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Canada : une religieuse va célébrer un mariage ?

Commentaires (23)
  1. karr dit :

    Voilà! nous y sommes,pas encore diaconesse mais presque,et Rome ne trouve rien à redire c’est tout à fait normal,tout à fait dans l’esprit de Bergoglio,merci encore pour les fruits merveilleux du concile!

  2. Jean dit :

    Hormis la “consécration du pain et du vin” qui nécessite qu’on soit ordonné, tout baptisé est qualifié pour célébrer n’importe quel sacrement au nom du “sacerdoce commun” reconnu dans les écrits bibliques. Malheureusement, prêtres et évêques avons confisqué “l’Eglise et ses sacrements” au nom du “sacerdoce ministériel” centré sur le droit canon, et qui est devenu en réalité un pouvoir de domination, d’exclusion, d’intolérance et de mépris des autres fidèles du Christ. En France, les religieuses de la paroisse de Castellane dans le diocèse de Digne (04) faisaient presque tout, sauf la consécration; l’évêché de Digne le savait: elles ont quitté Castellane il y a peu, au mois de juin 2016. Bref, les besoins spirituels du peuple de Dieu préoccupent très peu les évêques du monde entier; un évêque est prêt à sacrifier dix prêtres pour protéger son honneur: combien de prêtres sont sans paroisse dans le monde, simplement parce qu’ils ont contrarié leurs évêques? Pour tout dire, l’Eglise catholique ne manque pas de prêtres, il ne manque que notre sens de l’universalité de l’Eglise.

    1. fg dit :

      J’ai appris quelque chose: je peux demander à un ami de m’administrer le sacrement de réconciliation (à défaut, je peux me l’administrer moi-même).
      Et si je m’administrais le sacrement de l’ordre, tiens c’est une idée: pas la peine de passer par le séminaire.

      1. Riposte Catholique dit :

        @fg

        Non ! Vous n’avez pas compris. Le mariage est le seul sacrement que deux laïcs, un homme et une femme, peuvent s’échanger. Les sacrements que vous évoquez relèvent du ministère ordonné (à l’exclusion des diacres qui ne sont pas revêtus du sacerdoce).

        1. fg dit :

          Jean a écrit: “tout baptisé est qualifié pour célébrer N’IMPORTE QUEL SACREMENT”: je persiste à ne pas être d’accord.

  3. BERTRAND dit :

    Vos explications sont excellente. Le mariage est un sacrement que se donnent les époux l’un à l’autre. L’Église demande un “témoin” depuis le Concile de trente en particulier. Que ce témoin soit une religieuse n’est pas choquant en soi ni contraire aux canons.

    La religieuse, si je puis dire, ne célèbrera rien.

  4. Bruno ANEL dit :

    D’abord, il n’y a pas de “célébrant” dans un mariage, mais un ministre qui représente l’Eglise. Ce sont les fiancés qui se donnent le sacrement en sa présence . Ensuite, si cette religieuse a reçu la délégation canonique, il n’y a rien là d’extraordinaire.

  5. Octave dit :

    Apres tout, une religieuse (ou un religieux non ordonné) n’étant pas une prêtresse, l’évêque pourrait tout autant permettre à un(e) laïc d’être le représentant de l’Eglise à un mariage.
    Qui aurait une autre suggestion ?
    Puisque les laïcs sont aujourd’hui égaux aux prêtres, en réalité le prêtre devient inutile. Aujourd’hui, tout devient possible car les quelques restrictions disciplinaires qui existent encore seront bientôt éliminées.

  6. Le Guen dit :

    La célébration de mariages et de baptêmes par un laïc, relève normalement de situations où le prêtre ne peut pas être présent, c’est ce qui s’est passé au Japon pdt des siècles où le christianisme s’est transmis comme ça car les prêtres étaient interdits. C’est ce qui s’est passé sous l’ère communiste en URSS et pays “satellite” et se passe encore probablement comme ça quand l’Eglise est persécutée et qu’il n’y a pas moyen de faire autrement, dans les situations de guerre, camps de concentrations, Après si possible “régulariser” la situation en présence d’un prêtre quand la situation d’exception est levée. Dans les cas extrêmes où il n’est même pas possible d’avoir un témoin, le sacrement est valide si les deux personnes échangent leurs voeux de mariage tous les deux. Passer devant le prêtre après. J’ai entendu dire qu’en cas de mort imminente et impossibilité d’avoir un prêtre, bref un cas extrême, on peut se “confesser” à un laïc qui doit le rapporter à un prêtre et oublier ce qui lui a été dit en confession et bien sûr être tenu au secret de la confession. Il faudrait voir le droit canon pour confirmer ces dires.

  7. Le Guen dit :

    Dans le cas présent, je ne comprends pas trop pourquoi cette religieuse a reçu mandat de l’évêque pour célébrer ce mariage, puisqu’a priori, on n’est pas dans une situation d’exception. Après je ne suis pas canadienne, je ne connais pas le diocèse. Mais on n’est pas sous une dictature qui interdit toute religion, ni dans une situation de guerre, de persécution de l’Eglise. Même s’il est vrai que selon le droit canon, le sacrement de mariage est donné mutuellement par les époux eux-mêmes, le prêtre étant témoin, même selon les paroles de St Paul disant que ce sacrement est grand et signifiant le mariage du Christ avec l’Eglise, il est plus que recommandé que pour signifier ces paroles, la célébration de l’Eucharistie accompagne ce sacrement, signe des épousailles du Christ et de l’Eglise.

  8. Tryphon Tournesol dit :

    Les mariages “célébrés” par des laïcs (religieuses ou pas) n’est pas une nouveauté, ça existe depuis longtemps dans les pays de missions. Certes le terme “célébrer” est impropre, on pourrait parler de “présider” par exemple, ou “diriger”. Mais dire que Radio-Canada diffuse de fausse informations, c’est exagérer, et jouer sur les mots. Pour les journalistes comme pour 99,9% des auditeurs, ces arguties ecclésiologiques n’ont aucun sens.

    1. Rédaction RC dit :

      @Tryphon Tournesol

      Si le mot est « impropre » alors l’idée qu’il exprime est « fausse ». Le travail d’un journaliste est aussi d’employer le bon mot correspondant à l’idée qu’il veut exprimer. Ce n’est pas « jouer sur le mots », mais une exigence professionnelle dont le journaliste de Radio Canada s’est cru exempté. Pas nous.

      1. Tryphon Tournesol dit :

        Il est vrai que les journalistes ne sont pas toujours très compétents, notamment en matière religieuse. Certains emploient par exemple “curé” comme synonyme de “prêtre”. Mais il n’y a pas de quoi les accuser de désinformation. Par ailleurs les journalistes (comme les enseignants par exemple) doivent parfois simplifier pour se faire comprendre de leur auditoire, quitte à paraître inexacts aux yeux des spécialistes. Imaginons qu’un journaliste annonce une décision gouvernementale en la présentant comme un arrêté ministériel, alors qu’il s’agissait d’un décret, doit-on dire que le journaliste a menti ? Que celui qui n’a jamais employé un terme de manière approximative leur jette la première pierre.

        Comme le prêtre ou le diacre ne sont que témoins du mariage, sont-ils considérés comme célébrants du mariage (je ne parle pas de l’éventuelle messe de mariage) ? ou bien les “célébrants” sont-ils les mariés ?
        Quant une communauté de moniales, par exemple, chante l’office, peut-on dire qu’elle “célèbre” vêpres ou complies ?

  9. Jean dit :

    Si on se situe dans le “droit canon”, on ne peut qu’être scandalisé de voir une religieuse mandatée par un évêque célébrer un sacrement quelconque; mais si on se situe dans l’évangile, il n’y a aucun scandale car, en Jésus Christ, nous sommes tous ”prêtres, rois et prophètes”.

  10. jacques dit :

    Une étape de plus franchie pour la destruction de l’église et de la foi.

  11. Mangareva dit :

    Honnêtement j’en viens à préférer la présence de Femmes intègres “président” ou “témoignant “lors d’un mariage que de prêtres concubinaires , homosexuels ou pire….

  12. Jacques dit :

    Pas si vite, la question n’est pas aussi tranchée que vous le prétendez. Chez les Orientaux (tant les catholiques que les orthodoxes), il n’y a pas de mariage valide sans la bénédiction d’un prêtre.

    Mgr Eugenio Corecco, évêque et spécialiste du droit canonique, a démontré que la vision des époux comme ”ministres” du mariage n’est qu’une opinion (légitime, certes, mais une opinion). Ainsi, le moins que l’on puisse faire est de ne pas présenter comme certain ce qui n’est qu’une opinion.

    Et ne soyons pas dupe: la grande question n’est pas celle de la validité d’un mariage devant un laïc. Cette liturgie de mariage présidée par une femme n’a pas d’abord pour but d’accommoder un couple incapable de trouver un prêtre, mais bien de faire avancer le dossier des diaconesses. Il importe, à mon humble avis, de cesser de jouer les canonistes et de voir ce qui est vraiment derrière cette célébration.

  13. Bruno ANEL dit :

    Il y a longtemps que des religieuses missionnaires célèbrent des baptèmes en Afrique ou en Amérique latine, sur mandat de l’évêque.

  14. Alexandre dit :

    ça ressemble de plus en plus a un bordel, heureusement ce n’est que Rome, pas l’église Catholique.

  15. Jobig dit :

    Certes, à la différence près que le Québec n’est pas la brousse africaine, ni la Mongolie extérieure, ni la Corée du Nord. C’est un pays riche, où la liberté religieuse et la libre circulation des personne est garantie par le droit. ce n’est plus un pays de mission depuis le XVIIIème siècle. Malgré l’immensité du territoire, le Québec est bien desservi par des réseaux ferroviaires, routiers, fluviaux ou aériens. L’Abitibi-Témiscamingue n’est pas si éloigné de Québec et de Montréal. Au-delà des arguments canoniques et pratiques, il s’agit un fois de plus de créer un précédent pour faire avancer “la cause des femmes dans l’Eglise” et préparer le “quand on n’aura plus de prêtres” Pour cela, nos “cousins du Canada français” sont très doués. On se croirait dans les années 80 en France, où les fidèles viraient leur curé quelques dimanches dans l’année pour faire des ADAP (assemblée dominicales en absence de prêtres pour préparer “l’après prêtres”.
    Les familles et amis des mariés auraient très bien pu lancer un appel via “les réseaux sociaux” et se cotiser pour payer le voyage à un prêtre. Le problème est que l’Eglise du Québec est en telle déliquescence et gangrénée par le modernisme que si ça se trouve, personne n’y a pensé…

  16. Iwannn dit :

    Il y a bien un prêtre ou un diacre qui passe de temps en temps par là. Les mariés étaient donc-t-ils si impatients qu’il faille recourir à une religieuse ? De plus, traditionnellement, quand c’est un ministre extraordinaire baptise ou reçoit les consentements des époux (comme le commandant d’un navire), il vaut mieux que ce soit un homme.
    Au passage, j’admire la belle mise en plis et l’habit quasi-sacerdotal de la soeur en question.
    Les Québequois n’ont rien à nous envier question looks destroys de bonnes soeurs débâchées !
    Cela va donner de furieuses envies à nos bonnes dames de paroisses qui monopolisent la liturgie et se pâment en donnant la communion, même quand il n’y a pas beaucoup de fidèles et que les prêtres ou diacres sont en nombre suffisant…

  17. Pierre B. dit :

    Les gauuchistes , en Occident , grâce à Soros ,surtout , ont pris les média traditionnels d’assaut et,évidemment , à chaque jour ils poussent leur agenda : laver l’Occident de la chrétienté, faire tomber les valeurs traditionnels et amener leur agenda libertaire à tout crin.Avec eux , toutes les digues sautent et c’est Sodome et Gomorrhe à chaque jour en la ville.Ils ont beau mettre beaucoup d’énergie à leur combat , ils ont pas beaucoup de victoires et maintenant , depuis Trump, c’est le retour du balancier et des valeurs trad.