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Un diocèse peut-il être gouverné sans dialogue ?

Commentaires (7)
  1. senex dit :

    Entre les camps ,il ne s’agit pas de “sensibilités” différentes, mais bel et bien de doctrines différentes.C’est une question de tête et pas seulement de cœur….Il faut aller au fond des choses…

  2. Jean-François dit :

    Roma locuta est. C’était à propos d’une autre affaire mais cela peut aider à la réflexion :
    “On affirme encore dans votre recours qu’il faut, pour gouverner un diocèse, « une certaine pluriformité » dans
    le collège des collaborateurs de l’évêque, et une certaine continuité avec le passé. La pluriformité est sans
    doute utile dans la phase de recherche, d’étude, de consultation. Mais aucun gouvernement sérieux et efficace
    ne serait possible dans aucun type de société, si démocratique qu’on le suppose, si cette pluriformité devait
    se manifester aussi dans la phase de décision : elle engendrerait la paralysie de l’autorité et la dissolution
    du principe d’unité et de la société elle-même. Il est donc normal qu’un évêque cherche à s’entourer d’un collège
    de collaborateurs dont il juge qu’ils peuvent l’aider efficacement dans l’actuation de son plan pastoral.”

  3. eljojo dit :

    La question qui se pose est nettement plus complexe que ce qui est présenté dans ce portrait à charge du diocèse de Versailles.

    En effet il s’agit d’étudier un petit peu le presbyterium du diocèse. Et là, on découvre, surprise, qu’une part plus que significative du clergé est pour le moins progressiste, pour ne pas dire ultra-progressiste.

    Que faire dans ce contexte ? Aller au conflit et faire preuve d’autorité, au risque de bloquer le diocèse et de faire plus de mal que de bien ? Assurément non.

    La seule solution passe par un travail de fond, ce qui se fait depuis des années avec la refonte totale de la formation des prêtres.

    L’évêque, père de son diocèse, doit se soucier de tous, y compris de ceux les moins fidèles. Car si ces prêtres quittaient le sacerdoce, ou même bloquaient le diocèse, ce serait un véritable drame tant pour ces prêtres que pour leurs paroissiens.

    Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit.

  4. LE COCQ dit :

    On ne doit rien laisser passer. Jamais, car comme le disait saint Augustin « À force de tout voir l’on finit par tout supporter… À force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… À force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! ».

    Il faut vraiment réagir !

  5. de Provenchères Charles dit :

    C’est le curé de la Paroisse qui devrait être limogé.

    Vous devriez lancer une pétition pour soutenir le vicaire.

    Charles

  6. Soulié dit :

    Le raisonnement développé par le post précédent (eljojo) mérite attention et réflexion.
    Il a toutefois ses limites.
    Etre évêque et prêtre de Jésus-Christ implique quand même à un certain moment, de parler clair, d’être franc, de dire la vérité, même désagréable.
    J’ajoute que les quarante dernières années ont amené un certain nombre de mauvais pasteurs, de mauvais prêtres et de médiocres évêques qui ne sont pas dignes d’être au service du Christ.
    C’est une évidence pour n’importe quel esprit honnête et amoureux du christianisme.
    La paroisse ND de Versailes, son curé mondain autant que sûr de lui, son évêque ondoyant autant que louvoyant, en fournissent une triste illustration.
    Honte à eux.
    Qu’ils n’oublient pas qu’il y a à la fin un jugement…

  7. AUBERT Roger dit :

    A l’horizontale, il n’y a pas de solution… C’est le démon qui travaille dans “cette Eglise des hommes”.
    Donc, tout offrir à Dieu… la prière réparatrice est d’une telle efficacité, bien qu’invisible, qu’elle rend le chrétien invulnérable.
    Il lance son petit caillou, mais seul Dieu pourra tuer Goliath.
    La pieuvre maçonnique tentaculaire a peur du Rosaire… N’ayons
    donc pas peur de le réciter… et d’agir comme si la prière était
    insuffisante.