Divers Jeanne smits

Des contraceptifs pour les pauvres aux Philippines – et ce n’est pas du racisme, ça ?

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Un entretien important
Commentaires (2)
  1. Anonymous dit :

    Au lieu de sauter à pieds joints sur les déclaration de la conférence épiscopale et de ce cher Melvin Castro qui devine sans savoir quels accords secrets Aquino aurait signé, je vous conseille avant d'aller demander aux pauvres ce qu'ils veulent. L'Eglise a depuis bien trop longtemps parlé à leur place, et il est temps maintenant de leur laisser le choix de la taille de leur famille. Vous parlez de racisme … mais il faut voir d'abord les chiffres avant d'accuser : les familles riches ont en moyenne 2 enfants aux Philippines, et les pauvres, 5,5 enfants. Dont 2 ne sont pas désirés, selon les sondages publics. La différence ? Les pauvres n'ont pas les moyens d'acheter des préservatifs ou des pilules, ils ont donc des enfants que les riches peuvent se permettre de limiter à leurs gouts. Je vous le demande : où se trouve la discrimination ?

  2. Jeanne Smits dit :

    Que les riches refusent la vie, c'est regrettable mais c'est leur problème. Je crois que le fait de tolérer une pauvreté et une misère qui font que les gens ont du mal à nourrir leur famille (vraie raison pour laquelle les enfants apparaissent comme une charge, alors que je ne doute pas un seul instant que les pauvres philippins aiment chacun des enfants de leur famille) : elle me semble être là, la discrimination véritable.

    Par ailleurs on connaît la réponse de mère Teresa à ce problème : ne pas forcer les pauvres à refuser les enfants, ou à rechercher des moyens qu'en tant que catholique, on a le droit de trouver insatisfaisants sur tous les points, mais aider chaque homme et chaque femme à trouver un moyen digne et responsable,de réguler les naissances.

    Il existe pour cela des méthodes d'auto-observation gratuites, qui n'enrichissent pas les fabricants de caoutchouc et de pilules, dont M. Teresa expliquait que les Indiennes les comprenaient et pratiquaient mieux que les Occidentales parce qu'elles savaient mieux percevoir les changements de leur corps.