Divers Jeanne smits

David Cameron, chef de file “conservateur”, promet un Royaume-Uni pro-gay

Commentaires (4)
  1. LE GAY SAVOIR dit :

    Je suis catastrophé !

  2. Robert Marchenoir dit :

    S'il vous plaît, j'en ai assez de lire cette erreur de traduction : en anglais, en matière politique, le mot “agenda” ne signifie pas agenda.

    C'est une façon imagée de désigner “ce qu'il y a marqué sur l'agenda” de quelqu'un, c'est à dire un programme politique, des objectifs à atteindre, un but.

    Parfois, cela désigne aussi un but caché, des objectifs dissimulés. Le mot “agenda” est alors utilisé à la place de l'expression-cliché “hidden agenda”.

  3. Jeanne Smits dit :

    Vous avez raison sur “l'agenda”, évidemment. En général j'essaie de l'éviter. Mais je n'arrive pas à trouver un mot satisfaisant pour traduire cela de manière concise. Des idées ?

  4. Robert Marchenoir dit :

    Hum… selon le texte que vous indiquez, David Cameron a dit :

    ““I mean, I think, yes. I think….. [long pause] that if our Lord Jesus was around today he would very much be backing a strong agenda on equality and equal rights, and not judging people on their sexuality.”

    Je pense qu'il ne serait pas abusif de traduire ainsi :

    “Si Notre Seigneur était parmi nous aujourd'hui, je pense qu'il militerait fortement en faveur de l'égalité et de l'égalité des droits, et qu'il ne jugerait pas les gens d'après leur sexualité.”

    “Agenda” contient l'idée d'efforts longs et soutenus en faveur de la réalisation d'un but politique. “Militer” me paraît rendre exactement ce sens, même s'il est évidemment ridicule de mettre en scène Jésus en tant que militant (mais la déclaration de Cameron est, précisément, ridicule : associer le mot “agenda” à Jésus est grotesque).

    De plus, selon Cameron, non seulement l' “agenda” de Jésus serait “strong” (résolu), mais il le soutiendrait “very much” (très fortement). Cette notion d'intensité soulignée deux fois de façon différente est une autre justification pour employer le mot “militer”, qui traduit précisément à la fois la détermination et la durée de l'effort de conviction.

    Si l'on voulait rester un peu plus proche du sens littéral, on pourrait dire :

    “Si Notre Seigneur était parmi nous aujourd'hui, je pense qu'il soutiendrait vigoureusement l'objectif de l'égalité et de l'égalité des droits.”

    Cette traduction un peu édulcorée suppose que Jésus se contente d'approuver ceux qui font de la politique dans le sens présumé être le sien, au lieu de distribuer les tracts lui-même, pour ainsi dire.