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De l’opportunité de nommer des évêques spécialisés dans la forme extraordinaire

Commentaires (2)
  1. Julius dit :

    Je ne lis pas cela dans le texte de l’abbé Barthe.
    Si vous voulez des évêques spécialisés usus antiquior, vous allez avoir des diocèses spécialisés, donc en fait un rite distinct comme les uniates ou gréco-catholiques.

    Ce n’est pas bon pour la masse des fidèles de l’Eglise et ce n’est pas conforme à l’esprit de Summorum pontificum.
    Il s’agit de “deux formes d’un même rite”, donc dans des diocèses non spécialisés, soumises normalement au même ordinaire.

    Certes il est bon que des prêtres se spécialisent pour des raisons pastorales, mais ce serait un renoncement de les cantonner systématiquement dans les “réserves d’indiens” que seraient des diocèses spécialisés. La FSSPX et les autres instituts sont des arches de Noë, pas des demeures permanentes pour tout le troupeau.

    Certes il faut que les évêques acceptent et comprennent réellement le Motu Proprio, mais cela commence (moins en France).

    A terme cela suppose une unification du calendrier liturgique (il n’y en a qu’un par diocèse, c’est pastoralement inévitable); mais PAS du lectionnaire, du graduel et de l’antiphonaire (ni du bréviaire,).

    Là où je me sépare de ce qui semble être le désir lointain du Pape, c’est que je ne crois pas que l’on pourra revenir à une forme unique (ni pour la Messe, ni pour les sacrements). Je crois même que c’est une chance d’en avoir deux, l’une plus figée et traditionnelle qui nous rapproche des orthodoxes, l’une plus proche de l’étude approfondie systématique de la Bible, plus “rationnalisante” qui fait écho à l’intuition protestante.

  2. karr dit :

    On nous parle beaucoup d’ordinations,mais que doit-on attendre du côté des fidèles attachés au Missel de 1962 et dont je suis ?
    Une prélature personnelle nous assurerait la possibilité d’obtenir des lieux de culte dans tous les diocèses,il y a encore trop d’évêques français hostiles aux fidèles attachés à la tradition liturgique;
    Cela se traduit par l’absence totale de messe traditionnelles dans certains diocèses,ou bien une messe dans un endroit improbable,à Nîmes une messe dominicale chez des Clarisses,l’autel ne se prête
    en rien à la célébration selon la forme traditionnelle.
    Un prêtre très âgé y célèbre face aux fidèles en raison de la disposition de l’autel,pas de canons,uniquement deux cièrges par manque de place,le tabernacle dans le dos du célèbrant.
    Très souvent une messe pour tout un diocèse,en milieu rural cela suppose de très grandes distances à parcourir!