai pour l'Eglise catholique est d'une heure seulement, temps déterminé selon l'Eglise pour que l'âme quitte le corps. Et même une heure c'est encore trop tard sur le plan médical pour que les organes tissus et fluides soient encore sains et non nécrosés.
    – il n'existe que trois sortes de fluides, de tissus et d'organes possibles qui se régénèrent seuls : le sang, la moelle osseuse, la peau qui ne nécessitent pas de traitement anti-rejet. les traitements anti-rejet nécessaires aux receveurs jusqu'à la fin de leur vie prouvent que Dieu n'a pas prévu cette extrémité ;
    – bien souvent les receveurs n'acceptent pas psychologiquement cet organe étranger dans leur corps. Ne serait-ce pas l'oeuvre de Dieu dans leur conscience d'avoir accepté qu'une personne meure afin qu'ils continuent à vivre ?
    Par ailleurs :
    – le prélèvement d'organes facilite l'euthanasie : Trop facile ! on se débarrasse d'une personne sans conscience, peut-être handicapée à vie, qui nécessitera beaucoup de soins.
    – aujourd'hui, on sait qu'une personne en coma profond communique.
    – sur le plan catholique, on oublie que le jour de la résurrection finale l'âme reprend possession de son corps qui doit être entier, i.e qu'on ne doit pas accepter volontairement d'être mutilé de quelque façon que ce soit.
    Conclusion : le prélèvement d'organes est une faute grave de la part de médecins et de tout catholique.
    Quant aux papes qui ont soi-disant donné leur accord, ils n'ont probablement pas été informés complètement, on les a manipulés sur la charité à autrui…. Une omission impardonnable qui les a trompés ! De toute façons, ils n'ont jamais invoqué leur infaillibilité dans ce domaine.