Americatho

Jean Madiran salue « la détermination, la fermeté et le dynamisme » de l’épiscopat américain

Commentaire (1)
  1. Denis Merlin dit :

    Il faut distinguer le droit de la morale individuelle et de la spiritualité.

    Le droit à la liberté religieuse est fondé sur le 1er commandement et il est opposable à tout homme et à l’Etat.

    L’argument des évêques américains est donc valable non seulement pour l’Amérique mais pour toute l’humanité. Il est évidemment injuste de faire financer l’avortement par le Trésor public.

    La loi qu’il vise est divine si l’on veut, mais ce terme porte à confusion. Car c’est surtout la loi naturelle (et non la loi divine positive). La question du péché mortel est une question théologique qui n’a pas sa place dans le droit naturel et/ou humain positif. Le droit pénal n’appréhende pas la fornication.

    Dommage que monsieur Madiran, englué dans ses critiques de la “Démocratie moderne”, ne sache pas reconnaître le droit naturel là où il est. Oui, la religion catholique, comme toute opinion religieuse, se fonde sur la conscience individuelle (entendue comme jugement moral sur un cas précis, ici et maintenant). Il y a chez lui des restes de maurrassisme (“La société est tout.” disait Auguste Comte)… Hélas !

    Le droit anglo-saxon est très respectable et je suis tout à fait d’accord avec les évêques américains.