Divers Jeanne smits

L’euthanasie des nouveau-nés aux Pays-Bas : élargir le champ ?

Commentaire (1)
  1. admd34 dit :

    je lis votre papier
    je ne m'étonne pas de votre sous-entendu qui semble approuver la vie d'un nouveau-né, même s'il est atteint de la pire des malformations ou maladie génétique ou autre, de la pire des situations suite à une réanimation forcenée…
    la souffrance du nouveau-né? comment l'appréhender alors que ce nouveau-né ne peut pas s'exprimer?
    c'est donc bien la souffrance due à une certaine qualité de vie envisagée qui est la seule à pouvoir raisonnablement être prise en compte?
    la qualité de vie future du bébé étant évidemment liée à l'acceptation ou le rejet de son handicap par son entourage
    et comment des parents pourraient accepter d'élever un bébé dont on sait la mort prochaine, ou une vie qui sera horrible et pour lui et pour son entourage…
    un bébé n'est pas un être humain terminé, et sa “finition” dépend essentiellement de son entourage, lorsqu'il est normal à la naissance, encore plus lorsqu'un lourd handicap est connu…
    positivisme “forcené”?
    qu'est-ce que signifie pour vous?
    un réalisme certain?
    en quoi être réaliste serait-il un défaut?
    ensuite, suite à un futur handicap connu, suite à une vie connue à l'avance brève, aux parents avec l'équipe médicale de se prononcer.
    si les parents, particulièrement la mère (nourricière du bébé, qui, sinon, meurt), acceptent le handicap, à eux d'assumer
    mais s'ils se sentent incapables de l'assumer, n'est-ce pas raisonnable et l'euthanasie n'est -elle pas préférable à un abandon, toujours possible, qui serait pire?
    les médecins doivent choisir, avec les parents, la moins pire de solutions
    lorsqu'on considérera enfin que la mort fait partie de la vie et que tous les enfants ne sont pas viables par nature, la vie ira mieux…
    pourquoi s'acharner à prolonger des “survies”, contre nature?