Jeanne Smits

Bébé avorté par erreur : une folie espagnole

Commentaire (1)
  1. c. dit :

    Cette femme est bien à plaindre. Elle s’est transformé du fait de l’incitation des médecins et des lois, et surtout pour le plus grand bien des marchands (car dans cette affaire l’argent est bien le nerf de la guerre, surtout quand c’est celui des contribuables qui financent les désirs des particuliers), dans l’absolu (je suppose qu’il y a eu aussi pour les huit fécondations in vitro avortés des tas d’embryons triés et sacrifiés) en “une tueuse en série” d’un genre particulier et qui en demande toujours plus.
    J’ai aussi une pensée pour le mari qui doit subir tout cela.
    Et si finalement l’enfant “parfait” arrive et qu’il devient schizophrène à 20 ans ou a un accident de moto qui le rend tétraplégique, il faudra l’achever car il ne sera plus conforme à l’idéal espéré depuis des décennies? L'”imperfection” est d’autant plus mal acceptée qu’elle n’est pas considérée comme une part de notre humanité.
    Certes la douleur d’une femme qui ne peut enfanter est terrible, mais cette Espagnole a été confortée dans une ambiance malsaine du désir égocentrique, du droit à l’enfant, alors qu’un accompagnement adéquat lui aurait peut-être permis de dépasser sa douleur et d’utiliser son énergie d’amour (?) à autre chose qu’à elle même, même si bien entendu, c’est très dur. Elle est là malheureusement devenue monstrueuse pour elle-même et est le reflet parfait de la société progressiste qui s’auto-détruit enfermé dans une idéologie utopiste prométhéenne.

    La crise financière va peut-être mettre un frein à cette folie de la procréation artificielle…

    Une pensée aussi pour le médecin “tueur” par erreur. S’il peut comprendre que son métier c’est d’être médecin et de soigner même ceux qui naissent avec une malformation cardiaque (des bébés naissent avec cette malformation et réussissent à vivre d’ailleurs) et non pas de les tuer. Soigner n’a jamais été tuer.. Les chemins de Dieu sont parfois courbes pour nous les hommes…