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Pour écouter ce qu’a dit Mgr Lalanne

Commentaires (4)
  1. Jean dit :

    Avant d’intervenir en public, il faudra que chaque évêque interroge humblement ses prêtres spécialistes en telle ou telle matière de son intervention; sinon on est surpris par les propos de Mgr: c’est suspicieux! C’est discréditant! Il ne faudra pas justifier l’injustifiable au risque d’énerver les victimes et leurs proches! Agissons toujours pour le bien de l’Eglise, son honneur bafoué aujourd’hui par les prêtres immatures…

    1. sygiranus dit :

      C’est à l’évêque à instruire ses prêtres et non l’inverse ! Qu’il ait un conseil privé, cela relève de la prudence mais c’est lui qui a la charge de l’enseignement. Quant à bien le choisir…!

  2. Roland dit :

    J’entends ce matin sur la radio des propos dits par Mgr Lalanne. Comme chrétien de base, je suis scandalisé et Mme Najat Belkacem a beau jeu de le “mettre en boîte”. Il aurait dû se contenter de répéter ce que disait Jean-Paul II comme toute l’Eglise d’ailleurs et le Christ lui-même, à savoir qu’il faut bien distinguer le péché et le pécheur. Le péché est inexcusable. Le pécheur est pardonnable. Par sa maladresse verbale Mgr Lalanne s’avère incapable de tenir la place qu’il occupe (on lit qu’il est responsable d’une cellule de veille sur le sujet évoqué) ; peut-être bon observateur et veilleur, Mais quelle confusion dans l’expression verbale, quelle défaillance de son esprit en ces moments cruciaux où il faut avoir toute son intelligence tendue pour dire la Vérité, la Vérité qui redresse les torts. Mgr Lalanne s’exprime d’une façon TERRIBLEMENT ambigüe. Par conséquent il n’est pas à sa place quand il s’exprime en public devant des interlocuteurs rompus à l’exercice dialectique. S’il a l’honnêteté de reconnaître son insuffisance comme débatteur, il s’interdira désormais de s’exprimer en public sauf par la voie traditionnelle qui consiste à remettre des textes écrits et relus par son conseil. Avouez que c’est quand même surprenant qu’un évêque soit placé dans la situation où il tire dans le dos d’un collègue (Mgr Barbarin). L’épiscopat français donne trop souvent l’image d’un manque de conviction dans le langage. Ne serait-il pas juste que Mgr Lalanne démissionne ?
    A sa décharge j’ouvre un dictionnaire encyclopédique en 22 volumes imprimé en 1979 et je constate que le mot pédophile est absent. Par contre on apprend ce qu’est la pédérastie et accessoirement la pédologie, étude des sols, la paidologie ( étude du développement des enfants), la podologie (étude du pied) et autre “finesses de langage”. Il est bien évident que si on n’apprend plus la latin, si les clercs n’apprennent plus le grec, la confusion, l’imprécision, l’altération du langage en un mot BABEL iront en s’aggravant. Les gens d’un certain âge appartiennent à des générations où les vices sexuels n’étaient pas mis en avant ni clairement expliqués ou commentés. Les deux ou trois décennies qui viennent de s’écouler ont connu ce paradoxe que l’homosexualité est non seulement tolérée mais légalisée et dans le même temps la pédérastie est devenue un mot tabou. Il y a une hypocrisie à ne pas constater un effet de seuil entre la pédophilie et la pédérastie. A quel âge devient-on pédéraste ?
    Il y a eu une lâcheté certaine de la grande majorité des évêques à ne pas soutenir massivement les manifestations contre la loi Taubira. Si les évêques s’étaient un peu plus bougé (comme le font d’autres clercs chrétiens dans d’autres pays) la loi ne passait pas. Malheureusement on peut en dire autant de la loi Veil, altérée, alourdie,aggravée continûment, mais aussi de l’égalité entre les enfants du mariage et de l’adultère (un but du mariage est ainsi clairement bafoué) etc… Eglise muette, Eglise impuissante, Eglise qui ne joue plus son rôle de protectrice et de conseillère. Il y a donc une certaine excuse aux propos “vaseux” d’un évêque sur le sujet !
    Si seulement les évêques avaient obligation de lire tous les matins une page du catéchisme de l’Eglise catholique, on n’en serait pas là.
    R.

  3. jpm dit :

    il faudrait savoir son catéchisme; le malheur c’est qu’il est évêque ; cela donne une idée des critères de choix et explique l’état de l’Eglise catholique en France !