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Pour une réception catholique d’Amoris laetitia

Commentaires (4)
  1. jpm dit :

    n’oubliez pas SVP pour que votre remarquable énumération des avis soit complète l’article en français de Sandro Magister de ce jour !

    Cette exhortation est dans le plus pur style du mentor de François dans la Compagnie, le Préposé Général Pedro Arrupe et de son introducteur dans la mafia de Saint Gall, le cardinal Martini !

  2. José Ureta dit :

    La réponse au voeux pieux du Père Michelet a été donnée au préalable et de façon magistrale par le Pr Roberto de Mattei (“Les appréhensions des catholiques à la veille de l’Exhortation post-synodale”, Correspondance européenne du 23 mars dernier) :
    “Sera-t-il possible d’appliquer à un tel document l’“herméneutique de la continuité”, entendue comme la tentative de retenir comme conforme à la Tradition tout acte ou parole de la hiérarchie ecclésiastique, quel qu’il soit ? Pour qu’il y ait continuité avec le passé, il ne suffit pas de rappeler l’indissolubilité du mariage. La continuité de la doctrine se démontre par les faits et non seulement par les paroles. Face à ces innovations dans la pratique, comment peut-on dire que rien ne changera ? (…)
    “Qui fait usage de la méthode herméneutique doit accepter la possibilité qu’il y ait des interprétations différentes d’un même texte ou événement. Si on nie la pluralité des interprétations, en affirmant qu’un document ou un acte pontifical doit être obligatoirement lu en continuité avec le Magistère précédent, la méthode herméneutique s’anéantit elle-même. La règle de l’interprétation, en outre, comme celle de tout acte humain, est la recherche de ce qui est vrai, non de ce qui est commode. C’est en cela que la distinction entre Magistère infaillible et non infaillible, qui admet la possibilité d’erreurs chez les Souverains Pasteurs de l’Eglise [dans leur magistère ordinaire], est la seule qui nous aide à comprendre l’existence de divergences entre les documents magistériels. Si tous les documents du Magistère [non infaillible] affirmaient les mêmes choses, et ne pouvaient jamais entrer en contradiction entre eux, les mots eux-mêmes perdraient de leur signification. L’objectivité des textes laisserait place à l’habileté dialectique de l’interprète, capable de concilier l’inconciliable. Mais qui interpréterait l’interprétation de l’interprète ? Le processus serait infini et toute herméneutique deviendrait, comme le dit le philosophe allemand Otto Friedrich Bollnow, une “forme ouverte” qui peut tout contenir, parce que le centre de gravité aurait été déplacé de l’objet connu au sujet connaissant. Par ailleurs l’herméneutique a besoin de l’obscurité et prospère uniquement dans les lieux où ne brille pas le soleil de la clarté.”

  3. Roussel jean claude dit :

    a) Le Pape François est jésuite….lisez Pasacal.
    b) Il est clair qu’après deux Papes “intellectuels”, très soucieux de la réaffirmation solide de ce que croit l’Eglise catholique, face au bazar des idéologies (y compris “religieuses”) qui aujourd’hui tiennent lieu de pensée dans les sociétés médiatiques occidentales, le Pape François s’efforce de manifester le visage de l’église comme charité et “hopital des âmes blessées”, plus que comme magistère de la Vérité ou tribunal séparant l’ivraie et le bon grain. Ce faisant, il prend le très gros risque de permettre à bien des clercs ou “laïcs officiels d’église” , une interprétation laxiste conduisant doucement mais sûrement aux pratiques du protestantisme, sous le prétexte de réconcilier l’église avec la modernité. On ne peut ici qu’espérer particulièrement dans et par la prière que Dieu n’abandonne pas son Eglise

  4. colombier dit :

    Merci pour cet article très intéressant à lire !