Divers Jeanne smits

A Washington, veillée pour la Marche pour la Vie

Article précédent
La messe à Hyère
Commentaires (2)
  1. cricriczak dit :

    J’ai avorté 3 fois. Chaque fois je débordais d’allégresse à la pensée d’avoir échappé à un enfer certain. Je suis indifférente à un acte aussi anodin pour moi qu’une séance de plombage chez le dentiste. Il parait qu’aucune femme n’avorte sans crise de conscience. Si. Moi. Aucune, de conscience. Ravie même. A chaque fois. Ravie qu’un terrifiant oubli de pilule puisse se transformer en un aussi grandiose soulagement. Une vie a triomphé à chacun de mes avortements, la mienne. Exultation et jubilation d’autant plus grandes qu’il n’y a pas si longtemps, pas plus tard que l’année d’avant la loi Veil, j’aurais dû accepter la naissance de gosses pathétiquement pourvus de tares inacceptables héritées d’amants divers et variés : la calvitie de René ou la pilosité d’Antonio, la maniaquerie de Julien ou la mauvaise haleine chronique de Richard…bref une sacrée chance!!

  2. Jeanne Smits dit :

    Madame, il ne m’appartient pas de juger votre allégresse ; reste le fait que j’ai entendu de mes oreilles une militante du Planning familiale déclarer qu’aucune femme n’avorte “de gaieté de coeur”. Il faudrait peut-être que vous voyiez avec cet organisme.Vous êtes pro-choix, j’ai bien compris. Mais pourquoi fichtre en profiter pour choisir comme partenaires des hommes aussi peu satisfaisants que ceux que vous décrivez ?Permettez-moi simplement d’ajouter que les enfants à qui l’on donne la vie ne sont pas un enfer, même si ce ne sont pas des anges. J’espère que vus connaîtrez un jour cette joie de voir grandir un enfant à vous, c’est tout le mal que je vous souhaite.